🌿Odyssée

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Note:J'ai conscience que l'histoire ne bouge pas trop pour l'instant, les choses sérieuses vont commencer ici, j'espère sincèrement que ça vous plaira!


Les trois voyageurs préparaient leurs affaires en hate, alors que les villageois curieux et apeurés regardaient les camions aux empreints militaires défiler nonchalamment en leur direction.

Furlan se démarqua en premier, et s'approcha de la vitre du conducteur du premier véhicule tandis que Mikasa, quant à elle, gardait un œil sur le châtain. Ce dernier se tourna vers ses deux amis, et leur fit signe de venir. Un homme ouvrit l'arrière du camion, alors que le niveau de méfiance monta en flèche chez la jeune femme lorsqu'elle y découvrit une vingtaine d'homme armées et en uniforme militaire gris. Furlan monta enthousiaste en saluant tous les hommes, qui lui répondaient chaleureusement. Ils saluèrent également Livaï avec beaucoup d'admiration mais ce dernier se contenta de lâcher un "tch" grognon.

-C'est qui cette belle petite gazelle que tu amènes avec toi Furlan? demande un jeune homme, le visage avec un sourire farouche.

-Cette humain appartenant au genre femelle se prénomme Mikasa, répond-elle légèrement irritée.

Ils éclatèrent de rire sauf le petit brun qui honteux baissa la tête. Ils prirent place et les véhicules se mirent à rouler. Vers où? Mikasa n'avait pas posé la question. Elle n'avait rien à perdre, mais elle savait qu'avec eux, elle trouvera un sens à sa vie.



Et c'est une semaine après, qu'ils arrivèrent au Maroc. Tout se passait bien, dans les temps, et bientôt ils rejoindraient à Londres tous les autres fragments du clan pour une unification et l'élimination de la menace. Ils traverseraient la mer Méditerranée, jusqu'au vieux port de Marseille, seraient récupérés par un avion de l'organisation et lâchés dans une campagne près de Londres. Mikasa se demandait seulement où tout cela les mènera. Qui est la menace? elle n'en savait rien. Ils l'entrainaient sans relâche, au saut en parachute, au tir, au couteau, au corps à corps... Elle avait entendue un soir parler d'un certain Kenny mais n'y prêta pas plus d'attention. Une fille insouciante et naïve, elle le sait. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un la retenait ici.


-C'est fou ce qui m'arrive, marmonne t-elle.

-Ah ça tu l'as dit.

Mikasa se tourna vivement vers Furlan, qui vint s'assoir près d'elle. La jeune femme lui tenda la bouteille qu'elle avait à la main, que le châtain accepta et porta à ses lèvres.

-Depuis que tu es avec nous, tu n'as posé aucune question...Je ne vais pas te mentir, cela m'arrange mais j'estime que tu as le droit de m'en poser je...je me souviens un jour, tu m'avais dit que moi ou Livaï pourrais probablement t'apporter des réponses, mais tu n'en a pas reparlé..

L'asiatique leva les yeux vers le jeune homme et sourit lorsque ses yeux rencontrent les siens.

-Parce que j'ai trouvé moi-même la réponse, après toutes ces années, puis elle sourit de plus belle.

Elle l'avait enfin trouvé et se sentait aussi bien que lorsqu'il était avec elle dans la danse de couleur endiablées au fin fond de l'océan. Qu'était-il pour elle? étaient-ils liés par quelque chose? mais quoi?  Un autre tas de questions vinrent lui chatouiller l'esprit. Elle sourit et ferma les yeux quand le vent lui laissa un tas de douces caresses sur le visage.

-Suis-je le seul?  demanda Furlan.

Mikasa le regarda avec un air interrogateur, curieuse du sens de sa phrase.

-D'avoir le privilège de te voir sourire, dit-il d'une voix douce remplit d'espoirs.

Sa réflexion la fit rougir, elle même était étonnée de se laisser aller pour une fois. Elle qui avait pourtant l'habitude de ne laissa transparaitre aucune émotion. Avant qu'elle ne puisse répondre, il reprit:

-J'aime bien voir comment tu peste sur Livaï, et le voir en faire de même. Je me suis demandé si vous vous rendiez compte de l'image que vous renvoyez aux gens tous les deux, parce que c'est assez marrant. Quand je te regardes, j'ai l'impression de revoir le Livaï  avec 10 ans de moins, lui aussi d'ailleurs. Tu sais, il ne le montre pas, mais il t'aime bien.

Mikasa fronça les sourcils, sans trop comprendre pourquoi Furlan venait de faire un monologue sur le nain grincheux et désagréable qu'est Livaï.

-Qu'est-ce que tu entends par là?

Furlan cherchait les bons mots, un peu hésitant à l'idée de lui dire ce qu'il pense avoir "découvert" chez son ami.

-Écoute, je ne suis sur de rien, mais je penses que Livaï est un-

-Un peu beaucoup énervé à cause de la morveuse qui a laissé son équipement traîner au milieu du putain de couloir. Ackerman, tu lèves ton cul et tu vas le ranger, coupa le brun.

La jeune femme souffla, et regarda Furlan moqueuse, c'est ça qu'il appelle "bien aimer"?

-Oui monsieur.

Puis elle retourna à l'intérieur du riad dans lequel ils résidaient temporairement.

Le petit brun se tourne alors vers son ami, le visage désintéressé comme à son habitude.

-Qu'est-ce que tu voulais lui dire à propos de moi?

-Que tu étais un taré qui aime les choses morbides, qui a une passion anormal pour le nettoyage, et que si un jours elle t'entendait rire elle serait prise d'une envie suicidaire soudaine face au son super flippant que tu fais quand tu ris.

Furlan souffla en ayant conscience qu'il venait signer son arrêt de mort. Il s'attendait à ce que Livaï le prenne par le colle et lui lance des menaces violemment, mais au lieu de ça il s'assit près de lui.

-Tch, j'ai ris qu'une fois dans toute ma putain de vie et il fallait que tu sois là pour me ressortir ça des années plus tard.

-Je te trouve bien bavard ces derniers temps, qu'est-ce qui te met de si bonne humeur?  se moque Furlan.

-Fermes-là je suis toujours bavard.

Puis un silence s'installe, apaisant et reposant. Ces deux-là ont toujours aimer s'assoir quelque part, et contempler le ciel ensemble. Furlan vient rompre le silence:

-Tu as foi en elle?  demande t-il.

Le petit maniaque soupira, et repense à ces mois où il avait entraîné la gamine sans relâche. Elle était son premier vrai adversaire.  De toute sa vie il avait l'habitude d'écraser ses ennemis sans efforts comme si ils étaient de vulgaires insectes. Ackerman possède la même force que lui, le même mentale, il ne lui manque que l'expérience. Elle était la premier personne qui lui a tenu tête et de jours en jours il la trouvait de plus en plus fascinante. Cette morveuse ira loin. Alors il répondit:

-De tout mon cœur.





[Rivamika] FLEURS DE LA LUNE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant