Légendes et mythes

L'indiecita qui perdure dans le ceibo

Cuenta la leyenda que existió en nuestra selva una pequeña india llamada Anahí, que disfrutaba de sus tierras conociendo cada hierba, cada pájaro del lugar y cantándoles con su armoniosa voz. Amaba la vida y cantaba como nadie, tanto que paralizaba de placer con sus melodías a cada pájaro, a cada animal, a cada habitante que la escuchaba.
Un día, el hombre blanco invadió sus tierras y se apropió de la tribu a la que pertenecía; Anahí, defendiendo a su pueblo, fue apresada, juzgada y sentenciada a morir.
En la oscuridad, todos los que miraban la escena comenzaron a escuchar la fuerte   voz de Anahí, cantando sublimes melodías de amor a su tierra.
Al amanecer, los soldados no podían creer lo que veían: el árbol que había sostenido el cuerpo de Anahí estaba cubierto de flores hermosas y rojas.
Así, según la leyenda, nacieron las flores de ceibo, que tiñen de rojo intenso nuestra Argentina.

La légende raconte qu'il existait dans notre jungle un petit Indien nommé Anahí, qui aimait ses terres en connaissant chaque herbe, chaque oiseau du lieu et en leur chantant de sa voix harmonieuse. Il aimait la vie et chantait comme personne, à tel point qu'il paralysait chaque oiseau, chaque animal, chaque habitant qui l'écoutait avec ses mélodies. Un jour, l'homme blanc a envahi leurs terres et s'est approprié la tribu à laquelle il appartenait; Anahí, qui défendait son peuple, a été arrêtée, jugée et condamnée à mort. Dans l'obscurité, tous ceux qui regardaient la scène ont commencé à entendre la voix forte d'Anahí, chantant de sublimes mélodies d'amour sur leur terre. À l'aube, les soldats ne pouvaient pas croire ce qu'ils ont vu: l'arbre qui avait soutenu le corps d'Anahi était couvert de belles fleurs rouges. Ainsi, selon la légende, les fleurs de ceibo sont nées, qui tachent notre Argentine d'un rouge profond.