Chapitre 13

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「2.2」

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En sortant de la pièce qu'ils avaient définie comme celle de vote, le groupe arriva dans un couloir.

« Fuusuke... On dirait...

— Oui. On dirait le complexe.

— Le complexe ? Répéta Hiura.

— L'endroit que le collège Raimon a détruit, répondit Kogure.

— Il s'est auto-détruit, plutôt, fit Reina. Sûrement un coup de Kenzaki. Je l'ai jamais senti.

— Donc on serait dans une réplique du complexe ? Lâcha Haruna.

— Ça y ressemble bien. »

Les murs étaient beiges, et les portes blanches. Ils avaient désormais tous leur rôle en tête, et cherchaient ce qui ressemblait à la cuisine.

« Si c'est bien une réplique du complexe, je ne sais pas du tout où se trouve la cuisine du rez de chaussée, fit Fuusuke.

— Moi non plus. Je n'avais pas l'habitude de descendre jusque là.

— Il me semble que c'est au fond à droite, dit Kogure. Je me souviens qu'on cherchait le chemin, jusqu'à Genesis, et qu'on a vu un réfectoire. »

Reina soupira lorsqu'il évoqua le nom de la division suprême de l'Eiria Gakuen.

« Alors on te suit. »

Même si personne ne le disait, ils avaient de nouveau en tête tout ce qu'il s'était passé dans leur "première partie". Leurs souvenirs les torturaient. Ils arrivèrent finalement devant deux grandes portes.

« Elles sont l'air fermées. Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Ichihoshi.

— Je les force ? Proposa Nishikage.

— Non. Un dispositif est mis en place à chaque étage pour éviter que l'on force, dit Suzuno.

— Les portes brûlantes... Souffla Haruna.

— Le panneau de contrôle doit être juste là... »

Reina passa ses mains sur le mur à droite des portes, et enleva une planche, révélant le panneau de contrôle en question.

« Je vais voir si c'est le même code qu'aux autres étages. Sinon... »

La bleutée n'eut pas à finir sa phrase ; les portes s'ouvrirent dès que Paolo s'approcha de celles-ci, faisant sursauter l'italien par la même occasion. Suzuno entra le premier, observant l'intérieur.

« Il n'y a personne. C'est trop louche.

— Pas vraiment, si nous sommes les seuls "joueurs", souligna Hiura.

— Quelqu'un voit des caméras ? Demanda Hide.

— On dirait qu'il n'y en a pas, dit Sakuma, levant la tête.

— Il y en a forcément. Il y en avait à Liocott.

— Vous étiez sur l'île de Liocott ? Demanda Nishikage.

— Oui. Plus exactement dans le quartier Américain. Nous avions été convoqué par Endou Daisuke. Mais impossible de le contacter.

— Vous aussi ? »

Sakuma leva les yeux vers le basané, qui hocha la tête. Sans doute tous les groupes n'avaient pas pu joindre celui qui les avait réunis.

« Nous avions remarqué les caméras dès le début, reprit Nakata. Et vous ?

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