Histoire_15

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Bonjour, comment vas tu  ?
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Parce qu’ils sont dotés d’une intelligence supérieure et qu’ils ont conquis la terre, les êtres humains ont tendance à oublier que les animaux sont également des créatures de Dieu. Certains prennent même le malin plaisir à les torturer ou à les tuer. Voici un bref témoignage de ce qui peut arriver à de telles personnes. 

Dans mon village, vivait un homme, Kouamé, qui était connu pour sa grande méchanceté. Il était si peu sociable, qu’il n’hésita pas à s’en prendre à des chiots. Cela se termina très mal pour lui. 

Une chienne errante mit bas sous les fleurs qui servaient de clôture à la maison de Kouamé. Elle resta donc là pour s’occuper de ses petits. Mais le propriétaire des lieux vit cela d’un très mauvais œil et cherchait à la faire partir.

Il se dit qu’en se débarrassant des chiots, il parviendrait à ses ns. Un matin, pro tant de l’absence de la chienne, il alla enfermer ses petits dans un trou non loin de chez lui. 

Il espérait ainsi qu’ils mourraient de faim ou d’asphyxie. Manque de chance ; après son départ, un passant entendit les chiots gémir et les t sortir de leur prison. Leur mère, de retour, ne tarda pas à les trouver et à les ramener sous les fleurs, devant chez Kouamé. 

Ce dernier prit cependant son mal en patience et quelque temps après, il réussit à s’emparer des chiots. Cette fois, il ne comptait pas leur donner la moindre chance. Il leur mit de la paille dessus, puis du pétrole et les enflamma au beau milieu de sa cour. Les pauvres bêtes moururent calcinés et leur mère n’eut que le temps de venir pleurer sur leurs cendres. 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle resta devant la maison de Kouamé et pleura pendant 5 jours. Tous ceux qui la voyaient ainsi, avaient l’impression qu’il s’agissait d’un être humain qui pleurait sa progéniture disparu. Elle nit par s’en aller et visiblement, le bourreau de ses petits parut satisfait. 

Deux mois plus tard, Kouamé tomba gravement malade. Les médecins firent le maximum pour le sauver, mais son état s’aggravait irrémédiablement. Personne ne put dire exactement de quoi il souffrait. Le fait est qu’à un moment donné, il se mit à hurler et à aboyer. Là, tout le village se douta un peu qu’il payait l’acte qu’il avait posé sur les chiots. Il finit par rendre l’âme.

La surprise fut grande à son enterrement, de voir une horde de chiens venir y assister, comme si on les y avait invités. Une fois qu’il fut mis sous terre, les animaux s’en allèrent. C’est à croire que la chienne, que personne n’avait revue, s’était vengée du sort funeste que Kouamé avait réservé à ses petits

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