Histoire_6

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Bonjour, comment vas tu ?
Est tu prêt(e) pour de nouvelles histoire surnaturelles
Commençons !
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Encore un récit qui vient prouver qu’il ne faut pas s’attaquer à un individu qui paraît moins fort que soi. Nous ne savons en effet pas toujours quelle force cache celui qui est en face de nous. 

Exerçant comme maçon, j’avais été engagé sur le chantier de la construction de la basilique de Yamoussoukro. C’est là-bas qu’il m’a été donné de voir, pour la première fois, un phénomène surnaturel. Un autre maçon, du nom de Kalifa, était bagarreur ; il ne manquait jamais une occasion d’en venir aux mains. Il était très fort physiquement et avait toujours le dessus lors d’une bagarre. Mais il allait recevoir la leçon de sa vie. 

Un matin, il eut des altercations avec un collègue Togolais et avant que quiconque n’eut le temps de les calmer, Kalifa le mit à terre avec un grand coup de poing. Le Togolais était plutôt trapu et l’issue du combat ne devait faire aucun doute. Mais les pronostics allaient.

Avant que nous puissions nous interposés, l’étranger se releva rapidement et frappa Kalifa à la poitrine. Le coup était si anodin que notre bagarreur de maçon ne sentit rien. Il voulut s’emparer du Togolais quand, d’après ce qu’il nous raconta plus tard, il sentit une grande sensation de froid parcourir tout son corps. Ce froid l’atteignit jusqu’au plus profond de son être. Il sentit soudain ses os craquer tout doucement et eut l’impression que sa chair se détachait de son squelette. Mais nous qui assistions à ce spectacle peu ordinaire, vîmes tous ses muscles “fondre” à vue d’œil. C’était vraiment horrible à voir. On dirait qu’il se froissait. Kalifa s’effondra devant le Togolais. 

L’entrepreneur conduisit le malheureux maçon à l’hôpital, mais les médecins ne purent rien faire pour l’aider. Il se desséchait progressivement. Il était sur le point de trépasser lorsque son adversaire d’un jour, convaincu par les chefs de chantier, vint à l’hôpital pour le sauver. Il appliqua sur la plante des pieds de Kalifa une espèce de mixture dont lui seul savait le secret.

 Presqu’instantanément, Kalifa retrouva sa forme. 

Peu de temps après sa guérison, le Togolais lui lança ironiquement : “Essaie encore de me porter main.” Depuis ce jour, le pauvre Kalifa étouffa ses instincts belliqueux et évite toute bagarre même en face de ceux qui sont bien moins costauds que lui. 


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