Umbrella academy: tome 1

Cours!

Notre mère fait sonner la cloche pour nous prévenir qu'on peut aller manger. Ma place se situe entre Vanya et 5. On attend, ensuite, devant nos chaises, Sir Reginald.
"Papa"- Asseyez vous.
On s'assoit tous, on se met à manger. Quand Cinq enfonce son couteau dans la table.
"Papa"- Numéro Cinq?
"Cinq"- J'ai une question.
"Papa"- Le savoir est un but admirable. Mais vous connaissez la règle, « on ne parle pas pendant les repas ». Vous nous empêcher d'écouter Herr Carlson.
"Cinq"- Je veux voyager dans le temps. Je peux y arriver.
"Papa"- Non.
"Cinq"- Mais je suis prêt. J'ai travaillé les sauts spatiaux comme vous me l'avez dit.
Il se téléporte à côté de notre très cher paternel.
"Cinq"- Vous voyez?
"Papa"- Oui mais le saut spatial est trivial à propos de l'inconnu qui est le voyage temporel. L'un est comme glisser sur la glace et l'autre s'apparente aveuglément dans les profondeurs d'une eau gelée. Et réapparaît sous la forme d'un gland.
"Cinq"- Je ne comprends pas.
"Papa"- Ce qui prouve que vous n'êtes pas prêt.
Cinq me regarde, je lui fais non de la tête.
"Cinq"- Ça ne me fait pas peur.
"Papa"- La peur n'est pas la question. Les calculs font que les effets sur votre corps et même sur votre esprit sont trop imprévisibles. Bon maintenant je vous interdis d'aborder le sujet!
Cinq se met à courir dehors. Et donc moi je reste à ma place de toute façon je ne peux rien faire...

Retour dans le présent:
"Cinq"- J'ai survécu avec trois fois rien. Des conserves, des cafards, tout ce que je trouvais. Vous connaissez la rumeur que certains gâteaux ne se périment jamais? Je peux vous dire que ce sont des conneries.
"Vanya"- Je ne peux pas imaginer.
"Cinq"- Tu fais tout ce que tu peux pour survivre ou tu meurs. Nous nous sommes adaptés, nous avons franchis chaque obstacles que nous rencontrions.
"Vanya/ Moi"- Nous?
"Cinq"- T'as rien de plus fort?
Vanya est partie lui chercher de l'alcool. Numéro Cinq boit pendant qu'on le regarde.
"Cinq"- Vous croyez que je suis fou. C'est ça?
"Vanya/Moi"- Non.
"Vanya"- C'est juste que ça fait...beaucoup à digérer.
"Cinq"- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas au juste?
"Vanya"- Pourquoi t'as pas refait un saut dans le passé?
"Moi"- Tu crois qu'il n'a pas essayé?
"Cinq"- Si seulement j'avais pensé à ça. Le voyage dans le temps c'est un coup de poker. Je suis rentrer dans un labyrinthe sans trouver la sortie. Tu crois que je n'ai pas tout essayé pour retrouver ma famille?
"Vanya"- Si tu as vieilli là bas, dans l'apocalypse, alors pourquoi tu as l'air d'un gosse?
"Moi"- ( je me racle la gorge) je te rappelle que j'ai l'apparence du même âge que lui. Alors s'il te plaît ne dis pas "d'un gosse". Merci.
"Vanya"- Désolé.(en souriant)
"Cinq"- Je te l'ai déjà dis. Je me suis sûrement trompé dans les équations.
"Vanya"- Papa disait souvent que les voyages temporels pouvaient t'embrouiller l'esprit. Alors tu ne penses pas que c'est ce qu'il s'est passé?
"Cinq"- C'était une erreur. Tu es trop jeune. (Il me regarde) Honnêtement, Emilia tu me crois?
"Moi"- Je te crois, mais c'est simplement dingue.
Il me sourit, comme s'il était satisfait. Il se dirige vers la porte.
"Vanya"- Attends une minute. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu et je ne veux pas te perdre à nouveau. C'est tout. Il commence à être tard et j'ai un cours demain alors faut que je dorme et toi aussi.
Elle se dirige vers le canapé.
"Vanya"- Ça ne vous dérange pas de dormir ensemble ?
Il ne me laisse même pas répondre.
"Cinq"- Non, c'est bon.
Vanya me sourit et part. Je me retourne et le voit allongé sur le canapé et me sourit. Je m'allonge aussi, ma tête à l'opposé de la sienne.
"Cinq"- Tu sais, je t'ai vu.
"Moi"- Où ça ?
"Cinq"- Pendant l'apocalypse.
"Moi"- Et j'étais?
"Cinq"- Oui...
"Moi"- Ah...
"Cinq"- Mais on va changer ça. Ne t'inquiète pas.
Il se lève et s'allonge à côté de moi.
"Moi"- Tu fais quoi?
"Cinq"- Je te fais simplement un câlin, tu m'as manqué.
Je ne sais pas quoi faire, il me fait un câlin et finit par s'asseoir. Je fais de même. Il sort quelque chose de sa poche. Un œil?
"Moi"- Qu'est-ce que tu fais avec un œil?
"Cinq"- Je l'ai trouvé pendant l'apocalypse dans la main de Luther.
Il me le tend et je l'attrape, c'est bizarre de se dire que je tiens un œil.
"Moi"- Je suppose que tu sais où tu vas aller te renseigner.
"Cinq"- Oui ne t'inquiète pas, je suis toujours intelligent.
"Moi"- Pff (je rigole)
À force de parler, je finis par m'endormir. Je sens quelqu'un me mettre la couverture sur moi.

Le lendemain, à mon réveil, il n'y a plus Cinq. Où est il? Je me sers un café et m'assois. Je me lave, m'habille et m'en vais.

Je vais à la maison, me dirige vers le bar pour me servir un cocktail. Je remarque Klaus en train de dormir. Assise sur le bar, je l'écoutes:
"Klaus"- Non,non...
"Moi"- Klaus... (je le secoue doucement) KLAUS!
Il se lève d'un bon. Mais en se levant il me cogne la tête.
"Klaus"- Désolé, Émilia...
"Moi"- Ce n'est pas grave.
Je me lève et vais m'asseoir au bar. Quand j'entends Klaus parler tout seul.
"Moi"- Attends, Klaus?
"Klaus"- Oui?
"Moi"- Tu parles à Ben?
"Klaus"- Oui, mais ne le dis à personne!
J'hoche la tête.
"Moi"- Il m'entend?
"Klaus"- Oui, c'est comme si il était là mais tu ne le vois pas.
Je me mets a parlé à Ben et Klaus me traduit quand on entend se racler la gorge derrière nous. On se retourne, on voit Pogo.
"Klaus"- Putain, bordel de merde. (On voit qu'il a eu peur)
"Pogo"- Toutes mes excuses... J'ai une question à vous poser.
"Moi"- Oui?
"Pogo"- Certaines affaires de votre père ont disparus de son bureau. En particulier, une boîte avec des perles incrustées.
"Klaus"- Sérieusement? Tu m'en diras tant.
"Pogo"- Une idée où elle pourrait être?
"Klaus"- Non. Non. Non. J'en ai aucune idée. Désolé. (En chuchotant) tu vas la fermer.
"Pogo"- Excusez-moi?
"Klaus"- Non, ce n'est pas pour toi. C'est juste que j'ai tellement de trucs à gérer. Ça fait remonter beaucoup de souvenirs, tous ces bons moments, non pas vraiment de bon moments. Plutôt des moments horribles et absolument déprimant.
"Pogo"- Le contenu de cette boîte est précieuse... S'il finit par réapparaître dans le bureau, la personne qui l'aura prise n'aura aucun problème.
"Klaus"- Ah, il aurait de la chance ce bâtard.
"Moi"- Ouais.
"Pogo"- Tout a fait.
Il part, je me mets à rire et Klaus me lance un coussin en pleine tête.