*retour à Alice et Hortense*
-Alice, pourquoi voudrais tu qu'il t'emmène, tu n'as même pas encore passé le test des métiers, dis-je en rigolant sans trop comprendre la situation.
-Il m'a déjà choisi.
Je regardais Nick. Ce dernier avait déjà les yeux rivés dans notre direction avec un sourire troublant. Je détournais le regard pour m'assurer qu'Alice était en train de rigoler, heureuse de la frayeur qu'elle m'aurait faite disant qu'un garçon de mon âge troublant, soul et apparemment violent aller l'adopter. Mais je ne vis pas le petit sourire espéré, n'entendit pas le moindre petit rictus prié et je ressentais encore moins ne serait-ce qu'un peu de joie à travers son regard. Le regard vide de sens. Le souffle coupé malgré le rythme violent auquel son cœur battait. Le corps tremblant comme une feuilles gelée qui tomberait d'un arbre. Elle était là, assise sur un banc ressemblant à son passé, un banc nu auquel les couleurs manquaient. Un banc que l'on pourrait dire triste s'il savait parler. Elle était là terrifiée. Tandis que moi je la regardais ne sachant quoi faire, ne sachant comment agir. La vérité c'est que je n'osait pas. Je n'osait pas car elle ressemblait à un cadavre assis. Elle avait chaviré comme un bateau coulant dans l'eau. Elle me chuchotait des mots. Elle me faisait peur. Je restais muette face à cette annonce qui me semblait irréelle. Je ne savais comment réagir, alors je me tue. Je n'avais aucunement confiance en lui. En Nick. Il me semblait bizarre. Ivre mort. Je ne pouvais pas le juger si vite mais après avoir vu la réaction d'Alice, j'eu peur, terriblement peur pour elle. Alice était une petite fille déjà incroyable à mes yeux, malgré le peu de temps que jai pu passer en sa compagnie. Je ne savais pas pourquoi mais je me sentait déjà très proche de cette enfant. J'aimerais la prendre par la main et lui dire que tout irait bien mais j'ai appris, seule, à ne pas mentir. Et la vérité c'est que je n'en savais rien.
-Hortense, n'oublie jamais que les hommes les plus grands sont ceux qui savent pleurer, dit-elle en chuchotant.
-Euh d'accord j'essaierais de m'en souvenir.
-Hortense, dit-elle d'une voix terrifié. HORTENSE !
-Alice je...
Je n'eu le temps de finir ma phrase que les gardiens de Memories vinrent la chercher.
-Hortense non !!!
S'ensuivit des cris, du débat, des coups, des blessures, des pleurs, des hurlements, des battements de cœur de plus en plus intense et toujours plus d'effroi, de peur. La peur. Un des seuls sentiments que nous sommes sûr de ressentir ici. Oui, ici on vit, on meurt c'est la même chose. Mais nous ne somme jamais sûrs d'être complétement en sécurité, d'être quelqu'un d'heureux, de triste, de gentil ou bien de méchant. Après tout comment pouvons nous le savoir ? Mais je ne suis pas non plus sûr d'être en vie. On pense être dans un cauchemar, comme si on nous faisait payer le fait d'être orphelin. Comme si c'était de notre faute que personne n'est eu envie de nous. Je ne pensais même pas être possible un monde comme celui-ci mais quand on y réfléchis bien, il n'y a rien de magique. Tout peut-être réel. Chaque petits détails. Une simple ville où l'on accueil uniquement les orphelins du monde entier. Une petite campagne cloisonnée par des barrières éclectique. Joyeux Hunger Games. Peu à peu je voyais des gardiens arrivés de partout. L'un d'eux cria :
-Tom ! Attache lui les mains !
-Oui chef !
-Stop ! Mais arrêtez ! Criai-je aux gardiens.
-Madame, ôtez-vous de notre chemin.
Je ne bougeais pas, je regardais le garde droit dans les yeux sans même penser à les cligner.
-Madame, sil vous plaît laissez nous passer.
-Non.
-Pardon ?
-Jai dis : NON.
-Je me fiche éperdument de ce que vous venez de dire madame mais ..
-Et moi je me fiche éperdument de ce que vous voulez me dire.
-Ne me forcez pas à appeler de renforts madame.
-Des renforts ?! Quels renforts ? Vous êtes déjà tous là à ligoter chaque membres de cette enfant !
-Ne me cherchez pas !
-Ah oui ? Avec les dents serrées je m'approcha de lui et lui chuchota, et sinon quoi ?
-Je...je bafouillât-il.
-Comme c'est adorable, dis-je avec un sourire méprisant.
-J'en ai assez entendu !
Il me poussa sans aucunes gênes pour pouvoir passer suivis de sa troupe et des sept gardiens qui maintenait Alice. Elle criait toujours, se débattait sans cesse jusqu'à ce qu'elle me dise au loin, en écho :
-Retrouve moi au grand saule.
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Cicatrice indélébile
Mystery / ThrillerBienvenue à Memories. Sur cette île, cette ville, cette prison. Personne ne sait réellement ce que représente ce nom. Nous savons juste que les enfants rejetés de tous sont accueillis ici. Ils prennent soin de nous jusqu'à nos quinze ans mais une fo...