Cicatrice indélébile

Chapitre 1: Neptune, le présent du roi.

31 Octobre

Je me réveillai, je sursautai et j'eu peur.

Peur comme depuis deux semaines avec cette même sensation étrange dans mon ventre.

-Alors marmotte encore le même cauchemar ? Murmura mon copain.

Ce dernier arrivait avec un plateau rempli de délices dans les mains.

-Léon ! M'exclamai-je.

-C'est moi ! Bon, raconte-moi ce rêve qui remplis tes nuits de peur parce que ça devient flippant .

-Tu ne m'écoute jamais quand j'essaie de te le compter. Dis-je d'une petite voix.

-Cette fois si, je vais faire un effort. Promis.

-D'accord mais avant je devrais croquer dans che délichieux croichant.

-Gourmande ! Rigola t-il.

-Bon, je crois que c'était une nuit d'hiver ,il neigeait ,la cheminée crachée des flammes grâce aux bois rapporté par une femme. Je ne sais pas de qui il sagissait ,mais je crois que c'est une personne que j'ai déjà vus, peut-être à Memories ?

Léon mécoutait, assis sur mon lit sans faire une seule remarque. Je continua de raconter mon rêve :

-J'étais assise sur un fauteuil avec ce qui semblait être du thé à la main, j'avais un plaid à carreaux rouges et noir qui me protégeait du froid. Mais à un moment la fenêtre s'est ouverte. Le loquet s'était cassés et un vent glacial se permit d'entrer dans la charmante pièce. Il vint abîmé mes joues rosés avant d'éteindre le feu d'une traite. Il faisait froid et

-Ah bon ? Il faisait froid en hiver ? Quelle surprise ! Dit-il en se moquant.

-Léon à quoi bon essayer de te le raconter si tu ne m'écoutes jamais !

Je me cachai sous la couette pour lui faire comprendre que je boudai. Il tirait cette dernière et vint me chatouiller sur le ventre. Bien évidemment je me tortillai dans tous les sens et perdis toute crédibilité.

-Je peux reprendre ? Demandai-je e rigolant encore.

-Eh bien

-Léon ! S'il te plaît tu as encore le temps avant de devoir partir !

-On m'attend au quartier des Chalubres avant d'aller au palace, comme Platon veut qu'on l'appelle.

-Je comprend pas. Tu es serviteur, pas marchand !

-J'ai promis à Gustave de l'aider.

-Je peux aller l'aider moi, je travaille réellement que 12 jours par ans donc bon

-Il m'attend ,moi ,aujourd'hui, mais je lui dirais que tu peux passer disons, deux jours par semaines ?

-Oui oui , sans problèmes !

-Super dans ce cas, j'y vais.

-Reviens pas trop tard hein !

-J'essaierais de négocier, bisou !

Il partit en courant, avec sa grosse sacoche pleine de feuilles mal rangées qui tapée sur sa hanche . Je me levai pour me préparer en me disant que je venais de proposer mon aide à quelqu'un sans savoir ce que j'allais devoir faire pour l'aider. Evidemment je sais que Gustave est marchand donc je sais à peut prêt ce qu'il fait mais je n'ai aucuns détails. Gustave est un très bon ami de Léon, ils le sont depuis leurs cinq ou six ans. Ils se connaissent par cur, s'en est même parfois flippant. Je ne connais pas bien la vie de Gustave, quand il parle c'est plutôt de voyage et d'aventure que de famille et amis. Je ne sais pas ce qui est le pire : de parler de famille alors que personne n'en possède ou de parler de voyage alors qu'il ne pourra jamais en faire. Memories a beau être une ville peuplée d'enfant bien plus mature que la moyenne et certainement plus adultes que la moitié des adultes sur cette Terre, nous ne le saurons jamais. Enfin, moi, je le sais. Je me souviens de mes cinq petites années passées à Nant. Une petite ville paumée dans le sud de la France. J'habitais avec une vieille femme, je ne saurais dire de qui il s'agissait. Ma grand-mère peut être ? J'ai demandais à beaucoup de gens de Memories s'il se souvenait de leur vie passé, tous répondit par une réponse négative. Je sais c'est étrange, quand j'étais petite on me traiter de menteuse et on me disait que javais beaucoup trop d'imagination. C'était effectivement peut être qu'un rêve que j'avais fais, mais je ne le pense pas. Je suis persuadé de ce que j'avance et je compte bien le prouver un jour. Perdue dans mes pensées je rata mon trait deye liner, comme d'habitude.