leçon numéro 1...

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Je ne me sentit même pas m'assoupir, la sueur ruisselais le long de mes écailles, et croyez moi, c'est très rare.

J'etait à nouveau plonger dans un étrange rêve, je voyais Magellan, tirer inlassablement des charrues bien trop lourdes pour lui. Il s'effondra suite à son épuisement avant de voir son corps se décomposer à une vitesse ahurissante. Les derniers mots qu'il disait était

《vas t'en! Avant qu'il ne t'attrape》

Je fut réveillé par quelques petit coup de museau, ceux du dragon de terre. Dans ma surprise, je lui griffait malencontreusement la joue. Je m'excusa honteux d'avoir fait ce geste. Il se contenta de sourire:

"-t'inquiète ! Ça vas, c'est ma faute... j'aurais pas du te faire peur! J'aurais jamais cru dure ça un jour mais bon...

Il m'aidais à me lever tout en me disant que nous allons bientôt repartir. A peine debout, les humains nous tiraient dans les mines. Je profitais de cet instant pour regarder autour de moi : il y avais énormément de dragon, tous creuser inlassablement dans une direction sans se retourner.

D'après les silhouettes, c'était exclusivement des dragon d'acier, de roche et de terre. Je me tournais vers Magellan avant de lui demander discrètement ce qu'il faisait. Il ne me regardait pas dans les yeux, comme il ne voyais rien:

"-ce sont des mineurs, il sont condamnés à creuser sans jamais remonter à la surface...

Pas loin de nous, un bruit de chute interrompu un bref instant Magellan. Celui ci repris en soupirant :

"-jusqu'à ce que mort s'en suive....

Comme pour illustrer ses propos, deux dragons tira un troisième inerte. Les autres continuèrent sans faire quelques chose, ni même se retourner. Les humains nous attelèrent enfin après une bonne dizaine de minutes. Mon binôme se mit à tirer avant de me m'informer :

"-Il doit y avoir une trentaine de berlines.... Sa vas être lourd, rappelle toi de se que je t'ai dit ce matin...

Nous marchions à l'unisson, afin de le guider, j'avais eu l'idée de garder un contact avec lui, son épaule était coller à la mienne. Les berlines étaient de plus en plus lourdes... Je continuais à tirer lorsqu'une masse qui me semblait familière se tourna vers moi.

Je reconnaissais la cicatrices à la gueule du dragon de roche. Il me regarda un instant, la surprise dans les yeux. Il s'agissait de Crocodile. J'avançais sans réellement le regarder. J'avais pitié pour lui, lui ne me quitter pas des yeux.

Des larmes couler entre le logo de mes joues, c'était ma faute... Ma faute si il était comme ça, condamné à être ainsi... lors d'un moment de pose, je me coucher, le coeur gros... Je cachais mes larmes, maintenant j'avais réelment un objectif : sortir d'ici, avec Crocodile et Gloria si elle était la.

Magellan c'était coucher sur le flanc, essayant de calmer sa respiration. Après quelques minutes, deux coups sur les berline nous fîmes sursautais: nous nous relevions et continuions à marcher....

Au bout de plusieurs longue heures dans cette mine poussière et humide, j'entendis mon binôme tousser, tousser de plus en plus. Jusqu'à finalement s'effondrait. Il avais de l'écume autour de la bouche et respira très douloureusement.

J'entendit de l'agitation dans la grotte, il falais absolument pas que ces bipèdes l'emmènent! Je le pris part le cornes le tira en lui criant de se lever

Je priais pour qu'il ais suffisamment de force pour se lever. Quelques autres dragon me regardais faire sans broncher. Je lui tirais les cornes, les épines dorsales, les ailes.

Il me répéta sans cesse de le laisser, qu'il n'avait pas le choix. Je refusais de l'écouter et le redressa moi même... Juste à temps: les dragons qui tirer les cadavres était pratiquement arriver.

En fin de soirée, Magellan était perplexe, il me demanda timidement:

"-pourquoi m'as tu relevé? Je ne comprends pas...normalement, tu n'aurais pas du... Tu aurais du me laisser....

"- vivre n'est pas un choix.... Mais une chance... Il ne faut pas baisser les bras aussi rapidement... Je n'aurais pas pu restais l'esprit tranquille en sachant que mon binôme serai passer de l'autre côté...

Je vit le dragon de terre sourire, ému et certainement plus qu'heureux : il passa son cou sous le mien et lia sa queue à la mienne. Il repris tous bas :

"-Merci.... Je n'arrive pas à trouver le bon mot pour te remercier... j'espère que tu t'en sortira jusqu'à la prochaine fois... Je ne me suis jamais senti aussi bien avec un autre dragon...

La nuit tomba assez vite, je regagnait mon enclos. En passant dans les couloirs,  j'entendis de nombreux chuchotement, croisait de nombreux regard hautain ou intrigué.

Bristol était coucher au milieu de l'enclos. Lorsqu'il leva les yeux sur moi, il me dévisagea en affirmant sur un ton de mepris:

"-Je n'est jamais vu un dragon aussi altruiste.... Tu n'a donc rien appris ?

"-quoi! C'est parce que je l'ai aider que tous le monde me regarde comme ça! Je n'ai que ce qui me semble être juste!

"- la n'ai pas le problème ! Un combattant n'a pas de pitié pour les autres

"- ÇA N'EST PAS LA MÊME CHOSE! C'est un dragon de mon côté... Un alier... pas un enemis...

Bristol baissa la tête en soupirant:

"- Tu n'as donc rien compris... Si tu montre de la pitié pour un autres, tu est foutu! Tu rencontrera des dragons qui seront eux aussi dans la galère, il te supplierons d'arrêter et profiterons de ta naïveté pour t'arracher la gorge

"- mais c'était différents !

Je me reçu un coup de griffes près de l'oeil. Bristol se mit debout droit comme un I, son regard glacé dans le mien, avant de me dire sur le même ton :

"- Si au contraire... Car le jour tu te trouvera face à un dragon de ce genre, tu ne te méfiera pas, et il te tuera

Mercure s'avança vers sa porte:

"- Il n'a pas tout à fait tord petit... Ton action était remarquable... Très remarquable même... Très peut de dragon aurais fait ça...

"-Ne l'encourage pas Mercure!

"- Bristol, laisse moi finir... Cependant petit... n'oublie pas ce que tu est... Et quelles sont les règles de ta conditions... tombe par exemple sur un dragon des ondes, ou un dragon un peut trop observateur, et tu tombera entre ses griffes...

Je baissait la tête... Je comprenais mieux cette mentalité proche de la barbarie : la crainte des outils de l'adversaire, la crainte des faiblesses des sentiments... Bristol parti à nouveau se coucher... Je me couchait dans un coin.

Je ne pouvais pas me faire à l'idée de laisser les autres ainsi.... Après tous... Nous sommes tous dans le même pétrin. ... Non?

les royaume de ter (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant