Chapitre 8 {corrigé}

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PDV Draco :

Il s'approcha toujours plus de la jeune femme, il voulait voir son expression face à sa révélation et il détestait par-dessus tout le fait qu'elle ne le regardait pas. Il leva sa main à son capuchon, mais celle-ci le retint par le poignet.

- Ne fait pas ça s'il-te-plaît, chuchota-t-elle, lui serrant encore plus le poignet de sa main si frêle.

Il passa son autre main sous le capuchon sans pour autant le relever, et caressa doucement sa joue.

- Sache juste que Draco Malefoy aimait et aime toujours Hermione Granger, je suis désolé, s'excusa-t-il.

Il redoutait sa réaction, mais il avait été obligé de le lui dire, il le savait, cela la détruirait, mais il ne pouvait garder cette information pour lui, c'était trop douloureux.

- J-je vois, bafouilla-t-elle, saches toi aussi que, Hermione était une amie à moi, et elle m'avait confié qu'elle était follement amoureuse de Draco Malefoy, je suis sincèrement désolé Marc.

Un frisson parcourut l'échine du jeune serpentard. Alors Hermione l'aimait, elle l'avait toujours aimé ? Mon dieu, c'était impossible, il ne pouvait y croire. Une larme de bonheur coula le long de sa joue, il s'avait qu'elle n'était plus là, mais, savoir qu'elle avait été amoureuse de lui était tellement revigorant, inespéré, irréaliste.

- Je lui dirais, soupira-t-il, feignant le désespoir. J'espère que tu t'en remettras. On se revoit à la prochaine réunion ?

- O-oui, bafouilla-t-elle encore.

- Très bien, bonne journée alors, lui souffla-t-il en embrassant délicatement le haut de son capuchon.

Draco sortit de la pièce le sourire aux lèvres, il salua Ginny qui venait voir son amie et sortit prendre son balai pour rentrer chez lui, enfin, l'endroit où il vivait. Il se sentait tellement bien, volant au-dessus des arbres, le cœur léger. Rien au monde ne pourrait gâcher sa bonne humeur, ou peut-être avait-il pensé trop vite...

En arrivant devant la fenêtre de sa chambre au chaudron baveur, il entendit des cris venant de l'extérieur. Il ne prit même pas la peine de regarder, il avait compris, ils étaient là. Il prit sa valise déjà faite et partit après avoir laissé les quelques gallions qu'il leur devait pour la nuit. Il enfourcha à nouveau son balai, mais cette fois-ci, son cœur battait très vite, sous l'effet de l'adrénaline. Il se jeta un sortilège de désillusion pour passer inaperçu aux yeux de tous et s'envola dans les cieux, cherchant dans sa tête un endroit convenable pour y séjourner. Il se rappela ce qu'il avait décidé la veille, vivre parmi les moldus. Il partit donc dans une forêt afin de transplaner. Il choisit alors d'aller vivre pas très loin de Londres, dans la banlieue. Là où personne ne viendrait le chercher. Il se promenait dans la rue d'un petit village dont il ne connaissait pas le nom, cherchant un endroit à louer ou autre. Ce fut là qu'il l'a vit, cette maison abandonnée, cachée derrière de grands immeubles, elle était parfaite. Personne n'imaginerait le prince des serpentard habiter dans cette maison en ruine, pourtant ce fut exactement ce qu'il lui fallait. Il entra par la porte grinçante, baguette levée, lumos enclenché. Il regarda face-à lui et aperçu dans la pénombre, un long couloir menant à une seule et unique porte. Il s'avança, méfiant, tourna lentement la poignée, et se glissa à l'intérieur. A peine eu-t-il fermé la porte derrière lui, qu'il se fit stupéfixier. Il ne pouvait plus bouger, et ne pouvait qu'entendre des pas se rapprocher de lui. Le polynectar n'avait toujours pas fini de faire effet, ce qui le rassura énormément.

La personne qui s'approcha de lui s'arrêta dans son dos et se mit à tourner autour de lui. Draco ne pouvait pas voir de qui il s'agissait car elle était encapuchonnée. Après quelques minutes d'observation, le sorcier enleva sa capuche et Drago fut encore plus stupéfié qu'il ne l'était déjà. Il ne pouvait y croire, c'était impossible, il ne pouvait pas être là, alors que tout le monde pensait qu'il était mort. Pourtant sa vue ne lui faisait pas défaut, il en était sûr à cent pour cent. Étant toujours sous l'emprise du maléfice, le sorcier en face de lui ne pouvait savoir quelle était sa réaction, ce qui rassurait un peu notre cher Draco qui, s'il n'avait pas été pas stupéfixié, serait en train de trembler, tellement il était sous le choc. Son ex pire ennemi était là, face à lui, le regardant droit dans les yeux. Celui-ci se décida enfin à lever le sort, et Draco s'effondra sur le sol. Le brun n'avait toujours pas reconnu la personne en face de lui et ne comprenait pas sa réaction.

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