♫ Baby queen - want me ♫
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A chaque fois que mon regard croise celui de ma soeur jumelle, je ne peux m'empêcher de chercher nos points communs. Je sais qu'elle fait de même. Passer dix-huit ans à ignorer l'existence de l'autre, le découvrir un beau jour grâce à une certaine blonde vénitienne, et se rendre compte que la personne censée vous ressembler, être pareille, être sa moitié, est enfaite le contraire de soi, physiquement et mentalement.
L'une, grande, mince, les cheveux courts et bruns, les yeux bruns, affectionnant particulièrement les bottes en cuir et les shorts en jean, munie d'une vision du monde simple, manichéenne, et un air renfrogné au visage. L'autre, petite, pulpeuse, les cheveux noir de jais longs et les yeux bleus, une obsession pour les tournesols et les perfectos en cuir, pardonnant leur père et Théo Raeken d'avoir été des psychopathes, et un sourire rayonnant aux lèvres. Vous avez le tableau ? Eh bien, c'est nous. Malia Tate et Alicia Hale. Soeurs jumelles.
Ça fait un an que nous connaissons la vérité, et nous n'avons pas encore réussi à briser la glace. Malia me repousse souvent. Je pense qu'elle m'en veut d'accepter Peter, de porter son nom, mais surtout, d'avoir été celle que Talia Hale a décidé de garder. Celle qui a connu sa famille biologique au temps où elle comptait plus de quatre personnes. Je la comprends, je crois, même si je ne sais pas laquelle de nous deux à eu le plus de chance dans la vie.
Revenons sur Terre, USA, Californie, Beacon Hills High, toilettes des filles. Oui, toutes ses pensées me viennent pendant que je me lave les mains, regardant via le miroir Malia, qui nous détaille avec cet air renfrogné qui lui va si bien, notez l'ironie.
- Enfaite, on se ressemble quand même un peu, dis-je avec un léger sourire.
Malia fronce les sourcils, peu convaincue.
- On a le même teint, la même forme de visage, d'yeux et de lèvres.
- C'est le côté mexicain, merci Desert Wolf.
J'hausse les épaules avec un sourire crispé, comme pour dire "pas d'chance d'avoir une mère tueuse en série". Malia baisse son regard sur la robe que je porte sous mon perfecto.
- T'en as jamais marre des tournesols ?
- T'en as jamais marre des shorts ?
On échange un regard un brin complice, et je me mets à penser que mes efforts commencent enfin à porter leurs fruits.
Lydia sort d'une des cabines et je me tourne vers elle, comme un tournesol suivant le soleil. Je souris de façon plus distraite que d'habitude alors qu'elle secoue légèrement ses cheveux en se lavant méticuleusement les mains. Je sais que ça fait très stalker dit comme ça, mais je n'arrive pas à fonctionner autrement. Quand Lydia est là, il faut que je puisse la regarder, la toucher, entendre sa voix. Quand Lydia est là, c'est tellement plus facile de contrôler mon côté coyote. Quand Lydia est là, me sourit, je pourrais faire tout ce qu'elle veut. J'aimerais pouvoir lui dire tout ça, lui avouer que je ne veux pas être son amie mais que je souhaite plus que tout l'embrasser.
Je sais, ça fait pitié. Je n'ai aucune chance, ne serait-ce que j'ai des seins au lieu d'une bite.
Il y a encore un an, cette vérité me rendait malade pendant des jours, mais maintenant, je l'accepte. Je me contente d'être ce qu'elle voulait. Son amie, son assistante ou son chihuahua s'il le faut.
Par je ne sais quel miracle, très peu de gens ont remarqué mon intérêt pour elle.
On sort des toilettes pour aller vers les casiers. Près du mien, deux de mes personnes préférées dans ce monde discutent. Je sautille jusqu'elles.
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SUNFLOWER HEART || lydia martin (terminée)
FanfictionDix-sept. C'est le nombre de muscles qu'on utilise pour sourire. Dix-sept muscles peuvent éclairer la journée d'une personne. Dix-sept muscles peuvent exprimer ou cacher mille et une émotions. Dix-sept muscles peuvent faire tomber amoureuse Lydia...