Chapitre 367 🖋

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Narration Danielle :

Lorsque j'ouvre les yeux, mon visage est à quelques centimètres du sien. Je souris attendrie. Ken dort comme un bébé. Sa bouille adorable, ses cheveux en batailles, la façon dont il se positionne. Pour être honnête, je pourrais l'observer des heures. Je me redresse légèrement à l'aide de mon coude et jette un coup d'œil au réveil digital qui se trouve sur la table de nuit. Ce dernier affiche onze heures cinquante trois. Mes doigts viennent alors caresser le torse de mon petit ami. Je mors ma lèvre inférieur en repensant à notre folle nuit d'amour. Mon sourire s'élargit de plus belle. Avec lui, je me sens tellement vivante. Il me rend heureuse et ce sentiment là, je le souhaite à tout le monde.

- Bonjour toi.

Sa voix rauque du matin me coupe de mes pensées. Ses yeux se plissent à cause de la lumière soudaine quand il vient caresser ma joue à l'aide de sa main.

- Bien dormi ? demandé-je.
- Comme un bébé.

Il me dépose un baiser sur les lèvres. Si je m'écoutai, je pourrai passer la journée ici avec lui, dans ce lit. Malheureusement, ce n'est pas au programme. Demain nous rentrons à Paris alors je compte bien profiter de cette dernière journée comme il se doit.

- Il est midi, je crois qu'on devrait se lever.
- Déjà ? s'étonne-t-il en tournant légèrement sa tête vers le réveil. Et mon câlin du matin ?
- Toujours plus, hein ? souris-je.
- Avec toi, j'en ai jamais assez.

Ses lèvres effleurent les miennes avant de venir m'embrasser à nouveau. Je sens que les choses peuvent dégénérer à tout moment. Continuer ? Arrêter ? Je me détache de lui et me redresse dans la foulée.

- Arrête ça, tu veux ?
- Quoi ? Mon charme naturel t'envoûte, c'est ça ?

Je roule des yeux, amusée. Il m'épuise.

- T'es beaucoup trop fort à ce jeu là.
- Je me défends plutôt bien, c'est vrai, mais tu es une adversaire redoutable.
- J'aime te l'entendre dire.

Ma bouche claque une dernière fois sur la siennes avant de sortir des draps pour enfiler un bas de sous-vêtement ainsi que qu'un peignoir. Ken se motive à son tour et enfile un boxer, ainsi qu'un short de sport et un t-shirt. Lorsque nous sortons de la chambre, le rire de Lisa se fait entendre, ce qui nous pousse à sourire, intrigués.

Arrivés au rez-de-chaussée, une odeur de crêpes s'empare de nos narines. Ma meilleure amie est derrière les fourneaux, une poêle à la main, tandis que Luca est assis à côté d'elle, sur le plan de travail.

- Ça sens bon ici !
- Pendant que certains font la grasse matinée, d'autres s'occupent du petit déjeuner, me taquine Luca.
- Des Pancakes ? demande Ken.
- Oui, j'avais envie de manger quelque chose de sucré. Ça ne vous dérange pas ? grimace Lisa.
- Non au contraire ! dis-je, emballée.
- Helene m'a appelé il y a vingt minutes, m'informe mon cousin. Elle dépose Nino chez tes parents à quinze heures. Elle aimerait qu'on soit là.
-  C'est une bonne idée, on pourra leur dire au revoir comme ça. Elle doit être surexcitée à l'idée de partir pour les Maldives !
- Ça, j'en doute pas une seule seconde. Du coup, on mange est on n'y va, c'est bon pour vous ?
- Parfait ! acquiescé-je.

Lisa met la poêle à tremper dans l'évier avant de rejoindre la grande table. Luca y a déjà positionné un tas de bonnes choses à manger. J'ai beau profiter du moment, je réalise avec tristesse que dans quelques heures, ils seront tous loin de moi...


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Égérie (Partie II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant