-Je n'arrive pas à croire de ce que je m'apprête à faire...
Le soldat lâcha son sabre. Ses yeux gris ne quittant pas les prunelles jumelles de son interlocuteur.
Il se dirigea à pas prudent vers le pirate tout en parlant :
-Si vous suivez certaines restrictions. Je promet de partir très loin d'ici. Sans retour. Et...
D'un geste rapide du pied, il envoya son sabre à terre tout droit vers le pirate.
-Je vous donne mon sabre pour prouver ma bonne foie.
Un ange passe.
Le soldat était sur le point de réitérer son engagement, mais Law l'arrêta. Quittant sa position offensive pour une posture plus naturel, il garda toutefois son sabre en main.
La lame scintillante de Kikoku reposait à présent sur son épaule. Menace verticale.
-Je dois dire que je suis assez surpris...
Le regard gris de Law restait grave malgré son ébriété persistant.
-Je t'écoute. Quels sont tes restrictions ?
-Qu'importe l'action que je vous proposerais. Vous vous devez d'accepter.
-Ta restriction est qu'il n'y a plus de restriction ?
-Oui. Vous acceptez ?
-Tout dépend. Tu compte encore me demander de concéder à un suicide assisté ?
-Non. Je promets que vous ne risquez aucun sévices. Physique du moins.
-C'est très rassurant.
-C'est ma seule condition. Ou on peut s'entre tuer si vous préférez. Cela semblait si bien parti.
-J'ai ton sabre. Je serai avantagé dans cette alternative.
-Vous pensez véritablement que c'est mon seul atout ?
Law arque d'un sourcil captant le sous entendu.
Il soupire de fatigue, de dépit, et donc de résignation.
-Bien j'accepte.
-Choisissez vérité.
Un deuxième ange passe.
-....Quoi ?
-Votre action, est de choisir vérité.
-C'est déloyale.
-C'est les règles.
-Règles qui changent toute les deux minutes.
-Cela n'enlève en rien à leurs autorités absolues.
Law soupire de nouveau.
Si le soldat se risquait à la conjonctivite. Law pour sa part aurait imitait tout aussi bien une hyperventilation.
-Quel est votre question ? Et je vous préviens si vous comptez me demander un fétiche vous risquez d'être surpris.
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A cœur ou verre
Fanfiction- Eh bien ! m'a-t-il dit, à quoi pensez-vous donc ? - Je pense, ai-je répondu, que je ne penserai plus ce soir. [Extrait "Du dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo] Car c'est la discussion d'un condamné et d'un soldat. Autant y méler vérité et b...
