Un p'tit chat sur un toit...

Chapitre 2

NDA : Merci !

Il fallait bien que je commence ce chapitre deux par ce petit mot dans lequel j'essaie de condenser toute la gratitude que j'éprouve pour vous ! Un chapitre, on est déjà à plus de cent vues, c'est juste énorme ! Merci aux personnes qui ont partagé sur leurs murs mon  profil ! Vous êtes vraiment des amours ! Je suis très heureuse d'être tombée sur des personnes formidables comme vous qui ont le pris le temps d'encadrer la noob que je suis !

Bref, je vous laisse !

Passez un miraculeux moment en compagnie de Ladybug et Chat noir !

🐞🐞🐞

Ladybug allait le tuer.

Chat noir en frissonnait d'avance de peur en courant sur les toits de Paris à la recherche de Volpina - qui d'autre qu'elle aurait pu avoir créé cette terrible illusion ? - . Sa lady savait se montrer terrifiante lorsqu'elle le voulait. Et rien qu'à l'idée de lui avouer ce qu'il venait de se passer, le jeune homme tremblait de peur.

Il était resté un instant statufié dans la ruelle lorsqu'il avait compris que la jeune fille qu'il avait tenu dans ses bras n'était qu'une illusion. Dans sa tête, tout s'était effondré à ce moment-là. Car au-delà de la réaction de sa lady, les conséquences de sa bêtise allaient sans nul doute être terrible. Le Papillon connaissait son identité. A travers les yeux de Volpina, il l'avait sans aucun doute percé à jour. Chat noir aurait voulu se leurrer, se dire que Volpina était peut-être restée à l'écart de son illusion. Mais ça n'aurait pas été logique. Pourquoi lui tendre un piège si élaboré si ce n'était pas pour découvrir son identité secrète ?

Chat noir s'était fait piéger comme un bleu. Il n'avait pas supporté le regard de Plagg. Alors il s'était transformé à nouveau et maintenant, il courrait sans but sur les toits de Paris, comme dans l'espoir de réparer le mal qu'il venait de causer. Mais celui-ci était déjà fait. Le Papillon savait que sous le masque de Chat noir se cachait Adrien Agreste. Le jeune homme ne pourrait plus être le porteur du miraculous de la destruction. Il allait devoir le rendre à sa Lady. Pour la sécurité de Paris, mais aussi pour la sienne. Car désormais, plus aucun masque n'empêchait le Papillon de s'en prendre à sa forme civile.

Pire, il allait devoir renoncer à sa Lady. Il ne pourrait même pas lui dire qui il était, sous peine de la mettre en danger elle aussi. Chat noir savait que s'il voulait la protéger une dernière fois, il fallait qu'Adrien Agreste reste un inconnu dont elle voyait parfois le visage sur une affiche. Et qu'il ne devienne surtout pas l'identité civile du coéquipier qu'elle semblait malgré tout affectionner. Il devait l'écarter de lui afin qu'il ne devienne surtout pas une monnaie d'échange pour le Papillon.

Il finit par amèrement saisir son cat phone et par composer le numéro de sa Lady.

- Ladybug, avait il dit d'une voix qui se voulait assurée. Lila s'est encore fait akumatisé. Rejoins-moi dès que tu peux.

Le jeune homme referma le clapet de son bâton. Il ne savait pas s'il avait vraiment envie que Ladybug vienne le rejoindre pour une fois.

De son côté, Marinette s'apprêtait à se transformer. Il était deux heures du matin. Elle devait aller relever Chat et effectuer sa ronde jusqu'à six heures du matin. Quatre heures de rondes chacun chaque nuit. C'était ce dont elle avait convenu avec Chat noir. Ils restaient tous les deux éveillés jusqu'à vingt-deux heures. Puis, tandis que l'un allait se coucher, l'autre se transformait et prenait les quatre premières heures de rondes jusqu'à deux heures du matin, heure à laquelle où ils échangeaient leurs rôles. Ils avaient convenu tous deux qu'à partir de six heures, suffisamment de personnes étaient éveillées pour que l'alerte soit lancée en cas d'Akuma.

Elle bâilla. Son lit lui manquait déjà. Mais son travail de super-héros l'appelait. Un "Tikki transforme moi !" plus tard, elle bondissait sur les toits de Paris, échauffant ses muscles encore engourdis par le sommeil. Elle s'offrit quelques instants pour sentir toute la liberté que lui offrait son costume. Ses mouvements étaient fluides, précis, surréaliste. Le miraculous lui permettait une liberté de mouvements qu'elle n'aurait jamais pu acquérir en tant que Marinette. Elle voltigeait dans les airs, suspendue à son yoyo.

Revigorée par le vent doux sur son visage. Elle finit par se poser sur le toit où aurait dû l'attendre Chat Noir. Ne le voyant nulle part, son visage s'était fermé. Lorsque l'un d'entre eux manquait à l'appel, cela n'annonçait jamais rien de bon. Elle ouvrit son yoyo, vit une notification d'un appel manqué et d'un message vocal sur l'écran de verre. Elle posa son doigt sur l'écran de verre avec appréhension et porta son yoyo à son oreille.

Ladybug soupira lorsqu'elle écouta le message de Chat Noir. Encore Lila. Cette fille était exaspérante. Réellement. La jeune super héroïne à pois remis l'écran de son bug phone devant ses yeux bleus, et géolocalisa Chat noir. Une fois qu'elle eut pris connaissance de la position de son partenaire, elle lança son yoyo habilement et se dirigea aussi vite que possible en direction de celle-ci.

Elle espérait que Volpina se laisserait battre aisément. Elle n'avait pas envie d'un combat épique ce soir. Sa journée avait été longue, et la porteuse du miraculous de la coccinelle avait envie de l'achever par une patrouille tranquille sur les toits de Paris. Mais au-delà de ce sentiment d'ennui qui l'envahissait à l'idée d'un futur et éreintant combat, Ladybug était dérangée par la voix de Chat noir dans son message. Il semblait inquiet. Sa voix n'avait pas son assurance habituelle. Son partenaire n'avait même pas daigné glisser un de ses agaçants jeux de mots. Et ça, c'était réellement inquiétant. Et s'il s'était passé quelque chose de grave avec Volpina avant qu'il ne puisse envoyer son message vocal ?

Ladybug secoua la tête. Elle se faisait des idées. Peut-être que Chat noir avait simplement eu une dure journée lui aussi. Il devait avoir ses problèmes lui aussi. Des soucis dans sa vie civile. Ladybug avait un peu de mal à imaginer quels genres de problèmes pourrait avoir quelqu'un comme son chaton. Lui qui était toujours à se rire du meilleur comme du pire. La jeune super héroïne songea que ce n'était pas la première fois qu'elle se demandait si Chat noir était réellement heureux dans sa vie. Elle s'interrogeait parfois sur la bonne humeur de son partenaire. Il semblait si heureux lorsqu'il était Chat noir. Il avait été immédiatement ravi de son rôle de super-héros, comme s'il s'agissait pour lui d'une délivrance. La jeune fille soupira. Elle se posait trop de questions. La vie civile de son partenaire ne la regardait pas. Elle ne devait pas s'intéresser ni de près ni de loin à qui se cachait sous le masque de Chat noir.

Ladybug s'approchait toujours plus de la position de son coéquipier, essayant de se convaincre toujours plus que la voix étranglée de son coéquipier n'avait rien à voir avec l'apparition de Volpina.

Rien à voir...