Inazuma Eleven, plus tard

Chapitre 67

  Axel et Caleb discutèrent pendant un bon moment avant que le blond regarde sa montre.

– Oh, j'avais pas vu l'heure ! S'exclama-t-il.

Caleb regarda son portable : 22h.

– En effet.

– Je vais me faire tirer les oreilles. Fit-il en se levant.

Mais il n'avait pas fait un pas qu'il s'arrêta. Sa tête lui tournait énormément et il commençait à ne pas voir clair.

– Axel ? Ça va ? Demanda Caleb, qui avait vu son ami s'arrêter brusquement.

Axel se tourna vers son ami, complètement perdu.

– Je...

– Putain t'es aussi blanc qu'un vampire mec. Assied-toi, t'es pas bien là. Fit Caleb en pestant sur le fait qu'il ne pouvait pas se lever pour aider son ami.

Axel se rassit sur la chaise et attendit que ça passe.

Caleb, de son côté, était vraiment inquiet. Si Axel refaisait un malaise maintenant, il ne pourrait pas l'aider.

– Ça va mieux ? S'inquiéta le milieu de terrain blessé.

– Ça passe. Répondit Axel, d'une voix un peu tremblante.

– Tu veux que j'appelle une infirmière ?

– Non, c'est bon, ça va le faire t'inquiète.

– Oui, justement, je m'inquiète. Je te rappelle que je peux pas bouger de ce putain de lit Axel. Si tu refais un malaise, j'aurai pas l'air con moi.

– C'est bon, dans deux minutes j'ai plus rien.

– T'es sûr ?

– Je crois que je préférais quand tu t'inquiétais pas pour nous. Souffla Axel, amusé. Au moins tu n'étais pas tout le temps sur notre dos.

– C'est ça, moque-toi. Répondit Caleb sur le même ton.

Environ 2 minutes plus tard, Axel se releva.

– T'es sûr que c'est bon ?

– Oui Caleb. C'est bon.

– Tu comptes rentrer à pied chez toi là ?

– Comment tu veux que je fasses d'autre ?

– T'habite à l'autre bout de la ville... Réfléchit Caleb. Non, c'est hors de question que tu traverses la ville comme ça.

– Et comment tu veux que je fasse ?

– Appelle un taxi. Ça t'éviteras de refaire un malaise sur la route.

– Je vais pas appeler un taxi pour rentrer chez moi. Refusa Axel.

– Si te le fais pas, c'est moi qui le ferai. Et ne me tente pas, tu sais très bien que je suis capable de le faire. Contra Caleb en plantant son regard dans celui de son ami.

Axel soutint le regard de Caleb un moment avant de soupirer.

– Bon d'accord. Fit-il en sortant son téléphone. Je vais appeler un taxi.

– A la bonne heure. Fit Caleb en sortant lui aussi son téléphone.

Il ne voulait pas laisser Axel se balader seul dans les couloir de l'hôpital mais comme il ne pouvais pas bouger de son lit, il décida d'appeler quelqu'un qui pourrait le faire.

Il composa donc le numéro d'un de ses amis. Ce dernier décrocha au bout de quelques sonneries.

– T'as vu l'heure qu'il est Caleb ?! Qu'est ce que tu veux encore ?