Chapitre 52

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Célia sortit sur le toit de l'hôpital. Elle sortit son téléphone et le regarda longuement avant de l'ouvrir. D'un côté, elle n'avait pas envie de pardonner à son frère mais d'un autre, elle voulait avoir de ses nouvelles. Elle soupira donc et ouvrit son téléphone. Elle écouta ensuite les messages que son frère lui avait laissé. Elle commença par le plus ancien, il datait de juste après leur dispute.

« Célia, je suis désolé, vraiment. S'il te plaît rappelle-moi pour que je puisse m'excuser de vive voix. S'il te plaît. »

En entendant le premier message, Célia se dit que si tous les messages étaient comme ça, son frère avait sous estimé sa colère. Elle écouta donc celui d'après. Il datait du samedi soir.

« Salut Célia, je me doute bien que tu n'a pas envie de m'écouter et que tu n'es pas prête à entendre ce que j'aimerai te dire mais voilà, je te le dis encore une fois : je suis désolé. Vraiment, je me rend bien compte que depuis toujours, j'ai fait beaucoup de conneries avec toi, et te mentir une fois de plus fait partie des plus grosses. Même si tu n'as pas envie de me parler, il fallait que j'essaie de t'appeler. Lundi matin, je me fait opérer de nouveau de la jambe, je ne sait pas trop ce que je ferai après. Je t'appellerai lundi matin, je te laisse du temps pour réfléchir. Même si tu peux penser que je me fiche de toi, ce n'est pas vrai, j'aimerai que quand tu écouteras ce messages, tu sache que je regrette vraiment ce que j'ai fait. »

Quand le message fut finit, Célia se rendit compte que c'était plus de la déception et de la tristesse qu'elle ressentait à l'égard de son frère que de la véritable colère. Une fois de plus, il n'avait pas sut y faire. Mais il n'avait pas gagné non plus. Elle écouta le message suivant, qui datait du matin même.

« Salut Célia, c'est encore moi. Comme promis samedi soir, je t'appelle ce matin, je vais partir en opération dans quelques minutes. S'il te plaît, j'aimerai vraiment que tu sache que je regrette, je n'ai pas put fermer l'œil de la nuit parce que je pensait à toi et à combien je t'ai déçu et j'ai passé la journée d'hier à retourner notre conversation dans ma tête. Je comprend très bien ta réaction, mais j'espère que tu ne seras pas aussi bornée que moi et que tu me pardonneras ça. Je dois y aller mais je te le dis une dernière fois : je suis désolé. »

Quand elle eut finit d'écouter le message, Célia se dit que son frère devait vraiment s'en vouloir pour ce qu'il avait fait. Elle commença à lui pardonner mais continua à écouter ses messages pour être sûre qu'il ne changerai pas d'avis. Elle écouta donc le dernier message, qui datait d'il y a quelques minutes.

« Salut p'tite sœur, même si je me doutait que tu ne me répondrait pas, je suis un peu triste de devoir encore te parler à travers ces messages. L'opération s'est bien passée. J'ai put parler avec le médecin et il m'a dit que pour lui, il ne restait que 3 ou 4 opérations après. Cela ne veut pas dire que je serai guéri après ça mais au moins, ça sera déjà une grande avancée. Après ma dernière opération, idéalement, il faudrait que je reste un mois de plus en Amérique, mais je ne sais pas si je vais le faire. Si tu te demandes pourquoi, et bien la raison est toute simple : je voudrai pouvoir te parler en face pour m'excuser comme il faut et te dire combien je suis désolé. Et si il faut que je rentre maintenant au Japon, alors que mes opérations ne sont pas finies, pour que tu me pardonnes, je le ferai sans hésiter. Voilà, j'espère que quand tu écouteras ce message, tu comprendras que je ne suis qu'un imbécile de grand-frère qui croyait bien faire mais qui s'est trompé sur toute la ligne. Encore pardon petite sœur. »

Célia referma son portable après ça. Et une larme de tristesse coula sur sa joue. Maintenant, elle s'en voulait terriblement de lui avoir fait la tête. Et voilà qu'il était même prêt à abandonner ses opérations pour venir la voir. Elle ne voulait pas que Jude revienne au Japon tant qu'il n'avait pas finit ses opérations mais elle avait tout de même envie de le voir.

Inazuma Eleven, plus tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant