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Le 1 janvier 2050

" Les sujets sont demandés au réfectoire"

A peine entendis-je cette voix que je me levai en vitesse pour partir presqu'en courant vers le réfectoire, tandis que j'entendais encore ces grosses pouffes rigoler comme des anes.

En rentrons dans le réfectoire, je percutais quelque chose...ou plutôt quelqu'un. Je levais la tête et vis Mickael Silvenson et sa bande accompagné de Mélanie Moser (la pute) et enfin Thomas Adams.

Enfin bref le groupe de "populaire du camp"

Je grommelais un petit " désolée" et partis me servir avant de finir une fois de plus, au fond... toute seule.

En faite, cela ne me dérangeais pas tant que ça d'être seule. Comme on le dis " mieux vaut être seule que mal accompagnée". Car oui, la plupart des filles de ce camp sont des mauvaises compagnie. Et puis on va pas dire que je appréciée de toutes...

Enfin bref, je mangeai mon déjeuner en rêvassant un peu quand j'entendis la chaise en face de moi grincer, ce qui me fit immédiatement relever la tête.

"Salut"

Je me retournais pour voir si c'était à moi qu'elle s'adressait.

Elle se mit à rigoler suite à mon geste que j'avoue être complètement bête.

J'ai toujours eu du mal avec les gens. Ils disent tous que je suis une coincée parce que je prends très au sérieux cette histoire de OSIS et tout le tralala...le fléau. Et ceux qui venaient m'adresser la parole le faisaient suite à un pari ou un truc du genre.

Alors mon visage pris une autre forme que je connaissait parfaitement, son expression habituelle, c'est à dire pas d'expression. Neutre.

"Qui t'envoie" fus la première chose que je réussis à sortir.

Elle parut quelque peu étonnée par ma question, mais on me l'a fais plus coco.

" Je... personne m'envoie, j'me suis dis qu'on pourrais faire connaissance toi et moi et... voilà j'suis venue"

" Stop. Pourquoi tu viendrais me voir aujourd'hui après toutes ces années dans le même camp sans aucune parole et en plus alors que tu connais ma réputation dans ce camp?"

Mon ton restait neutre. Imperturbable.

Tellement qu'elle me semblait prise au piège.

" Je... Bon ok... je t'ai vu dans le couloir, quand ces filles ont parlées de ta mère et tout ça et j'me suis dis que ce serais sympa de venir te voir et-"

je ne la laissais même pas finir. Elle venait de toucher une corde sensible... la seule corde.

Je me levais les larmes au yeux avant de dire

" Je. n'ai. pas besoin. de ta pitié."

Puis je m'enfuit en courant vers les toilettes.

Je pleurais toute les larmes de mon corps, laissant tomber mon masque de fille "insensible"

Putain j'avais 19 ans et je pleurais toujours comme une gamine de 16 ans !

" Hey je suis désolée, je ne voulais que tu le prenne comme ça. Ce que je voulais dire c'est que je suis sûre que tu n'est pas la fille détestable dont tout le monde parle... je te comprend... ma mère est morte à ma naissance et je m'en suis toujours pas remise. Je sais ce que tu ressens. Je suis désolée..."

Je sais pas pourquoi mais j'ouvris la porte de ma cabine et sortis.

Bien-sûre, j'essuyais bien mes larmes avant. Il ne fallait pas qu'elle voit mon visage dans un moment de faiblesse.

" T'es pas obligée de me parler tu sais"

Je pensais vraiment ce que j'avais dis. Une amitié avec moi ne lui rapporterais que les foudres de 98 personnes ( bien-sûre je ne compte pas le personnel). Mais sa réponse me fis tiquer d'avantage.

" Et toi tu n'es pas tout le temps obligé de garder ce masque d'impassibilité"

Je me mis à rire nerveusement. C'était terrible comme situation quand même!

Encore plus lorsqu'elle se mit à rire avec moi.

Nos rires devenaient vrais et surtout très fort. C'était étrange en fait mais agréable...

" Moi c'est Naomie... Naomie Leroy, à ton service très chère" dit-elle d'un ton exagéré.

" Et moi Hanna Logan, c'est un plaisir d'être en votre charmante compagnie" dis-je avec le même ton.

Nous sortîmes des toilettes. J'avais une sensation que je n'avais pas senti depuis mes 11 ans:

J'étais heureuse.

Nous allâmes jusqu'au jardin où tout le monde se rassemblais après manger. Mais moi je n'y allais jamais. Si pour les autres c'était comme une sorte de havre de paix pour rire et s'amuser, pour moi c'étais comme un enfer où certaines bécasses auraient l'occasion de m'humilier en publique.

J'en avais marre d'être faible dès qu'on parlais de la mort de ma mère. On l'appelais " la folle" pour une rumeur qui courait sur le fait qu'elle voulait démontrer quelque chose de faux sur OSIS.

Je ne comprend pas trop.

Bref, nous arrivâmes dans cet enfer. Naomie vit que je n'étais pas très à l'aise dans cet endroit.

"Hey ça va?"

"Je... oui je me sens juste un peu mal... sûrement à cause du repas. Rien de grave j't'assure."

"ok bon bah, vient on va se poser sous cet arbre"

je la suivis sans protester. On s'assit et on se mit à parler de tout et de rien.

" Au fait, t'as pas d'amis du coup? enfin! je veux dire là par exemple, tu irais pas avec tes autres potes?"

Un silence assez gênant pris place. OK. Mais enfin elle répondit, quoique un peu gênée.

" Enfaite je trainais avec les filles que tu vois là bas"

Elle pointait le groupe de Mélanie Moser. NOOOON j'y crois pas!

" Arrête de faire cette tête. Je sais que c'est LA bombe du camp mais elle n'est rien d'autre qu'une pétasse assoiffée de mecs"

Je me mis à rigoler. c'étais pas tous les jours qu'on avais une personne qui partageait le même avis que soi. Surtout dans mon cas.

" Elle ont monté un coup contre moi pour me ridiculiser devant les BG du camp. Toi même tu sais: Mickael et Thomas. Et puis ça leur a pas plu et ils m'ont défendu... en quelque sorte... "

" Wah la pouffe" j'ai pas pu m'en empêcher.

" C'est pas tout, j'me suis enfuis parce que j'avais trop honte de jouer les victimes alors que c'est pas mon genre."

"Les sujets sont demandés pour des tests, ceci est un cas d'urgence!"



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Salut!

Voici le premier chapitre

j'espère que ça vous a plu😉🙂

❤❤❤❤❤

TRAQUÉSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant