Chapitre 2

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Les rayons de soleil venaient tout doucement pénétrer dans la chambre et caresser mon visage endormi. J'ouvre lentement les yeux légèrement aveuglés par la lumière du jour.

Je me lève de ma position allongée et m'assieds sur mon lit. J'attends patiemment l'infirmière qui viendra me faire toilette ainsi que me donnait mon petit-déjeuner.

Je profite de cette attente pour regarder l'heure et la date d'aujourd'hui. J'allume mon téléphone portable pour constaté que nous étions le sept juillet et qu'il était 8h47.

J'en profite également pour consulter mon téléphone portable:                   

Je n'avais aucun message.

C'est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous.
Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu'un cherchait à vous joindre, à vous parler, à vous aimer. Nous vivons à présent avec cet objet qui matérialise notre solitude...

Je repose alors mon portable sur ma table de chevet et dirige mon regard vers la fenêtre.

Il faisait beau. Le ciel était bleu céruléen et un jaune profond entourait l'horizon matinal.

Les doux rayons commençaient à éclairer toute la ville. Les infirmières qui ayant oublié de refermer les fenêtres hier soir, laissait la légère brise du matin pénétré dans la pièce. Je frisonne un peu de froid et décide de me recouvrir un peu avec ma couverture.

Comme chaque matin tu écris un peu pour oublier tes peines et ta cruelle destiné.
C'était une infirmière qui se nommait Cécile qui t'avait conseillé d'écrire. Elle t'apportait assez régulièrement des carnets à motif.
C'était une des seules infirmières qui prenait soin de toi.

Tu te penches alors afin d'ouvrir ton placard et atteindre ton carnet. Tu feuilletait ce dernier jusqu'à tomber sur une page blanche.

Tu avais beaucoup de carnet identique à celui que tu avais actuellement en main dans ton placard. Tu en avais déjà fini cinq d'entre eux.

Tu étais très reconnaissante envers Cécile pour toute c'est petite attention qu'elle te porte mais tu ne pouvais malheureusement pas lui rendre l'appareil même si elle ne voulait rien en retour appart ton bien-être.

Tu pris un stylo et tu commences à écrire :

"Aujourd'hui encore c'est une belle journée. Mais comme chaque jour je ne peux pas en profiter, comme chaque jour personne ne m'a téléphoné, comme chaque jour personne n'est venu, comme chaque jour Gon n'est pas là...Aveuglé par l'amour que je lui portais, je l'ai laissé me tuer de l'intérieur. Il ni eut plus rien en moi, même pas la brise d'une lueur d'espoir... Mais peu importe d'avoir le coeur en miettes. Après tout, on fait bien du cristal avec du sable non ."

Sur cette dernière phrase tu refermes ton carnet et le repose sur la table de chevet.

"J'espère un jour te revoir Gon, ne serait-ce que cinq minutes seulement..." Pensa-tu tristement.

Soudain trois coups retentir à la porte ce qui m'arrache de ma transe. Tu murmuras un léger "entrée" sachant que ça ne serait qu'une infirmière. Elle entre et tu pus constater que ce n'était que Cécile.

《Bonjour (Y/n) ! Dit-elle joyeusement.

- Bonjour Cécile. Lui réponds-tu tristement en tordant un léger sourire sur ton visage.

- Bon alors pour commencé cette belle journée je t'emmène à la douche ! S'exclame-t-elle.》

Avec ça elle t'aida à t'installer sur ton fauteuil roulant et t'emmène en direction des douches de l'hôpital.

Gon x Reader Illusion 💤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant