Chapitre 5

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Tu te réveillas doucement secouer par quelqu'un. Tu grimaças un petit avant de lentement ouvrir les yeux, rencontrant les beaux yeux amande de Cécile. Elle te sourit chaleureusement tout en t'aidant à te relever. Tu lui souris à ton tour, impatiente de partir.

« Bonjour Cécile ! La saluas-tu chaleureusement.

- Bonjour (Y/n), prête pour partir ? Te demanda-t-elle même si elle connaissait déjà ta réponse.

- Oui ! Lui réponds-tu enthousiaste à l'idée de partir.

- Bon vient je vais t'habiller. T'informa-t-elle.

Elle t'aida à te lever du lit afin que tu sois assise. Elle prit un simple jean bleu et un pull noir. Pendant qu'elle t'aidait à les enfiler tu pus remarquer une valise grise et un sac du même motif derrière elle. C'était donc bien réel, tu n'étais pas entrain de rêver. Quelques larmes commençaient à perler dans tes yeux. Cécile du le remarquer car elle vient tout de suite les essuyer avec le dos de sa main.

- Oui c'est bien réel (Y/n) ne t'en fais pas désormais tu seras toujours libre d'aller et partir où tu le souhaites. Dit-elle chaleureusement en te serrant étroitement dans ses bras.

Tu la serras en retour tout en enfouissant ton nez dans son cou. Sans Cécile tu n'en serrais peut-être pas là, tu ne la remerciera jamais assez pour tout ce qu'elle à fait pour toi. Et encore maintenant elle te soutiens à son propre détriment.

Elle jeta un coup à sa montre avant de déclarer :

- Leolio doit nous attendre en bas dépêchons-nous. Dit-elle en te portant jusqu'à ton fauteuil roulant.

Elle posa le sac sur les cuisses et elle tira la valise de l'autre tandis qu'elle poussait ton fauteuil à une main. Vous traversèrent le long couloir stérilisé pour enfin atteindre l'ascenseur. Elle cliqua sur le bouton et vous attendit patiemment son arrivée. Après quelques minutes d'attente les portes s'ouvrir, et vous montèrent.

Cécile appuya une seconde fois sur le bouton afin d'atteindre le rez-de-chaussée. Et les portes s'ouvrir. Tu identifias rapidement Leolio près de l'administration, remplissant probablement des papiers afin qu'il puisse vous emmener avec lui.

Cécile lui fit un petit signe rapide de loin afin de le prévenir que vous étiez descendu, ce à quoi il répond par de grands gestes et d'un grand sourire attirant l'attention de tout le personnel autour, ce qui te fait gagner un rire à toi et Cécile. Les portes coulissantes s'ouvrir et vous purent passer. Elle s'essaya sur un petit banc à l'entrée de l'hôpital tout en rapprochant ton fauteuil roulant d'elle afin qu'il ne puisse pas lui glisser des mains.

- Leolio t'a dit ou est-ce que nous irons ? Demandas-tu.

- Non pas encore il m'a dit que ça sera une surprise en revanche. Te répond-elle toute souriante.

- Bien j'attendrai dans cas. Lui réponds-tu en souriant à ton tour.

- J'aime beaucoup la fraîcheur du matin Leolio à bien fait de nous faire faire le trajet le matin d'autant plus que le train est bondé l'après-midi. T'informa-t-elle.

- Oui c'est vrai en plus ça aurait été galère avec un fauteuil roulant. Lui dis-tu.

Soudain Leolio se dirigea rapidement vers vous deux, ungrand sourire aux lèvres.

- Hey les filles ! J'ai enfin réussi à avoir ta garde (Y/n) ! D'ailleurs il faudrait la changer cette vieille peau de vache à l'accueil ! Se plaigna-t-il.

Toi et Cécile rirent de ses plaintes avant de le suivre en direction de la gare. Leolio prit la valise que tenait Cécile afin qu'elle puisse maintenir ton fauteuil correctement à l'aide de ses deux mains. Après trente minutes de marche vous purent afin apercevoir la gare au loin de la ville. Leolio avait déjà payé les tickets, ce qui vous préserva de faire la queue derrière la machine.

Après quelques minutes d'attente le train finit par arriver créant un léger vent vous décoiffant légèrement au passage. Les portes s'ouvrirent et vous purent entrer Leolio avait pris une cabine spécialement pour vous trois afin de ne pas être dérangé par les autres passagers.

L'homme du personnel vous ouvrit la porte vous présentant votre cabine. Il vous laissa entrer et vous dit que vous pouviez l'appeler si vous vouliez quelques ou juste pour l'avertir d'un quelconque problème. Leolio posa la valise et parti s'affaler sur l'un des sièges du train.

Une grande table en bois était au milieu de la cabine, il y avait six sièges autour dont l'un d'eux était désormais pris par Leolio.

Cécile te guida vers le siège près de la fenêtre afin que tu puisses observer le paysage qui défilait. Elle s'assied ensuite près de toi et sortit un livre afin de se divertir le temps du trajet. Leolio était profondément endormie. Le pauvre il doit être épuisé.

Pour avoir réservé la cabine, acheter les tickets, faire ses valises et je ne sais encore quelles autres préparations pour ce voyage hier. Je lui suis redevable pour tous ses efforts, j'espère pouvoir lui rendre l'appareil.

Je me demande d'ailleurs où il nous emmène. Il nous n'a rien dit sur notre destination, mais il avait l'air très enthousiaste selon Cécile.

Je suis impatiente de le découvrir en tout cas. C'est dingue quand même. Je pensais ne jamais sortir de ce fichu hôpital.

Je pensais que j'allais devoir supporter tous les jours cette solitude, les cris des patients dans les couloirs, les lumières qui s'ouvrent soudainement alors que je suis endormi, le manque de respect constant du personnel médical.

Je pensais que cet enfer ne finirait jamais. Mais j'ai quitté cet enfer. Je suis libre désormais. Je vais pouvoir profiter des quelques mois qu'il me reste à vivre pour revoir Gon. Parce que je ne veux pas mourir sans le voir, ça serait beaucoup trop douloureux.

Je m'en veux d'avoir perdu espoir alors que la libération était si proche. Je m'en veux d'avoir cessé d'y croire. Mais bon mieux valait ne plus y penser. Je vais l'écrire sur mon carnet et puis toutes ses pensées négatives ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

Je fouille un peu dans mon sac pour finalement en sortir mon carnet. Je l'ouvre à une feuille blanche, je prends mon stylo et puis j'écris.

" Le plus dur ce sont ces doutes, ces intermittences , ces vides si complets que je me demande parfois si tout ce qui est arrivé n'est pas un rêve. Et quand la joie revient dans sa plénitude, j'ai bien honte alors d'avoir eu la lâcheté de ne plus y croire."

Voilà désormais c'est écrit, je peux passer à autre chose, je peux être heureuse si cela peut m'être permis à moi. Un être aussi misérable. Je laisse mon sort entre les mains de Dieu, en espérant qu'il fasse de moi quelqu'un, qu'il fasse de moi quelque chose auquel Gon puisse se rattacher. Je souris doucement et puis me reconcentre sur le merveilleux paysage qui défilait devait la vitre du train.

"(Y/n) sera-t-elle pleinement heureuse désormais qu'elle ait fait la paix avec son passé ? Réussira-t-elle à oublier tout le mal qui lui a était fait ?"

À suivre...







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⏰ Dernière mise à jour : Jul 28, 2020 ⏰

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Gon x Reader Illusion 💤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant