CHAPITRE 2 : Qu'est-ce qu'ils ont tous ?

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J'avais passé l'un des pires week-end de ma vie. Aucun de mes livres ou de mes séries n'avait réussi à m'apaiser. J'étais à bout de nerfs constamment et je sentais qu'un pas de travers et mon crâne se mettrait à exploser. J'étais toujours d'humeur horrible face aux autres -bien qu'en réalité j'allais bien- mais le véritable souci se présentant était que cette fois-ci ce n'était pas qu'une impression. J'avais la sentation d'étouffer un peu plus à chaque minutes passer dans ma chambre. Je manquais d'air.

J'avais besoin de souffler, de prendre une grande respiration puis d'expirer en chassant toutes mes pensées.

Apparemment c'était impossible, ma migraine qui avait commencé plutôt ce matin ne fit que s'accroître face à ma position. J'étais en pleins poirier sur mon lit et j'avais l'impression que le sang me montait à la tête. Je me levai juste cinq secondes pour aller prendre un calment mais ses secondes avaient suffit à ce que je vois le véritable état de ma chambre qui ressemblait en fait à ça depuis un bon moment.

Ma mère me répétais souvent que le lieu ou l'on vivait nous reflétais en espérant que j'arrête de foutre un bordel monstre dans cette pièce. Mais à quoi bon ? Nous savions toute les deux que c'était la vérité, que ma vie était un désastre ambulant, que je n'avais rien de normal et que le bazar de ma chambre reflétais parfaitement tout le désordre dans mon cerveau.

Sur la chaise de mon bureau il y'avait une montagne de vêtements propres. Tien, tu m'étonnes que je ne faisais jamais mes devoirs.

Je me préparais vaguement me contentant juste de prendre une douche, de m'habiller et de m'attacher les cheveux. Ils étaient gras et j'étais à court de shampooing. Je devrais en racheter évidemment mais je n'avais pas eu envie de sortir jusqu'à maintenant. Je m'étais habillée simplement, comme tous les jours. J'avais mis une paire de jeans un sweet et mes baskets. Je faisais peine a voir. J'avais le teint pâle et le visage cerné.

J'étais en route en attendant le bus qui cette fois-ci avait au moins fait l'effort de venir. Il faisait beau c'était déjà ça de gagné. La météo influençait mon humeur et la façon dont ma journée allait commencer. Le bus s'arrêta quelques mètres plus loin de la librairie. Ça allait me faire du bien de marcher.

Je ressorti vide de la librairie n'ayant pas grand chose à y faire et vu le peu de livres romance de cette semaine. J'étais dégoûtée et j'avais soif. Je me mis à marcher plus vite pour arriver au centre-ville. Arrivé au centre ville je me posai dans la brasserie où tout le monde allait. Je choisis une place face comptoir et j'attendais patiemment ma commande. Mon siège était face à l'entrée mais je faisais peu attention à ce qu'il se passait. À un moment le clocher qui devait annoncer l'arrivée de clients sonna. Par pure réflexe et curiosité je tournais la tête, il faut croire que je n'aurais pas dû.

Le mec de la dernière fois était là. Est-ce que je devrais aller lui dire bonjour ? Le salué ? Non ce serait gênant, hier soir j'étais déprimé maintenant que je me sens mieux je me trouve stupide.

Je manquais de m'étouffer en buvant mon Frappuccino lorsque que j'aperçus qu'il remarqua ma présence. Il me regardais hébété et presque gêné de ma présence.

Je soufflais las.

Comme toujours je dérangeais alors que c'était lui qui n'arrêtait pas de me fixer de sa place alors qu'il avait de la compagnie. J'aurais voulu partir mais ça aurait été lâche. Après tout je passais tout mon temps à sécher les cours pour venir ici et je ne l'avais encore jamais vue. C'était à lui de partir.

Le Soleil commençait à s'en aller et il recommençait à faire frisquet. Ne voulant pas me retrouver dans la même situation qu'avant-hier je me dépêchais d'engloutir ma boisson en déposant un billet sur la table.

FUCK YOU|LOVE YOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant