CHAPITRE 4 : Règle numéro 1

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J'étais appuyé sur son dos les mains enlaçant sa taille. J'ai cette sensation de gêne et de silence pesant autour de nous l'atmosphère tout autour l'était à vrai dire.

Il y'a quelques instants je voulais juste ne plus jamais lui parler. Là je voulais juste qu'il ne parte pas, qu'il ne parte pas parce que j'avais peur. Peur de ce que sa phrase voulait dire. J'étais plus qu'effrayé qu'il ai lu en moi comme dans un livre ouvert alors que mes parents eux-mêmes non.

Je resserais naturellement mon étreinte contre son dos. Un fourmillement me parcourt lorsqu'il frissonna de froid.

-Eh, Aaron. Souffle t-il de façon amovible.

-Qu'est-ce que tu viens de dire ?

-Aaron, je m'appelle Aaron mais venant de toi je pourrais me contenter d'un bébé. Dit il avec un sourire que je sentais apparaître.

Mais qu'est-ce qu'il était débile.

Il faisait aussi nuit que le soir de notre rencontre les rues étaient vide et calme. Je tournais de temps en temps la tête de gauche à droite essayant de repérer où nous allions. Ce qui me permettais en plus de cacher mes joues qui s'empourpraient et mon cerveau qui défaillait face à l'idée d'être aussi proche d'un garçon ce qui n'était en aucun cas dans mes habitudes.

Mon nez allait sûrement se mettre à dégouliner de sang d'un instant à l'autre face à l'idée que j'étais réellement monté sur sa moto. Mes yeux s'attardèrent un instant sur mes mains qui enlaçaient encore sa taille. Je ne savais même plus quoi penser de cet Aaron.
Il avait un magnifique prénom bien plus beau et moins banal que Tara c'était évident. Ce prénom lui allait comme un gant. Aaron répétais-je instinctivement.
Ce garçon était attirant mais ses beaux yeux n'en valaient évidemment pas la peine. Alors pourquoi ?

Je l'avais suivi. Encore une fois. C'était incompréhensible. Il faudrait vraiment que je fasse une mise à niveau de mes principes de base.

-Numéro 1: Ne jamais monter dans la voiture d'un inconnu.

  -Numéro 2: Suivre la règle numéro une.

On quittait bientôt les ruelles calme aux alentours de chez moi pour passer à quelques part d'autre -sûrement une autre ville-
c'était bien différent de chez moi.

Les gens avaient tous l'air de vivre la nuit. Pleins de lumières éclairaient les routes sur lesquelles nous passions. Des personnes dansaient tous joyeusement ensemble. Univers littéralement différent. J'observais tout comme une petite fille dans un magasin de jouet jusqu'à ce que je sente notre monture s'arrêter.

-On descend ici. dit-il en détachant son casque et le mien par la même occasion.

-J'aurais pu le faire seule tu sais.

Je me stoppais complètement une fois les pieds sur le sol. Nous nous étions arrêtés devant un espèce de bar je crois.

J'avais toujours été une fille sage bien que pas forcément conciliante. Est-ce que je voulais vraiment finir dans un bar bondée la nuit sans que mes parents ne le sachent ?

-Dépêche. me lançait le con que j'avais suivi de plusieurs mètres d'écart.

Je ne pouvais pas me permettre de rester seule ici. Ils avaient tous l'air dopé. Pour être si joyeux je ne vois que ça.

Nous avancions vers le comptoir alors là un homme arriva, il n'était pas très grand, assez âgé, sa peau noir se mariait plutôt bien avec ses cheveux poivre-sel, ses traits montraient du vécu et de la fatigue mais contrastaient énormément avec le sourire chaleureux qu'il affichait. Il fît une accolade à Aaron.
L'homme derrière le comptoir pris la parole.

-Alors fiston, qui est cette jolie demoiselle ? termine t-il avec un grand sourire.

Mes joues se sont teinté de rouge à cet instant sans le vouloir et je baissais le regard gêné. Est-ce que c'était son père ? Il doit me prendre pour une cruche maintenant. Le concerné à cet instant se tourna vers moi.

-C'est rien juste un contre temps. dit-il en détournant le regard.

Comme ça j'étais un contre temps ? C'est lui avait gâché toute ma journée de cours en me faisant le suivre. J'étais un contre temps ? Pas de soucis et bien reçu, le contre temps s'en va. mes pieds se mirent à tracer un chemin parmis la foule sans que je ne m'en rende compte.

Mais à quoi est-ce que je m'attendais bon sang ? Il m'avait adressé la parole deux jours de suite de façon stupide et ça avait suffi pour que je me laisse avoir. C'est pour ça qu'il fallait que je reste seule. Je ne devais pas me risquer à me faire leurrer de cette façon.

J'heurtais quelqu'un prête à m'excuser dans la seconde quand je relevais les yeux je quittais rapidement la salle continuant mon chemin.

-À quoi est-ce que tu joues ? Tu ne connais personne mais tu déambule comme si tu connaissais tout le monde. Ça t'amuse de jouer la conne ou quoi ? dit-il en m'attrant par le poignet.

-Lâche moi. Lâche moi tout de suite. Criais-je en essayant de défaire sa prise sur moi.

J'étais si choqué que je ne savais même pas comment réagir. Il n'avait même pas de raison de me traiter comme ça. Alors je pris une grande inspiration.

-Écoute moi bien, je ne sais pas qui tu es et je ne veux pas le savoir tout ce que je sais c'est que je ne veux plus avoir affaire à toi. Jamais. Alors tu vas me foutre la paix et me laisser rentrer chez moi.

Il parût un instant surpris, il ouvris la bouche pour parler puis la referma. Ses pupilles devinrent plus ronde et une lueur de honte passa dans ses yeux.

-T'as raison, on se connaît pas. C'est ça part. J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te déposera gratuitement. Y'a que ça que tu sais faire de toute façon. dit-il en s'éloignant furieusement.

Je restais immobile quelques instants troublée par sa réponse blessante puis je lui tournais le dos.

Mais qu'est-ce que je fous ici ?

Les larmes me montaient doucement aux yeux et je n'avais plus qu'une envie. Être sous ma couette avec un chocolat chaud. Seule.

J'en avais marre d'être ici.

Je ressemblais le peu de courage qu'il me restait avec mon reste de dignité et j'appela de nouveau mes parents.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 03 ⏰

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