Maudite bibliothèque

La bibliothèque

 A mon arrivé à l'aéroport de Cambridge, j'ai été accueillie comme le Messi. A ce moment-là, je ne me doutais pas encore à quel point la situation était désespérée. Le maire et le concierge de la fameuse bibliothèque hantée. Ils m'ont sorti le discours habituel : « Merci de garder cette affaire secrète pour éviter d'affoler la population ». Je leur ai répondu d'un simple signe de tête, puis le concierge m'a donné les clefs de la bibliothèque étant donné qu'il ne m'accompagnera pas car il a, soi-disant, beaucoup de papiers administratifs à remplir. Une voiture m'attendait à la sortie de l'aéroport.

Nous avons roulé environ 20min avant d'arrivé devant le bâtiment que je suis censé débarrassé des esprits. Une ancienne bibliothèque appelée Le temple de la culture. Cette bâtisse datait du début du 17ème siècle. Comme le reste des bâtiments du cartier, elle appartenait au style architectural Tudor. Le Temple de la culture se distinguait du reste avec son apparence était plus élaborée que les autres. Les colombages qui l'habillaient étaient raffinés. Ils lui dessinaient les formes des plus grands top modèles, des courbes qui nous hypnotisaient à leur simple vue. La bibliothèque était d'une symétrie parfaite. Lorsque je l'avais vue, j'étais déjà charmés par son apparence. Elle était très impressionnante. Un bâtiment plein de caractère. La façade du bâtiment ressemblait fortement à un visage. Elle composée de deux grandes fenêtres au premier étage, de part et d'autre, qui me surplombaient. Ces fenêtres me regardaient comme des yeux, elles m'analysaient de fond en comble. Avec un simple regard, elle me déshabillait, me faisait me sentir vulnérable à côté de sa grandeur. Sa bouche, une grande porte en bois massif en son centre m'accueillais. C'était une porte pour le moins originale, de par sa forme, qui donnait l'impression d'un petit rictus. Je n'arrivais pas à savoir l'origine de ce petit sourire. Était-ce malicieux ? Joyeux ? Bienveillant, Malveillant ?

Après quelques secondes à rester devant Le temple de la culture sans bouger, à l'examiné, je me décidais enfin à entrer. J'ouvrais, la porte, et pénétrais dans le hall, une petite pièce en bois très peu décoré. Dans un premier temps j'observais les lieux pour m'imprégner de cet endroit plein de mystères. Toute la bibliothèque était en bois. Un magnifique bois où l'on pouvait voir quelques marques attestant son ancienneté malgré son bon entretien. Je me suis directement dirigée vers le bout de la pièce qui m'a tout de suite intriguée. Il y avait seulement un comptoir avec une chaise et quelques rangements. Il y avait aussi une porte derrière où trônait une insigne interdiction d'entrer. Elle m'interpellait, mon instinct me disait qu'il doit se cacher des choses pas nettes derrière cette porte. J'ai fait confiance à mon instinct et me dirigea vers cette fameuse porte. Je la regardais et m'apercevais que c'était une porte tout ce qu'il y a de plus banale. J'appuyai sur la poignée pour l'ouvrir, mais elle était fermée à clef. J'essaya donc avec les clefs que le concierge m'avait données pour pouvoir inspecter les lieus, mais ce n'était pas la bonne. Pour éviter de perdre trop temps, je me suis dirigée vers le reste de la bibliothèque, dans l'idée d'y revenir plus tard au cas où je ne trouverais rien.

Le reste de la bibliothèque était trèsimpressionnante. Il y avait de grande étagères, pleines de livres, nouveauxcomme anciens, de part et d'autre. Elles étaient tellement grandes, qu'ilfallait surement des échelles pour accéder aux livres les plus haut. Au centrede la pièce, il y avait de grandes tables avec des vielles chaises en bois. Surces tables, il y avait de longues lampes blanches poussiéreuses à chaque place.J'ai cherché le moindre accès à un sous-sol, mais ne trouvai rien. Une fois quej'ai fait le tout du rez-de-chaussée, je me décidai à monter les escaliers pourmonter au premier étage. En les montant, je sentais une douce odeur deviolette. Ce dernier, était une grande mezzanine qui faisait tout le tour de lapièce. Il y avait une barrière en bois tout le long. Si nous nousapprochions de cette barrière, nous pouvions voir l'entièreté de l'étage d'enbas. Le long de cette barrière, il y avait les mêmes tables qu'en-dessous avecles mêmes chaises et les mêmes lampes. Le premier étage était comme celui d'endessous. Il est rempli de grandes étagères pleines de livres, à la seuledifférence, c'est qu'il y avait deux fenêtres sur chaque façade, alors qu'enbas, il n'y en avait aucune. J'inspectais le plafond, à la recherche d'uneéventuelle trappe, donnant accès à un grenier mais ne trouvais rien de tel. Onm'avait déjà prévenu au préalable qu'il n'y avait ni sous-sol ni grenier maisj'ai préféré vérifier.