Chapitre 4 : Solitude

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          Je n'ai pas arrêté de penser à ce type de la journée.

Je suis de nature curieuse, et en plus là, je n'ai même pas vu son visage.

Sérieusement c'était qui ? Un des proprios ? Mais Carla m'a dit que les Ackermans étaient très gentils, balancer des clés à la tête, c'est pas ce que j'appelle gentil... Vu sa voix, ça avait l'air d'être un homme. Mais en soi, je n'ai pas vraiment entendu sa voix, seulement un grognement...


Je suis actuellement assis sur le bord de l'escalier extérieur, les jambes dans le vide et le torse posé contre la rembarde en fer, perdu dans mes pensées, et avec une tasse de thé qui refroidit posée à mes côtés. Il est aux alentours de 18h, et le soleil commence à décliner, mais il fait encore bon dehors. J'ai le regard perdu dans l'étendue verte qui se tient devant moi, puis me rappelle des clés qui sont restées dans ma poche. Il faudrait peut-être que j'aille les rendre justement.

Je me décide à me lever après quelques minutes à peser le pour et le contre, et commence à descendre l'escalier. J'arrive en bas, contourne la voiture de mon oncle et m'avance dans l'allée de pierres entourée de buissons aux fleurs colorées qui mène à l'entrée principale du manoir.

Je me tiens maintenant devant une porte imposante en bois massif à double battants et aux poignées dorées. Je cherche une sonnette du regard, et finis par tomber sur une cloche dorée elle aussi depuis laquelle tombe une chaine pour la faire sonner. Je me met à faire tinter la cloche, peut être un peu trop fort, mais j'avais peur qu'on ne m'entende pas à travers la porte.

J'attends quelques secondes, puis quelqu'un vint ouvrir.

La porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme de mon âge, au visage fin et pâle, parfaitement dessiné, aux pupilles d'un bleu métallique ainsi qu'aux cheveux noirs de jais tombant sur ses oreilles et son visage. Ses paupières étaient à demi-fermées et ses sourcils fin froncés, lui donnant un air glacial. Il était d'une grande beauté, et pourtant, ma première pensée en le voyant fut qu'il était vraiment petit.

En tout cas, il n'avait pas l'air très heureux de me voir.

En tout cas, il n'avait pas l'air très heureux de me voir

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"Tu sais que ça servait à rien de faire tout ce boucan, la cloche c'est juste pour décorer, on a une sonnette juste là" me dit il en me sortant de mes pensées et en pointant du doigt un petit carré blanc où était collé une étiquette indiquant "Ackerman", juste en dessous de la-dite cloche.

Je rougis légèrement et détournais le regard en bredouillant un "désolé", et attrapais les clés dans ma poche. Je les lui tendis en essayant de garder une expression aussi neutre que possible et lui dis :

"Je venais juste vous les rendre, il me semble qu'elles sont à vous.

-T'aurais pu me les rendre plus tôt, me répondit-il froidement.

Les Pommiers d'Avril  //Fanfic Ereri//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant