Chapitre 7 : Le bon adversaire.

295 16 33
                                    

– Alors ?

– Non.

– Tu veux vraiment pas ?

– Non...

– Ce sera cool !

– Non !

– T'es sûr qu-

– NOOOOOOOON !!!!

Bakugo lui ferme la porte au nez. Isolé dans sa chambre, aucune chance pour qu'elle vienne l'embêter. Il s'assoit par terre devant son lit et commence à lire un magazine que le roux lui a passé. Soudain il aperçoit une ombre flottante se reflétée sur le sol. Il tourne alors brusquement la tête vers la fenêtre, totalement effrayé.

– Je suis paaaaaartout !

Il referme le magazine et lui jette à la figure. Il n'allait donc jamais s'en débarrasser.

– T'es pas sympa Bakugo-kun...

– Fout le camp de ma chambre !

Une fois à l'intérieur de la pièce, elle prend le temps d'inspecter les lieux. Une fois cela fait, elle plonge sur le lit et commence à feuilleter le magazine en l'ignorant complètement.

– Tu veux crever...?

– Je veux discuter.

– Moi je veux pas ! Trouve toi quelqu'un d'autre !

– Hmmm... Non !

– Tsss...

Il décide de l'ignorer et prend son téléphone. Il ouvre les applications les unes après les autres, espérant trouver de quoi l'occuper le temps qu'elle se décide à partir. Mais voilà qu'elle se met à fredonner gaiement en continuant sa lecture.

– Fichue tête ronde..., râle t'il intérieurement.

– Du coup, ça avance avec Mina-chan ?

– Non... Enfin euh...! ÇA TE REGARDE PAS !!!!

– Non mais ça m'intéresse ! T'acceptes mon aide ou pas...?

– SI TU M'AIDES A TE METTRE À LA PORTE C'EST AVEC PLAISIR !!!

– Super ~!

– J'suis pas sûr que t'ai bien compris...

– Pour l'instant je pars et on en discute plus tard. C'est bien ça ?

– T'es aussi débile que Deku...

– Je plaisantais...

– Eh bah t'as pas d'humour !!!

– C'est toi qui en as pas ! Et il en faut si tu veux qu'elle s'intéresse à toi un minimum !

– J- ! Laisse moi tranquille...

– Quoi ? Tu te décourages ? Il ne faut pas !

– Non, t'es juste en train de me les briser...

Un silence s'installe dans la pièce. Seul le son du vent à travers les branches d'arbres à l'extérieur se fait entendre. Ochaco le voit bien, il n'est pas du tout sûr de lui et est hésitant.

– Tu sais, c'est pas très différent !

– De quoi tu parles ?

– L'amour et la baston ! C'est pas très différent. Soit tu reste dans ton coin comme un lâche, soit tu te jette à l'eau et tu crois en ta victoire !

– Tu me prends pour un débile là...?

– Mais non ! Je dis simplement que tu ne doute jamais pendant une bataille, donc tu dois y croire jusqu'au bout !

Ces choses qu'on ne pourra jamais avoir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant