Chapitre 44 : dans l'œil du cyclone (part 2)

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Ce jour là, j'étais caché derrière une porte, observant toute la scène. 
Je l'ai donc vue se faire transpercer le ventre et tuer par le porteur de la destruction devant mes yeux. 

J'avais trop peur pour agir, j'avais trop peur pour agir pour celle qui m'avais créée. Elle m'avait trop donné d'humanité, trop modelé avec amour.

Oui, j'étais comme un enfant qui venait de naitre et qui n'avait pas conscience de ses pouvoirs. Même si cela faisait déjà deux ans...

Je me maudit encore pour ne par avoir intervenue ce jour là, de ne pas avoir protégé ma maitresse.

Était-ce pour me punir ? Mais je ne suis pas mort avec elle. 

Vous voulez savoir mon but ? Très bien je vais vous le dire : 

Je suis un Amok, et maintenant je n'ai plus peur. Alors je vais enfin remplir mon rôle donné à l'époque :

Détruire Ladybug et Chat Noir. Ceux qui avaient tués ma mère et tenté de le dissimuler.


~


Le silence régnait dans la pièce sombre. La scène avait glacé les veines de tout le monde sans exception. Même la lapine et le dragon n'avaient rien à répondre alors qu'ils venaient du futur. Ils n'étaient vraiment au courant de rien ? 

L'écran se brouilla et permit à la lapine de se concentrer de nouveau dessus, qui finit par de nouveau s'éclairer. 

Ils avaient ratés quelques secondes, mais à présent le Papillon était tenu en hauteur par la poigne de la coccinelle. Cette scène était vraiment dérangeante : difficile d'imaginer une jeune fille de 20 ans tenir un homme de la cinquantaine de cette façon. 

Elle avait délaissé son arme pour ne plus qu'utiliser sa force brute. Ses yeux complètements rouges étaient éffrayant.

- Je ne savais pas qu'ils avaient également ce pouvoir... C'est quoi au juste merde.

Ce fut Gold qui répondit à Quentin le premier, d'une voix qui se voulais neutre mais qui ne réussit pas à cacher le malaise qu'il avait devant cette scène.

- A mon avis, ce n'est pas un pouvoir voulu... A notre époque, j'ai souvent vu Ladybug prendre des médicaments. A présent, je ne pense plus que ce soit des vitamines comme elle aime nous dire.

Le silence retomba en même temps que le Papillon qui venait de se prendre un cataclysme dans les jambes.

Ils en le tuait pas, le paralysait. Etait-ce une pire punition que la mort ?

En tout cas, tout leur adversaires étaient inconscient, incapable de continuer le combat. 

Un silence tomba sur la scène de combat, les deux combattants encore debout ne bougeait plus, n'ayant plus personne à combattre. 

Puis d'un coup, Ladybug émit un râle et cracha du sang et tomba à genou. Chat Noir, assistant à la scène, réagis. 

La voir souffrir à du lui faire un choc car une lumière se ralluma furtivement dans ses yeux. Il serra difficilement le poing et réussis non sans difficulté à violement se donner un coup au visage. 

Et avec surprise, cette technique marcha et ses yeux retrouvèrent leur teinte normal. Il ne perdit pas de temps, enjamba le Papillon sans un regard pour ce dernier et attrapa sa partenaire par les épaule.

- Ladybug ! 

Cette dernière dodelina de la tête et un filet de sang coula au coin de ses lèvres. Elle s'écroula dans les bras de son partenaire.

Miraculous : Deuxième Guerre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant