Chapitre 40 : le temps est assassin

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Le lundi suivant, Quentin se retenait fortement d'afficher un sourire sur ses lèvres.

Hors de question de lui donner la satisfaction d'avoir gagné.

Juste après le baiser dans le parc, Ruby avait jeter un oeil à sa montre, lâchée un juron tout bas avant de prendre congé disant que ce soir elle avait quelque chose à faire.

Le garçon était persuadé qu'elle avait fuit, ce qui lui rajoutait un sentiment de victoire.

Mais en passant les portes de son lycée, sa pseudo joie retombe lourdement.

ELLE l'attendait.

Et pas de la meilleure humeur si il se fiait à ses yeux rouges qui lançaient des éclairs.

À la vue de sa prof, il retomba dans la dur réalité qu'étaient les clichés qu'il avait vue aux informations hier. Les yeux dans les yeux, il savait qu'elle le sondait au plus profond de son âme, et comme à chaque fois qu'elle le faisait, la chair de poule apparue sur les bras du garçon qui se rappella, juste à ce moment là, ce qu'il avait fais le soir même en pensant à sa coccinelle.

Ouais, ben ça lui apprendra de lire les pensées des gens sans leur permission.

Apres quelques secondes à boucher le passage, celle-ci, d'un geste de la main, invita son apprentie à la suivre.

Quentin n'en menait pas large car il savait très bien que Mme Dupain-cheng ne le convoquerait jamais pour sa moyenne en français.

Ils traversèrent la cour, lui le dos droit mais les mains dans les poches pour calmer leur tremblement. Elle, perdue dans ses pensées noire.

La jeune prof rentra dans un bâtiment et poussa la porte de la première salle qui vint et poussa son élève dans la salle de classe.

- J'imagine que tu sais pourquoi je t'ai demandé de me suivre ?

Mlle Dupain-cheng n'avait pas attendu d'être assise pour dire la première phrase qui brisa son silence. Kou regarda le petit tigre sortir de sa cachette, se perdant quelques secondes dans sa contemplation. Il aspira une goulée d'air avant de se décider à répondre.

- Je n'ai aucune idée de ce qui a pu se passer ni comment ces photos on été prisent...

Sa prof claqua sa langue contre son palais et commença à tapoter son doigt contre son bureau dans un tac tac s'incronisé avec la troteuse de l'horloge.

- J'en ai eue la confirmation il y a moins d'une minute... Je tiens à être sûr que tu ne sois pas impliqué la dedans.

Quentin avala difficilement sa salive... Alors pendant tout ce temps elle l'avait accusée !? Il vit rouge.

- Comment osez-vous !? Je n'arrive pas à croire que vous m'accusiez moi ! Ruby et moi, vous nous connaissiez ! Vous nous avez vue en action ! D'ailleurs, les questions, c'est moi qui devrait les poser ! QUE C'EST-IL PASSÉ IL Y A 7 ANS MERDE !

Ouai, il avait un peu dévier le sujet et sa propre assurance face à l'ancienne héroïne le surpris. Il avait enfin réussi à formuler tout haut ce qu'elle avait du lire une dizaine dans fois dans sa tête.

Miraculous : Deuxième Guerre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant