C'est ici que commence mon récit.
Je me trouve dans mon salon, devant une cabine bleue, assez imposante. Des fumées s'y échappent, et mon alarme à incendie se déclenche instantanément. Je me dirige vers celle-ci pour l'éteindre lorsqu'un homme me coupe la route en marmonnant: « Sois discret! Sois discret! Sois discret! » Il tient dans sa main un objet électronique, bruyant et lumineux. Il le pointe vers l'alarme à incendie et celle- ci s'arrête d' hurler. Il vient de sauver les tympans de tout le quartier, s'ils en ont encore....
Il fût très surpris de me voir adossée à sa boîte et s'excusa pour le bruit occasionné, ce à quoi je lui réponds qu'à l'instant précis les voisins étaient le cadet de mes soucis.
- Quel est le premier de tes soucis alors?
- Je vous demande pard... Son regard indique qu'il est vraiment sérieux, ce qui faillit déclencher chez moi un rire nerveux. Êtes-vous vraiment en train de me demander quel est le premier de mes soucis?
- Et bien , il semblerait.
- Je me retrouve devant une espèce de cabine qui monopolise tout l'espace avec un étranger qui fait je ne sais quelle magie, et vous arrivez encore à me demander quel est le premier de mes soucis? Mais c'est normal pour vous d'arriver chez les gens de cette manière? Attendez une minute, ce n'est même pas une manière de débouler chez les gens! D'après certaines conventions on frappe et on attends que la personne vienne ouvrir!
-Je n'aime pas vraiment les conventions, c'est pas trop mon truc...
- Ou alors comme un voleur par la fenêtre! Mais pas comme ça! C'est... C'est... C'est pas humain!!
- Alors ça tu l'as dit!
Il prononce ces paroles avec un engouement si inadapté, que j'en fut prise de terreur, de peur. J'hésite à m'enfuir. J'hésite à prendre mes clefs, mon téléphone, et me barrer d'ici où réside maintenant une personne totalement imprévisible. Imprévisible mais qui inspire une confiance.
Voilà pourquoi, je ne pars pas. Parce que cet homme m'inspire de la confiance, une confiance saine et pure.
Alors que je pensais, il était repartit dans sa...Cabine. Si un jour je devais rentrer dedans, ce qui m'étonnerait assez, je ne pense pas tenir plus de 2 heures, c'est un espace trop restreint! D'ailleurs comment était-ce possible? Est-ce lui la réincarnation du grand magicien Houdini? Je me perds dans mes pensées. Je suis sans doute en train de rêver...Je n'avais pas pris conscience du fait qu'il m'observait.
- Comment tu t'appelles?
- Sophie.
- Sophie tu m'a l'air bien songeuse et pas très réactive!
- Je vous demande de partir de ma maison!
- Vraiment? Serais-tu curieuse, Sophie ?
-...
- AH AH! Sophie, crois-tu en l'existence d'autre mondes? D'autres créatures, espèces, plantes, nourritures!
- Je ne sais pas trop, je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'y penser.
- Pourtant tu penses beaucoup! J'ai un truc à te proposer.Viens avec moi, je vais te montrer.
-Montrer quoi ?
- Autres chose. Des choses différentes.
- Comme si j'allais vous faire confiance, à vous. Je ne suis pas naïve, vous savez.
- Tu n'es pas naïve certes, mais tu es envieuse, envieuse de savoir. Seulement tu ne t'en donne pas les moyens; fais moi juste confiance Sophie.
- Bon sang ! Qui êtes vous?
Depuis l'encadrement de sa porte il me répondit:
- Je suis le Docteur.
Et c'est après ces 4 mots que j'ai décidé de le suivre.
Une fois à l'intérieur je n'oublierais jamais le frisson qui s'est emparé de mon corps. Je ne peux pas y croire un seul instant. Tout ceci, n'est pas réel. Certes, j'ai de l'imagination, mais à ce point? Comment mon cerveau peut-il créer une histoire pareil? Il y a des escaliers qui mènent à d'autres pièces et ce qui doit être la commande centrale avec des manettes, des boutons, un vieux clavier d'une machine à écrire et pleins d'autres petits détails est relativement imposante. Et ces choses rondes sur les murs, ces écriteaux en formes de cercle, sur l'écran, rattaché à la commande... Je n'y crois pas.
- Tu veux t'exprimer?
- C'est... plus grand à l'intérieur...
- Ahhh, oui je sais! J'ai toujours aimé la façon dont les personnes sont quand elles pénètrent à travers le TARDIS.
Il disait ça avec tant d'enthousiasme.
- Le quoi?
- Le TARDIS, Temps à Relativité Dimensionnelle Inter Spatiale! Sophie, voici mon vaisseau, je peux voyager où je veux quand je veux sans que personne ne me l'interdise.
Il en est fier.
- C'est Incroyable
Et surtout irréel.
- Voudrais- tu que je t'emmène quelque part?
- Oui, au point où j'en suis...
Je me surprends moi-même, mais c'est un rêve, et un rêve c'est éphémère, alors autant en profiter. Et pourtant, je continue à me répéter que ceci n'est pas réel.
- Alors, Sophie, Accroche-Toi!
La machine se mit en marche, générant le même bruit qui me réveilla un peu plus tôt, un faux réveil bien sûr, car je persiste à croire que tout ceci est faux! Je n'arrive plus à tenir sur mes pieds et m'accroche comme je peux aux rembarres de sécurités. Oui, parce qu'il y en a! Dans un dernier brouhaha, j'entends le Docteur crier:
- GERONIMO!!!
Le TARDIS se stabilise enfin, et le Docteur me montre la porte d'un mouvement de tête. Je me dirige vers celle-ci et guette un signe visuel du Docteur afin que je puisse l'ouvrir. Ce qu'il m'incita à faire avec un autre mouvement de tête. Je me retrouve devant un spectacle éblouissant.
- Voici ta maison, la Terre. Je voyais bien que tu n'y croyais pas une seconde, alors je me suis dit qu'il fallait que je t'amène dehors pour te montrer.
Je n'avais pas remarqué sa présence dans mon dos, tellement j'étais époustouflée par ce qui s'offrait devant mes yeux. Ce n'est pas un rêve, c'est bien réel. Du moins, c'est ce que je m'efforçais à croire.
-Sophie?
- Hm?
- Apprécie cet instant.
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Coucou!
Voici le chapitre 2 qui est lui aussi modifié, pas d'énorme changement non plus ^^
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Je vous donne rendez-vous au chapitre 3
Bisous Xx
