- Italie, 1516. Leonardo Da Vinci quitte Rome pour s'installer en France.
- Donc on partira en France ?
- Non, non non. Il est parti seul, il ira donc seul. Nous allons le voir en tant que personne adhérant sa manière de voir, de penser.
- Autrement dit, des fans.
- Oui, si l'on veut.
Leonardo Da Vinci, un homme remarquable selon moi. Toujours à innover. Un homme de la Renaissance, une iconne du XVIème siècle. Je me suis toujours demandée comment des personnes pouvaient avoir de telles illuminations. Appelons-les comme ça, parce que pouvoir changer la manière de faire de l'époque... Et bien, ce n'est pas facile. J'affectionne particulièrement toutes ces personnes qui change le monde à leur manière. Que ce soit à travers des objets révolutionnaires, ou tout simplement des livres ou des films. Et aujourd'hui, je vais rencontrer l'un des précurseurs : Leonardo Da Vinci. Je suis toute surexcitée, ces voyages dans l'espace me feront toujours le même effet. Ce n'est pas donné à tout le monde.
Ma tasse de thé est maintenant vide, signe de départ pour de nouvelles aventures avec mon nouvel ami : le Docteur. Cet homme si mystérieux. Trop de questions persistent dans mon cerveau qui n'ont pas lieu d'être par manque de réponses de sa part. Nous ne nous connaissons pas assez de toute manière.
Un gros bouton rouge est placé juste à coté de ma tasse vide. Il attire mon attention, je ne vois que lui. J'entends le Docteur qui me dit quelque chose à propos de ce bouton, mais, en fait, je ne l'entends pas vraiment . Je sens qu'il insiste auprès de moi, mais je ne comprends tout de même pas. Ma main s'approche, je ne sais pas s'il est bien d'appuyer sur ce bouton. Je ne pense pas. Pourtant, je n'ai qu'une seule envie, c'est de le presser. Mon esprit est envahi, par cette envie d'appuyer. Telle Pandore devant sa boîte, il m'est impossible de résister. Dès à présent je ne vois plus sa cage de protection, que je viens tout juste d'ouvrir. Je ne vois que la surface de ce gros bouton rouge assez large pour que la paume de ma main s'y loge.
Maintenant, tout se passe vite, je sens une pression sur l'épaule qui me tire vers l'arrière, c'est le Docteur. Il voulait m'en empêcher. Mais il est trop tard, j'ai appuyé.
Le TARDIS devient incontrôlable, il bouge dans tout les sens et des mini-explosions se déclenchent à l'intérieur de la salle de contrôle. Derrière tout ce bruit je réussis tout de même à crier :
-Qu'est-ce qu'il se passe !?
-C'est le bouton !!
-Il fait quoi ce maudit bouton ?
- J'en sais rien !!
-Quoi?!!
Et puis tout d'un coup, plus rien.
J'ouvre les yeux difficilement, et devant moi se trouve le Docteur, accroupi. En s'apercevant que je suis revenu à moi-même, il s'éloigna. Tant bien que mal, je me mets debout. Il trifouillait son tableau de bord, d'un air désobligeant.. L'ambiance était lourde, mais je devais avoir des explications.
