Les Lois De L'équilibre [en Pause]

Morgane

 Salut c'est mon premier récit sur Wattpad, j'espère qu'il va vous plaire. Les deux premiers chapitres sont assez longs mais n'ayez pas peur, les autres seront plus courts 😂.
N'hésitez pas à me faire des suggestions et des commentaires pour que je puisse m'améliorer. C'est la nouvelle version, j'ai enlevé le plus possible pour le rendre moins long, vos commentaires me l'avaient demandé.Je vous retrouve au prochain chapitre et vous laisse découvrir une jeune elfe....

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"tôt ou tard nous mourrons. Aujourd'hui, demain ou dans un siècle, quelle importance. Nous finirons tous par disparaître dans le néant"

Morgane sursauta, c'était un rêve,enfin plutôt un cauchemar. Pourquoi se remémorait-elle ceci maintenant? Son frère lui avait dis ces mots peu de temps après la fin de la Dernière Guerre, il y a trois siècles de cela. Cette guerre devait être la dernière, l'Elkyn s'était isolé du reste du monde depuis. Ce fut durant cette période qu'il se factura et se divisa.

Le soleil l'éblouissait. Morgane dû mettre sa main devant son visage et battit plusieurs fois des yeux pour s'habituer à la lumière ambiante, la forêt restait tout de même très sombre. "Un jour de plus", pensait-elle. Un jour de plus qui venait s'additionner aux trois milles six-cent cinquante jours passés dans ce décor devenu monotone avec le temps. Plus de dix ans qu'elle avait été déchue. Malgré cela, elle n'arrivait toujours pas à s'habituer à la solitude, et sans doute qu'elle ne s'y habituerait jamais.
Elle s'arrêta ensuite pour observer les alentours. Rien n'avait changé depuis hier, il y avait toujours de grands et massifs chênes à perte de vue. Les champignons poussaient en quantité autour des troncs et fournissaient de quoi survivre. Les buissons regorgeaient de baies, certaines comestibles, d'autres non. Mais excepté l'abondance de nourriture dans cette forêt, il y avait quelque chose qui la rendait morne et inhospitalière. Cette obscurité associée à la froideur de son emplacement en était sans doute la raison. La forêt se trouvait au Nord de la Capitale Impériale de l'Elkyn. Elle se situait dans un territoire assez nordique pour y faire froid sans être le vrai Nord.

Morgane observait attentivement les alentours, scrutant le moindre danger, ce qui était loin d'être rare en ces lieux. À première vue, aucune menace ne se profilait à l'horizon, pour le moment. L'elfe savait qu'elle devait rester en permanence sur ses gardes.

Morgane était une jeune elfe sylvestre d'à peine 1328 ans, ce qui, à l'échelle de la vie d'un elfe n'était pas beaucoup. Elle était de taille moyenne, très fine sans être maigre, une caractéristique du peuple sylvestre. Vivant dans des massifs forestiers parfois très denses, ils se devaient de ne pas être trop volumineux. Une autre caractéristique de ce peuple, Morgane était particulièrement agile et rapide, même pour une elfe. Elle avait les cheveux châtains foncés qui lui tombaient jusqu'en bas du dos. Ses yeux était verts comme ceux de son père et de ces frères. Ce n'était pas un simple vert mais plutôt un vert profond et clair virant presque au bleu en leurs centres. Comme les elfes, elle avait les traits du visage très fins. Son nez était ni long, ni court et se terminait en pointe. Ce sont ces oreilles qui la trahissaient le plus car elle les avait longues et pointues.

Elle chercha dans ses réserves de vivre de quoi manger. Elle vit alors qu'il ne lui en restait très peu et qu'elle devrait partir à la cueillette. Il lui restait quelques baies, des champignons et trois pommes dont une pourrie. Et elle n'avait plus d'eau. Elle n'irait pas bien loin avec ceci. Morgane soupira, elle mangea donc le reste de ses réserves en silence. Il n'y avait pas un bruit, les feuilles ne bruissaient pas. Très peu d'animaux vivaient dans la forêt. Cet endroit était tout sauf agréable à vivre, ce qui justifiait cette faible présence de vie, se ce n'est elfique. Et encore, elle n'était pas ici par choix.

Le déjeuner fini, l'elfe prit son arc et attacha sa dague et son épée à la ceinture. Elle plaça ensuite ses flèches dans son carquois accroché autour de sa taille. Elle vérifia ensuite derrière elle qu'elle n'oubliait rien et s'assura une nouvelle fois qu'il n'y avait aucun danger avant de partir en direction de la rivière. Cette dernière se situait à environ deux kilomètres de là où elle se trouvait.