Tranmil

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IMPORTANT: ceux qui ont déjà lut le chapitre "Nolan" et les suivants, pas besoin de lire ce chapitre, j'ai coupé en deux le chapitre "Tranmil" en deux, celui-ci n'est que la deuxième partie de l'ancien.

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A première vue, morts. Plus étonnant encore, les chevaux étaient nerveux alors que Tranmil ne sentait la présence d'aucun ennemi dans les alentours. Et il y avait cette odeur infecte de cadavre en décomposition, une puanteur telle qu'un des soldats ne put se retenir de vomir. Cependant, il y avait quelque chose d'étrange, aucune mouche, aucun corbeau ou insecte qui habituellement s'empressent de se remplir l'estomac.

Les deux conseillers descendirent de leurs chevaux, aussitôt imités par les soldats de l'escorte à qui ils les confièrent. Tranmil et Nymphlia s'approchèrent de ces corps dénués de vie avant de s'arrêter. Cette vision était atroce. D'ailleurs Nymphe le montrait très bien, son visage se tordait de dégoût. Elle avait relevé sa tunique pour se cacher le nez afin d'atténuer le plus cette odeur .

« Mais qu'est-ce qui a pu causer ceci ? demanda Tranmil.

-Pas la moindre idée, mais ça pue .

-Merci, mais j'aurais pu me passer de ce dernier commentaire. Surtout qu'il ne m'apporte pas vraiment de réponses.

-Quelles réponses veux-tu ? Qui a attaqué ? Comment ont-ils fait ? Je n'ai pas besoin d'être experte en technique de guerre pour te dire que ceux qui ont fait ceci n'ont laissé aucune trace. Des réponses, tu n'en aura pas aujourd'hui. »

Tranmil soupira, dans le fond elle avait parfaitement raison. Il n'y avait aucune trace, mais il était têtu et finirait par en trouver.

Soudain, croyant avoir entendu du bruit, l'elfe se retourna vers la forêt suivi de Nymphe.

« Des elfes déchus ? Supposa-t-elle »

Mais ils ne virent rien et se retournèrent dos à la forêt cette fois-ci. Tranmil observa quelques minutes ces soldats qui avait été tués aussi cruellement. L'un d'eux n'avait plus de visage, un autre avait l'air de s'être fait manger les entrailles. Il plaça sa main sous son nez, dégoûté, et vit que Nymphalia aussi était effrayée par se qu'elle voyait. Son regard était terrifié. Au plus profond de lui-même, lui aussi était effrayé par ce qu'il voyait. Mais il ne le montrait pas. La conseillère déclara:

« Il faut avertir l'Empire, de toute urgence.

-Tu as raison, dit Tranmil avant de se tourner vers les soldats, que l'un d'entre vous aille à Célestièn~Arabean avertir l'empereur de ce qu'il s'est passé ici. »

Après avoir hoché de la tête en signe d'acquiescement, deux soldats des Glaces coururent et enfourchèrent leurs montures. L'un partit au galop sur Célestièn~Thérian, la Route Céleste, en direction de la Capitale Impériale, l'autre en direction de Narwen, la ville la plus proche.

« Trouvons d'éventuels survivants, ordonna-t-il aux soldats qui restaient, avant de dire tout bas, même si je ne pense pas qu'il y en ait. »

Sur ces mots tous se mirent à chercher des survivants. Tranmil approcha d'un soldat aux yeux ouverts, prit son pouls. Comme il s'y attendait il était mort. Étrangement, celui-là n'avait pas de blessure. « Comment-est il mort ? » Se demanda-t-il. Pour être sûr, il retourna le mort afin d'en avoir le cœur net. Une fois le soldat sur le dos, Tranmil se releva brutalement et recula de deux pas.

« Les Dieux m'en soient témoins.

-Qu'y a-t-il ? Demanda Nymphalia en se tournant vers Tranmil, oh mais quelle horreur ! »

Elle eut la même réaction que lui. Le soldat avait le dos écrasé, la cage thoracique avait littéralement explosé sous le choc. Des bouts d'os sortaient de tous les côtés. Le dégoût envahi alors toutes les personnes présentes. Un des soldats en vomis à nouveau, Nymphe également, c'était dire de l'effroyable scène qui se déroulait devant eux. Tranmil en eut même de la chair de poule. Lui, l'elfe de La Nuit qui ne se faisait pas impressionner facilement. Il avait du mal à comprendre se qu'il se passait.

Les Lois De L'équilibre [en Pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant