Assassiné l'amour

Bonheur éphémère

Je suis assis sur le lit depuis un moment. Je regarde Karma dormir sur le ventre en examinant chaque petite parcelle de ses traits.

Il est tellement beau qu'il pourrait rendre un ange jaloux.

Je dépose mes mains sur mes joues chaudes en souriant bêtement.

- Karma est magnifique, chuchotai-je.

- Merci mais toi tu es splendide.

Je tourne mon regard vers Karma qui se réveille petit à petit. Quand son regard doré se met a examiner mon corps, je sens le rouge me monter aux joues car quelques scènes de la nuit précédente me reviennent en mémoire.

- Tu es gêné ?

- Non...pas du tout.

Il s'asseoit en tailleur sur le lit. La couverture est autour de sa taille et il baille comme un bébé, mais le corps qu'il a est loin d'être celui d'un bébé.

Sa chevelure emmêlée lui procure un coté sauvage qui me fait sourire.
Je marche vers lui à quatre pattes pour tenter de mettre un peu d'ordre dans sa tignasse.

Je glisse adroitement mes doigts dans ses cheveux pendant que son regard examine ma peau qu'il a marquer à plusieurs reprises hier soir.

- Embrasse moi.

J'obéis à son ordre avant même de réfléchir. Quand il s'apprête à déposer une main sur moi, j'attrape un oreiller que je plaque sur son visage.

- Désolé mais j'ai faim.

Je descend rapidement du lit en attrapant la chemise blanche de Karma sur le sol puis j'enfile mon boxer.

- Tu vas me le payer, commence t-il en enfilant un jeans.

- Combien je te dois ? désolé mais je n'ai plus de monnaie.

- Ne fais pas le malin Nagisa.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

Il me poursuit jusqu'à la cuisine quand il pense m'avoir pris en embuscade, je saute par-dessus le bar pour atterrir de l'autre coté.

- Les cours de Karasuma ont payer à ce que je vois, commence Karma, mais nous avons eu le même professeur ne l'oublie pas.

Il attrape un câble de chargeur qu'il fait tourner comme les hélices d'un hélicoptère en me lançant un regard sournois.

- Tu sors les grands moyens ? demandai-je.

- Aux grands maux les grands remèdes.

J'affiche le même sourire que lui en lançant un regard furtif aux ustensiles de la cuisines.

- Si tu me tient pendant dix secondes, je te ferai à manger et plus tard je te ferai un gâteau à la fraise.

- Ça marche.

Karma se lance à ma poursuite tandis que moi, je saute par-dessus le canapé qui tombe sous mon poids. Karma fait un salto arrière en s'emparant d'un coussin qu'il m'envoie dès que ses pieds rejoignent le sol.

J'évite son attaque en lui tirant la langue. Je fonce dans la chambre de nouveau, Karma ne perd pas de temps pour m'y rejoindre, je monte sur le lit en attrapant la couverture. Je la lance dans l'air pour distraire le roux, puisque ma tactique semble marcher, je profite de son inattention pour tenté de m'enfuir de nouveau.

Mais il n'était pas vraiment absorbé par la couverture, car il m'attrape et s'asseoit à califourchon sur moi. Il utilise le câble du chargeur pour m'attacher les poignets, je n'ai pas eu le temps de protester.