Saved for later [Kny One shot]

Kyojurou x Giyuu

Titre : azul

Ship : Kyojurou x Giyuu

Avertissement : aucun

Auteur : aluinihi

Plateforme : Archive Of Our Own

Résumé :

Bien sûr, il n'avait pas oublié ses manières — ses yeux ne se baladèrent qu'entre ce qui peux être appelé 'longtemps', et pas 'très longtemps'.

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Kyojuro le fixait. Se tenant à quelque mètre, ils étaient tous les deux restés au quartier général après la fin du meeting des piliers, chacun était supposé recevoir leur propre mission durant leur conversation avec Oyakata-sama. Ils attendaient, ensemble, et comment est-ce qu'il était supposé ne pas le fixer ?

Bien sûr, il n'avait pas oublié ses manières — ses yeux ne se baladèrent qu'entre ce qui peux être appelé 'longtemps', et pas 'très longtemps'. Le problème était que Tomioka Giyuu avait des traits saisissants ; Kyojuro aimait beaucoup ses joues et son menton pour aucune raison apparente, et ses yeux bleu étaient d'une teinte sombre qui volaient le souffle de Kyojuro à chaque fois que leurs regards se croisait. La posture de Tomioka attirait aussi l'attention, jugea-il. Stoïque et concentré mais en même temps avec un soupçon d'attitude distante et rêveuse, comme si ses pensées étaient trop loin et importante pour leur réalité partagée. Kyojuro ne pouvait pas comprendre, cependant, ce qu'il était censé faire de son intérêt grandissant pour un homme, et encore moins de son cœur se serrant ou des battements d'ailes des papillons dans son ventre.

Cette nuit cependant, il prit une grande inspiration et prit sa décision.

Il s'approcha, arborant un sourire joyeux. Tomioka le regarda avec une expression sérieuse — ou peut être que le bon mot serait 'illisible', ou 'vide'. Malgré tout, ce n'était pas du tout encourageant. Mais Kyojuro ignora cela.

"Bonsoir, Tomioka-san !"

Les yeux de Tomioka s'écarquillèrent. "Bonsoir." puis, il détourna immédiatement le regard, fixant droit devant lui les portes de la maison et retournant à son absence d'émotion habituel. Kyojuro fut soudainement nerveux, oh tellement nerveux, ses paumes devinrent moites et il croisa les bras puisqu'il n'y avait pas grand-chose à faire avec. Il n'avait pas vraiment décidé de quoi dire et maintenant il se trouvait à hésiter, presque trop désorienté pour penser à un sujet. Mais il resta planté où il était, son sourire en place.

"Est-ce que tu as une idée d'où ils vont t'envoyer ?"

"Non."

"ha, je suppose que c'est normal— j'ai aucune idée d'où je vais être envoyer, même si j'ai entendu qu'il y avait de l'agitation dans une ville au nord..."

"Uhm."

"Mais je ne sais pas si c'est un travail pour les piliers."

Un hochement de tête.

"Tout ce qu'on a à faire c'est d'attendre nos ordres, je suppose."

Un autre hochement de tête.

"Et le jardin est plutôt bien pour ça, tu ne penses pas ?"

Un hochement de tête...

"Mais bien sur ce serais mieux de rentrer. Il fait déjà nuit, après tout."

Tomioka le regarda à nouveau. Sous la faible lumière, ses yeux bleus devinrent encore plus sombres, presque aussi sombre que le ciel de nuit, et Kyojuro imagina qu'il pouvait voir des étoiles y briller également. Il ouvrit la bouche et fut sur le point de dire quelque chose, le cœur de Kyojuro frappait contre sa cage thoracique—

Jusqu'à ce que l'un des enfants d'Ubuyashiki sorte de la maison, appelant le pilier de l'eau.

Malgré le sentiment que quelqu'un venait d'enlever le sol de sous ses pieds, Kyojuro garda son sourire. Tomioka lui offrit un autre hochement de tête rapide et polie en temps qu'au revoir mais cette fois en le regardant dans les yeux, et pour certaine raison se simple détail l'enflamma de la tête au pied. A nouveau, il hésita — qu'est-ce qu'il l'empêchait d'avancer, il se demandait. Il avait hésité trop longtemps. Le monde était trop rapide et Tomioka était presque arrivé à la porte alors que Kyojuro ne lui avais pas dit son au revoir !

"Tomioka-san !" appela-il

Tomioka se retourna vers lui en fronçant les sourcils. Est-ce qu'il avait l'aire trop inquiet, trop nerveux ? Kyojuro put à peine se retenir d'être embarrassé par l'attention qu'il lui portait. Il se racla la gorge.

"Bonne chance pour ta mission !" s'exclamât-il. "Travaillons dure !"

Comme si un interrupteur venait d'être activé, les yeux de Tomioka s'adoucirent. Il sembla tranquille, même heureux ; une goutte d'eau était tombée dans une eau calme et la faisait se déplacer comme le ferais une mélodie séduisante. Le coin de ses lèvres se leva et la respiration de Kyojuro s'accéléra.

"Merci," dit Tomioka avec un sourire fatigué. "J'espère que ta mission se passera bien aussi."

Kyojuro Sourit, ses joues se réchauffant bizarrement. "Merci !"

Lorsque Tomioka disparu dans la maison, Kyojuro du s'arrêter et soupirer profondément afin d'essayer de garder son calme. Il mit une de ses mains contre sa poitrine, comptant ses battements de cœur — Aussi rapide ça ne peut pas être sain...

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