1 - Léo et Sébastien

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- Papa, Maman, je suis gay.

Léo leva les yeux pour observer la réaction de ses parents. Sa mère semblait choquée et le regardait avec des yeux de merlan frit. A l'inverse, le père gardait les yeux baissés. C'est ce dernier qui prononça les mots que Léo redoutait tant :

- Va- t'en. Sors d'ici. Et ne reviens jamais dans cette maison.

Son ton était calme mais Léo connaissait son père. Il savait que c'était le calme avant la tempête. Il fila aussi vite qu'il le pouvait dans sa chambre et c'est en montant les escaliers qu'il entendit son père exprimer toute sa colère. A peine entré dans sa chambre, il ferma la porte à clé et poussa même le canapé- lit de sa chambre devant la porte. Il s'écroula sur son lit en pleurant à chaude larmes tout en essayant tant bien que mal de se boucher les oreilles avec son oreiller. Il resta ainsi à pleurer. 5 minutes. 10 minutes. Un quart d'heure. Puis lorsqu'il ne pouvait plus pleurer mais que les cris continuaient toujours, il prit son grand sac de sport. Léo avait déjà imaginé ce scénario, il savait que le mieux était de quitter la maison et s'était donc préparé en conséquence. Bien sûr, il aurait préféré avoir tort et avoir tout fait pour rien mais ce n'était pas du tout le cas. Il ouvrit la fenêtre. Il observa la toile située en dessous de lui qui recouvrait la terrasse, attachée et maintenue par une structure métallique. Il posa doucement son pied pour essayer de le poser sur une barre de métal. Lorsqu'il fut stabilisé, il se décala de telle sorte qu'il puisse descendre sans être vu. Puis il partit. Beaucoup d'adolescents de 17 ans n'auraient pas forcément su quoi faire mais pas Léo, non pas lui. Lui, savait exactement où il allait.

Il sonna à la porte de l'appartement. Un jeune homme de 22 ans lui ouvrit. Il avait de magnifiques cheveux brun mi-long, et des yeux de la même couleur. On devinait sans mal sous son tee-shirt presque trop serré pour lui sa musculature parfaite. C'était ce qui avait immédiatement charmé Léo. C'était Sébastien ou Sèb pour lui, son petit- ami. Ce dernier vit immédiatement les larmes sur le beau visage de son compagnon. Il le fit rentrer sans poser de question, son partenaire lui avait confié sa volonté de faire son coming- out à ses parents. Sébastien s'allongea sur son lit et invita Léo à faire de même. Bien que le lit soit très grand, Léo s'installa dans les bras de son compagnon et se remit à pleurer. Il se calma rapidement car les larmes ne voulaient plus couler. Il se sentait, malgré tout, bien entre ses bras, il se sentait protégé. Plus rien ne pouvait lui faire du mal. Il ne voulait plus qu'une chose : se changer les idées et en penchant la tête, il savait exactement comment y parvenir. Il s'amusa à dessiner des cercles par- dessus le tee-shirt de son aîné sur les abdominaux superbement dessinés. Puis il descendit petit à petit sa main jusqu'à atteindre la bordure du caleçon. Cependant, Sébastien lui prit la main et lui demanda :

- Tu es sûr que c'est le bon moment pour ça ?

- J'en suis pas sûr, c'est vrai mais... j'en ai besoin Séb. Je dois me changer les idées. S'il te plait.

Sébastien soupira, s'apprêtant à refuser ; mais devant la détermination dans les yeux de Léo, il renonça à essayer de le faire changer d'avis et relâcha la main de ce dernier. Il prit le menton du plus jeune et braqua son regard dans le sien. Il finit par céder définitivement et l'embrassa. C'était un baiser salé à cause des larmes versées. Mais Léo voulait bien plus qu'un simple baiser de réconfort, il approfondit le baiser. Sébastien lui laissa le contrôle. Lorsque le manque d'air se fit sentir, ils se séparèrent. Léo retira le bout de tissu qui le séparait du torse de son homme et ce dernier fit de même. Ils repartirent pour une embrassade passionnée à nouveau et Léo laissa ses mains torturer les mamelons de son partenaire. Il dégusta avec plaisir les gémissements de Séb tout en continuant son petit jeu. Sébastien, ne voulant pas être en reste, quitta les lèvres de Léo et s'attaqua à son cou. Léo pencha alors la tête en arrière sans arrêter ses mains pour donner pleinement accès à son compagnon. Au bout de quelques secondes, Léo plaqua son partenaire sur le dos et se mit à califourchon sur lui. Il ondula du bassin, se rendant ainsi compte qu'ils n'avaient pas - encore- retirer leurs jeans et que ces derniers devenaient très - mais alors très - serrés. Il décida de s'amuser un peu et alla embrasser les lèvres de Sébastien. Puis il redescendit en parsemant de baisers le corps de son homme. Sébastien n'arrêtait pas de gémir et Léo adorait ça. Pour une fois, c'était lui qui menait la danse. Lorsqu'il parvint au pantalon, il leva les yeux pour observer la réaction de son homme tandis qu'il retirait les boutons du jean avec ses dents, faisant exprès de frôler la virilité de son petit- ami. Sèb n'arrêtai pas de gigoter pour montrer son impatience, pour le frustrer un peu Léo ralentit ses mouvements. Il finit par retirer le jean et branla le sexe de son partenaire à travers le tissu noir du caleçon. Léo embrassa doucement le sommet de la queue qui continuait à durcir davantage. Sébastien en voulait encore plus et soufflait bruyamment pour canaliser son envie. Puis, Léo retira brusquement la dernière barrière à l'objet de ses désirs. La longueur de Sébastien vint frapper son bas- ventre. C'était un bel engin, juste ce qu'il faut, une taille pas trop importante mais suffisamment pour être au- dessus de la moyenne tout en restant harmonieux. Léo posa la main dessus puis se mit à le branler vite et fort arrachant soupirs et gémissements appelant à la luxure. Sébastien n'en pouvait plus et cela ne s'arrangea pas lorsqu'il sentit que Léo approchait sa bouche de sa longueur. Il le laissa faire tout en essayant de garder son calme le plus longtemps possible. Cela faisait à peine un mois qu'ils avaient commencé leurs relations charnelles et Léo était devenue très - mais alors très - doué pour les fellations. Léo s'amusait à titiller le gland du sexe de son partenaire avec ses doigts ou sa langue puis le lécha sur toute sa longueur. Il recommença plusieurs fois ce petit manège. Puis, il prit enfin le sexe de son aimé dans sa bouche arrachant davantage de gémissement. Il creusait les joues au maximum pour donner le plus de sensations possibles à son homme. Sébastien attrapa la tête de son partenaire pour le lui faire avaler en entier. Dans le même temps, les mains du jeune garçon retournaient s'amuser avec les mamelons de son partenaire, un peu oubliés. Mais à un moment, alors que Léo repartait pour le reprendre en entier, Sébastien l'arrêta :

OS gay lemon - Histoires courtes YaoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant