Mad dog - [TERMINEE]

8. Aide machiavélique

Pdv Externe  

Le lendemain matin, la plupart des membres de l'équipe d'Aoba Josai eurent du mal à se réveiller. Oikawa se réveilla en hurlant parce que Yahaba lui avait bavé dessus, réveillant par le même coup Kindachi qui fit tomber Kunimi sans faire exprès, ainsi que Matsukawa qui rougit en se souvenant de la veille, tout comme Hanamaki. Et tout cela, le libéro de l'équipe en fut témoin et explosa de rire. Comme il était celui qui avait le moins bu, il s'était réveillé avant les autres, avait prit des photos de tout le monde puis avait réveillé son capitaine, ayant prévu sa réaction.
Autant dire qu'il est très fier de son idée.

Du côté de Iwaizumi, les deux amis ne se réveillèrent que vers 11h. Quand le blond ouvrit les yeux, il vit le visage du brun à quelques centimètres du sien. Ils s'étaient rapproché pendant la nuit et étaient maintenant l'un dans les bras de l'autre. Kyotani regarda donc un moment son ami dormir, puis, alors qu'il fermait les yeux un instant, quand il les rouvrit, il découvrit que Iwaizumi était réveillé, rouge comme une tomate et n'osant pas bouger.
Finalement, c'est le blond qui se décolla de lui, le sourire aux lèvres, puis se leva en s'étirant. Il prit ses vêtements, puis fila dans la salle de bain de son hôte. Pendant ce temps, ce dernier se remettait de la vision qu'il avait eu. 
En se réveillant, à cause du soleil qui éclairait son visage, il avait ouvert les yeux pour tomber nez à nez avec Kyotani, les yeux fermés, une expression calme sur le visage. Et sur le moment, il en avait totalement oublié sa fascination pour la beauté d'Oikawa. Il trouvait Kyotani juste magnifique, parfait.

Et encore maintenant, alors qu'il est seul dans le lit, il se dit que Kyotani avait en fait toujours été aussi beau. Qu'il était juste passé à côté, à cause de sa fascination pour Oikawa. 
Et cette réflexion angoissa un peu le brun. Et si, tout ce temps, il y avait quelqu'un à côté de qui il était passé tout ce temps ?
Mais il n'eut pas le temps d'y penser plus car Kyotani revint dans sa chambre, une serviette autour de la taille et de l'eau perlant sur son torse musclé. Et là pour le coup, ce n'était pas comme Oikawa qui avait des muscles finement dessinés. Non. Là, tout les muscles  de son corps étaient apparent et Iwaizumi pouvait les voir se contracter dès que le blond faisait un geste. Il regarda aussi presque en bavant les muscles de ses épaules rouler sous sa peau blanche quand il mit son t-shirt. 

Puis, il se tira enfin de sa contemplation et se leva, pour aller à son tour dans la salle de bain, emportant avec lui ses vêtements de la veille, puisqu'ils s'étaient endormis en sous-vêtements seulement.
Quand les deux hommes furent habillés et eurent mangé, Iwaizumi se dit qu'il serait judicieux de prendre des nouvelles de son meilleur ami. Il appela donc Oikawa, qui lui répondit avec une voix enrouée. Il apprit alors ses aventures de la matinée, qui avaient commencées dès le réveil, tandis qu'Iwaizumi regrettait déjà de l'avoir appelé, car il ne raccrocha qu'une heure après.
A ce moment là, le blond voulu rentrer chez lui pour ne pas inquiéter ses parents, donc il salua son ami et quitta la maison. 

Pdv Oikawa 

Bon...j'ai foiré. J'ai trop bu et du coup j'ai oublié le verre d'Iwa-chan. C'est con, j'ai fait que la moitié du travail, j'y étais presque. Bon, le point positif c'est que apparemment ils se sont embrassé, d'après Matsun, et Kyotani est parti avec Iwa-chan. Mais je doute qu'il se soit passé quoi que ce soit. Je vais avoir besoin d'aide moi.
Du coup, une fois que tout le monde est parti et que j'ai tout rangé, j'attrape mon téléphone et appelle le roi des plans foireux, A.K.A Kuroo Tetsurou.

Kuroo : salut ! Ca va ?
Moi : ouais. Dis, j'aurais besoin d'un petit service. Je peux compter sur toi ?
Kuroo : vas-y, dis moi tout.

Je lui explique donc la situation, mon plan qui a foiré et ma volonté de caser Iwa-chan avec Kyotani. Evidemment, comme je le prévoyais, il a éclaté de rire. Et bizarrement j'entends derrière lui un autre rire, légèrement plus sadique.

Moi : bon, tu vas m'aider ou pas ?
Kuroo : oh que oui, ça va être trop drôle. Je vais te régler ça en deux temps trois mouvements. Ne t'inquiète de rien, je te dirais si j'ai besoin de toi.
Moi : et sinon, il était à qui ce rire sadique que j'ai entendu ?
Kuroo : p-personne ! Allez salut, bonne chance !

Il m'a raccroché au nez !! Quel con. Mais sinon, je suis bien curieux maintenant. Qui pouvait bien être chez Kuroo à cette heure-ci, 13h28, un dimanche ? Kenma ? Non, il est pas du genre à rigoler comme ça, et il écoute jamais Kuroo. Bokuto a un rire plus joyeux, et Tsukishima ne rigole jamais. Alors qui ?

Pdv Kuroo

Moi : bon, je vais devoir réfléchir à comment faire moi. Kyotani est à Aoba Josai, mais il ne joue plus dans leur équipe de volley. Alors, soit je le convint d'y retourner, soit je fais en sorte de les réunir dans un endroit précis. T'en penses quoi Daishou ?
Daishou : les deux. Tu dois d'abord les faire se rapprocher, puis convaincre Kyotani de rejoindre l'équipe, ce qui rendra, je l'espère, Iwaizumi heureux. Il se rendra compte d'un truc mais vu les faits il ne comprendra pas. Puis, tu fais une soirée, tu les invites, tu le fais un peu boire et tu les enferme dans un placard.
Moi : oh, mais t'es un génie mon chéri
Daishou : je sais. Et arrête de m'appeler comme ça
Moi : ah non, je trouve que ça te va bien ce surnom. Ou sinon...mon chaton ça te va ?
Daishou : non plus abruti de chat !!
Moi : certes je suis un chat, mais je suis surtout ton chat.

Mon petit ami grogne en entendant cela, alors je m'avance vers tandis qu'il est assit sur mon canapé, et m'assois sur ses jambes. Il tourne la tête, mais j'attrape ses cheveux verts et mets sont visage en face du mien. Je lui souris, il fait de même,  puis cède et pose ses lèvres sur les miennes et attrapant mes hanches.