L'espoir d'une rue

188 3 0
                                    

Froissé par cet univers de souffrances et de pleurs.
Enveloppé par une pénombre de chagrins et de terreurs.

Comme un fléau me viennent ces mots.
À l'encre noire, ils s'écrivent sur ma peau.

Avec un incertain futur qui voulait m'engloutir.
Monde sans avenir c’était là que je devais finir.

J’ai beaucoup de cicatrices sur ma chair.
Toutes, sont les reflets de cette maudite ère.

À gorge déployée, je devais m'affaiblir.
Personne n'entendait mes cries pour me soutenir.

Sans aucune anesthésie je souffrais le martyr.
Rien de ce qui m'arrivait n'aurait dû s'accomplir.

Comme les tatouages, le processus m’était qu'agonie.
Tout ce mal, pour vouloir mettre fin à ma vie.

Pourchassé par un monstrueux destin.
Avec peur, je continuais mon chemin.

Ce n'est que dans les mauvais quartiers que j'étais apprécié et de là ma fierté s’en vient.

• J'ai eu naissance comme punition.
• J'ai eu mépris, famine, comme compagnons de route.
• J'ai eu raquette comme professeur de rue.
•J’ai eu rue comme demeure.
• J'ai eu vol comme moyen de survie.
• J'ai eu maladie comme testeur d'habitude.
• J'ai eu grandir comme malédiction.
• J'ai eu désir d'avenir comme rêverie.
• J'ai eu fréquentations douteuses comme intérêt.
• J'ai eu crainte comme seule émotion.
• Et vie, s'était le pêché de mes parents.

J'ai toujours été un solitaire, j'ai su apprendre à ne compter que sur moi dans ce bas monde.

Parfois, je voulais que tout cela ne soit qu'un cauchemar.
Comme ça j'aurai espoir que je ne suis point un clochard.

Les soirs, je suis toujours seul à me chercher un endroit où passer ma nuit et encore la belle étoile ce sera.

Les périodes pluvieuses, je me trouvais refuge que dans les robustes arbres de la zone.

Seulement eux m'apportaient un support. Ils me nourrissent, quelques fois durant l'année. J'ai appris à les adorer.

Alors que je comptais mes jours. Une petite fille frêle comme j'étais au paravent est venu croiser ma route.

Dans les ordures en cherchant de quoi me nourrir.
Elle poussait des cris de détresse à n’en plus finir.

Pourquoi ces parents l'ont laissé là.
Pourquoi ont-ils endurés ces 9 mois?

À quoi bon te mettre au monde
ici-bas?
S'il ne te voulais pas
Oh!!! Jezila!!!

Elle m'a appris à conjuguer.
Ce verbe si beau qu'est aimé.

C'est elle qui m'a redonné espoir,
dans ce trou noir.

• Elle m'a offert un sourire.
• Je lui ai donné de l'amour.

• Elle m'a offert un espoir.
• Je lui ai donné un avenir.

• Elle m'a offert du courage.
• Je lui ai apporté de la joie.

• Elle m'a montré ses peurs.
• Je lui ai offert une protection.

• Elle a illuminé  ma vie.
• Je lui ai donné un refuge.

J'ai la force de me battre pour un meilleur demain.

Je suis actuellement assis dans une interview à essayer de trouver comment la nourrir.

Sans elle je serais probablement dans les ordures à être mangé comme une pâté pour chien.

Je ne sais ni lire, ni écrire. J'ai 30 ans du moins je crois que c'est mon âge.

Son avenir à elle, je promets qu’il sera bien plus miraculeux que le mien…

Pour répondre à votre question.
Je finis mon histoire,
vous disant qu'elle est mon terroir,
ma définition du mot espoir.

Teniwon✒️


PS: J'espère que vous appréciez mes textes. vous me pouvez me suivre sur les réseaux sociaux.


IG: "@teniwon" et "@small.three3"
Twitter : teniwon
Tiktok: small.three3

Dessein d'un auteurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant