un sourire d'espoir

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Bismilah

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******* salimata

Je m'apprête à mettre mes arachides grillées dans mon sac quand je sent quelqu'un se coller contre moi .

Apeurée, je pousse la personne violement et m'aperçois que ce n'est nul autre que Moussa.

Décidément il ne me laissera jamais tranquille cet homme.
Mais cette fois ci il a dépassé toutes les limites.

Moi: comment ose tu me toucher? ah de quel droit tu te permets?

Moussa : Salimata moi je veux juste te parler.

Moi: je n'ai pas de temps à t'accorder comme tu vois je suis occupée alors fais moi le plaisir de disparaître de mon champ de vision.

Moussa : toi aussi stp donne-moi juste deux minutes.

Il parlait en me touchant.
Je me demande vraiment quelle mouche l'a piqué aujourd'hui.
Qu'est ce qu'il a à me toucher comme ça ?

Moi : ( en dégageant ses mains de mes bras) parle vite alors je t'écoute.

Moussa: Je voulais savoir si tu as réfléchi sur la proposition que je t'ai faite .

Moi: la quelle?

Moussa : sali arrête de faire semblant tu sais pertinemment de quoi je parle. Je suis amoureux de toi alors donne moi une chance de t'aimer.

Moi : il me semble avoir été claire avec toi la dernière fois mais je vais quand même me répéter. Je ne suis pas intéressée par ta proposition. Et pour te dire vrai je n'ai même pas la tête pour ce genre de chose.

Moussa : si c'est à cause de l'argent que tu me repousses ne t'inquiète pas je suis sur un projet qui ne tardera pas à apporter ses fruits et tu verras à quel point je t'en donnerai. Je sais que t'en a besoin.

J'ai cru que j'étais en train d'halluciner. mais vraiment les hommes tous les mêmes.

Moi : contente de savoir que tu vas bientôt être milliardaire. Malheureusement pour toi je ne suis ni matérialiste ni une fille à mœurs légère. Je ne veux ni de toi ni de ton argent et une chose la prochaine fois que tu me verras dans la rue ne t'avise plus à mettre tes sales mains sur moi.

Je ne lui laisse même pas le temps de répliquer.
Je lui tourne le dos en le laissant planter là-bas.
Il vient de briser en miettes toute l'estime que j'avais pour lui.

J'entre dans la maison et trouve Coumba au pas de la porte téléphone à la main .elle me regarde bizarrement comme quelqu'un qui est pris en flagrant délit.

Coumba:euh sali ......maman est sortie laisse moi préparer le dîner à ta place. Tu dois être fatiguée.

Pincez moi s'il vous plaît .apparemment cette journée ne cesse de me sur prendre.

Moi: c'est pas la peine .je n'ai pas besoin de ton aide.

Coumba : Je t'en prie je ne fais rien de toute façon et ça me fait mal de te voir faire tout les travaux comme ça.

Moi : ( avec un rire amer ) Coumba ne me fait pas perdre mon temps. Depuis quand mes états d'âme t'intéresse ?

Coumba: euh....enfaite euh..je voulais m'excuser pour mon comportement de ces derniers temps. J'ai été très méchante avec toi. Je veux qu'on retrouve notre relation, qu'on redevienne comme avant.

J'essaie de déceler une once de plaisanterie sur son visage mais je ne vois rien. Elle a l'air d'être très sérieuse. Mais je ne vais sûrement pas me laisser gangréner par sa fausse mine.

une orpheline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant