•je te sauverai•

Chapitre 10 : regarde moi

Un vrai sourire orna son visage baigné de larmes.

Le jeune garçon monta les marches pour monter sur le toit. C'était l'endroit le plus probable dans lequel elle pourrait se réfugier. Il trouvait quand même cela étrange qu'elle parte sans lui, d'habitude elle essayait de rester le plus possible avec lui étant consciente qu'il était son seul rempart. Mais là elle était partie, sans même le regarder, elle avait quitté la salle.

Il avait un mauvais pré-sentiment, ce n'était pas normal.

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Elle écarta les bras, essayant peut-être d'enfin devenir l'oiseau qu'elle avait toujours voulu être. Puis elle mît un pied dans le vide, se laissant tomber.

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Deux bras virent la rattraper et la ramener sur le toit. Elle commença d'une voix déchirée et totalement vide, ne sachant toujours pas qui l'avait rattrapée.

<< - C'est égoïste de vouloir me maintenir en vie pour ne pas culpabiliser.

- Et toi tu es égoïste de vouloir me laisser tout seul.

Cette voix la fît culpabiliser, elle essaya de se détacher de se corps si douloureux.

- Lâche moi s'il-te-plaît...

- Non, je ne te laisserais pas baisser les bras.

Elle ne bougea pas, elle ne le pouvait pas, elle ne le voulait pas. Pourquoi ne voulait-il pas la laisser mourir ? Tout serais plus facile.

Il la tourna vers lui, observant ses yeux verts totalement vidés de toute émotion. Il avait juste l'impression de ne tenir que son cadavre dans ses mains, que son corps sans vie. Ce n'était pas totalement faux, la plus petite était brisée en milles morceaux, ne pouvant se relever.

- Nami-chan.. regarde moi.. Elle ne réagît pas, il lui leva la tête, tenant son menton avec sa main. Je t'en supplie, Nami.. regarde moi, n'abandonne pas..

Des larmes commencèrent à se frayer un chemin à travers les joues du jeune garçon. Il la prit dans ses bras tellement fort que l'on pourrait croire qu'il allait mourir.

- Je ne te laisserais pas mourir, tu es trop importante pour moi, Nami, ne les crois pas, tu es une personne magnifique, gentille, intelligente, à l'écoute, et la liste est encore longue. Tu pourras te briser autant de fois que tu voudras, je serais là pour recoller les morceaux, te donner de mon cœur si le tien n'est pas assez fort. En seulement une semaine tu as pris une place plus importante dans ma vie que n'importe qui. Alors je t'en supplie, ne m'abandonne pas, continue de te battre, tu es forte, je le sais. Je t'aiderai à garder la tête haute.

Elle voulu prendre la parole mais fût coupée par un sanglot, bloqué dans sa gorge depuis qu'il avait commencé sa tirade.

- Je.. je ne suis pas assez forte, je n..ne suis p..pas comme to..toi... Je n'y arriverais pas..

- Tu n'as pas à le faire toute seule, tu n'as pas à te battre toi contre tous, comprends que je suis là pour toi.. tu veux bien le faire pour moi ? Laisse moi t'aider..

Il lui caressa doucement la joue avec le revers de son pouce, elle trouvait cela agréable, elle ferma les yeux, fatiguée de tout.

- Je te laisse faire.. Puis elle s'endormit dans les bras du garçon qu'elle aimait, oui définitivement, elle l'aimait. Ce garçon aux airs hautains et narquois mais avec un cœur en or, une personne d'une gentillesse incroyable, l'ayant sauvée.

Il lui chuchota dans l'oreille juste avant qu'elle ne parte avec Morphée.

- Je te sauverais..

Il sourit doucement voyant s'endormir paisiblement.

C'était agréable d'entendre sa respiration tranquille à travers le bruit du vent soufflant dans leurs cheveux. A la vitesse à laquelle elle s'était endormie il put deviner que cela faisait un moment qu'elle n'avait pas rejoint le marchand de sable pour aller au pays des songes. Il en profita pour la détailler un peu plus en lui caressant les cheveux dans un geste affectif. Elle était belle, vraiment belle. Il ne pouvait pas s'imaginer ce que ça aurait put lui faire de la retrouver morte, il s'était habitué à son petit rire cristallin qui ne sortait pas souvent de ses lèvres, à ses yeux verts dans lesquels il pouvait se perdre pendant des heures, à son petit tic de s'excuser tout le temps et d'avoir peur de blesser autrui, à sa bouille d'ange, celle dont il était tombé amoureux. Oui, il pouvait l'accepter, sa mère avait raison, il était bel et bien amoureux de la jeune fille endormie dans ses bras, maintenant son haut d'uniforme comme si c'était une peluche empêchant les mauvais rêves de l'atteindre.

C'était un véritable ange, une bonne personne qui est arrivée au mauvais endroit et à qui il est arrivé de mauvaises choses.

Il pouvait bien lui offrir un bon sommeille, un peu de repos. Même chez lui elle avait peu dormi et apparemment il ne s'était pas passé de bonnes choses pendant le reste de son weekend. Elle lui avait avoué que sa mère était morte donc.. et si... c'était son père ?

Il secoua la tête pour se sortir cette idée stupide de la tête mais une petite voix dans sa tête lui dît que c'était surement la plus probable. Que se passait-il chez elle ? Il réfléchît, elle lui avait dit que son harcèlement était le problème le plus facile à gérer et elle ne semblait pas être le genre de fille à trainer dans la rue avec ses copines donc le problème ne pouvait que venir de chez elle, il repensa à ce dont elle l'avait averti avant de venir chez lui : "mon père n'est pas là ce weekend donc normalement ce sera bon". Et si elle était partie en douce ? Non.. ce n'est pas son genre, se dit-il. Peut être qu'il est rentré plus tôt mais dans ce cas ça n'explique pas son état en revenant en cours.

Et tous ces bleus, ils ne pouvaient pas tous venir de son harcèlement vu que cela faisait déjà presque une semaine qu'ils ne s'étaient pas retrouvés séparés et donc par conséquent qu'elle ne s'était fait mettre à terre par les élèves de la classe. Ces bleus ne pouvaient que venir de l'extérieur. Tout se mélangeait, même si elle se faisait battre chez elle, ce qui déjà lui provoqua un frisson, rien n'expliquais son comportement et sa tentative de suicide. En avait-elle marre ? Non elle allait un peu mieux depuis qu'ils traînaient ensemble... Alors quoi ?

Quel événement était assez grave pour la forcer à commettre irréparable ? Il eut une idée.

<< - Non... pas ça.. se chuchota-t-il en la regardant les larmes aux yeux. Il n'a pas fait ça quand même.. >>

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1096 mots

Vous l'attendiez avec impatience, le voilaaaaa

je sais que c'est un chapitre un peu court mais il fallait que je m'arrête ici

c'était...un chapitre compliqué... Je l'avoue ! j'ai encore pleuré en l'écrivant xD

j'espère qu'il vous à plus ^^!

à bientôt ! ♥

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