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1 9 : 5 0 DJIHAN
Malheureusement après le beau temps venait la tempête.
Tout ne c'était pas passé comme prévu.
C'était encore un vendredi où je venais te chercher au travail.
Tu étais belle et souriante comme à ton habitude. Dés que tu m'as vu tes jolie fossettes ont refait surface. Je roulais en te fessant le tour de la ville mais je voyais bien que quelque chose te préoccupé.
« Dit moi ce que tu veux me dire, je vois bien que ça te démange.»
Tu as hésité à un moment et tu as tourné tes yeux vers moi.
« Parle moi de ta famille Djihan je t'ai jamais entendu parler d'eux.»
« C'est parce que y'a rien à dire spécialement.»
Oh que oui il y'avait beaucoup de chose à dire sur eux. La fierté, les blessures, la rage m'empêcher de tout te dévoiler.
-« Parle moi de ta mère. »
-« C'est une femme de foi un peu comme toi.»
J'aurais voulu que tu t'arrêtes là mais ta curiosité et ta soif de me connaître en profondeur te l'avais empêché.
-« Et ton père ? »
Je t'ai regardé une brève instant pour ensuite me concentrer sur la route.
-« J'arrive bientôt chez toi là. »
- « Djihan et ton père ? »
- « Me soûle pas Nirvâna.»
Qu'est-ce que je regrette de m'être emporté sur toi, je te jure que je voulais pas. Tu as cessé de parler un court instant et tu avais détourné ta tête vers ta vitre.
—« On guérit des blessures une fois qu'on décide d'en parler et j'aimerais que ça soit le cas pour toi Djihan.»
Tu disais toujours les bons mots Nir et de fois ça m'énervait parce que tu avais parfaitement raison.
-« Je sais que tu en souffres beaucoup même si tu n'en parles pas.»
- « J'ai pas de père.»
- « Djihan... tu peux pas dire ça.»
-« Nirvâna je suis entrain de conduire. »
- « Tu sais le pardon est une richesse non seulement pour les autres mais premièrement pour ton cœur.»
- froidement « On est arrivé.»
- « Écoute moi un instant. »
-« Le pardon ? Pardonner ? Arrête de me raconter des conneries.»
- « Écoute moi s'il te plait.»
-« Me rend pas fou ! C'est pas aussi simple que tu le penses. Tu le connais ? T'as vécu avec moi pour savoir tout ce que j'ai traversé avec lui hein ? Arrête de me parler de pardon qu'est-ce que toi t'en sais ? Tu peux pas me comprendre tu ne l'as jamais vécu. Tout est parfait dans ton petit monde. Mais pas moi pas moi Nirvâna.
J'aurais dû tout arrêter depuis le début mais j'étais parti trop loin dans mes propos. J'ai toute suite regretté quand j'ai vu tes larmes qui coulaient. Personne savait qu'après ça tu avais passé ta nuit à pleurer.
« Nir, je voulais pas dire ça, je ... »
« C'était de ma faute merci de m'avoir raccompagné.»
Tu étais sorti sans que je puisse te prendre dans mes bras.