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1 9 : 2 0 DJIHAN
Tu te souviens ? Au début on a commencé à se croiser très souvent.
À mon avis le faite qu'on se retrouvait à chaque fois n'était pas une simple coïncidence.
Je voulais te découvrir alors je t'ai proposé un date quand on s'est revu pour une énième fois. Tu étais complètement surprise par ma demande si soudaine.
Je t'avais emmené au Musée parce que j'avais vu que les filles aimaient bien les dates là-bas. Si tu savais, j'avais passé ma mâtiné à faire le connaisseur en œuvre d'art pour ne pas me faire passer pour un inculte.
Je me trompais de peintre à chaque tableau que je te montrais que ça te fessait pleurer de rire. Je me sentais ridiculement ridicule.
Mais j'aimais la façons dont tu me regardais. J'aimais ta seule fossette qui ressortait quand tu souriais. Tes éclats de rire quand je t'embêtais.
J'aimais le faite que tu étais simple sans prise de tête que tu étais à la fois douce, forte et sensible.
Je me rappelle de tes mots qui résonnent encore dans ma tête :
- « Je sais que pour toi l'amour est un sujet vague. L'amour est une solution de bien des maux. Je te ferais part de mon amour. Je te ferai découvrir cet amour que tu cherches Djihan.»
Ton regard pénétrant le mien avec une telle vigueur et détermination. Oui. Tu étais déterminée à me faire vivre cet amour que je recherchais tant.
Pour un petit corps comme le tiens tu avais autant d'amour à donner. Tu détestais te montrer faible mais en même temps tu avais toujours cet espoir que quelqu'un remarque ta détresse.
Tu t'es éloigné de ta famille qui t'étouffait. Tu es resté longtemps isolé. Tu sais ce que je te reprochais ? Le faite que tu puisses souffrir en étant silencieuse. Le faite qui tu puisses avoir autant de compassion et d'amour pour ceux qui ne le méritent pas. Je ne le comprenais pas.
Je me rappelle de ce jour où en allant te chercher je t'avais vu avec ton ex.
Je n'ai pas à chercher à comprendre qu'en sortant de la voiture j'ai foncé sur lui. J'étais en colère en rage et remplit d'incompréhension.
Quand j'ai vu qu'il allait lever la main sur toi. J'ai pas pu me contenir je l'ai enchaîné comme jamais auparavant.
Je voulais le briser. Tu étais en panique et un torrent de larme remplissait tes yeux. Tu me tirais pour que je le lâche. Tu criais pour me résonner. Mais j'étais tellement absorbé par la colère.
Tu t'es jeté sur moi pour que je cesse mes actions mais avec ton petit corps je ne flanchais même pas d'1cm.
- Regarde ce que tu m'as fait !
C'est ce que tu avais crié pour me résonner. J'me suis retourné vers toi et j'ai vu le sang qui jaillissait de ton nez. Tes larmes qui coulaient le long de ton visage. Je m'en voulais de t'avoir fait ça sans me rendre compte.
Avec toute la gentillesse du monde et l'amour que tu portais tu avais pris soin de voir son état d'abord. Tu t'es excusé à ma place.
Tu n'arrêtais pas de pleurer dans la voiture et ça m'avait tranché le cœur de te voir dans cet état à cause de moi.
Arrivez chez moi. Je t'ai pris par le bras et je t'ai emmené dans la salle de bain pour te soigner. Je ne t'avais adressé aucun mot depuis ce qui venait de se passer. Seul tes reniflements fessaient office de parole.
- Pardonne moi.
C'est ce que je t'avais chuchoté. Tu avais pris soin de désinfecter mes plaies et de panser mes blessures.
J'étais remplit d'incompréhension si tu savais Nir. Tu avais très bien vu que je t'adressais pas la parole et que j'étais subitement devenu froid et distant.
-Djihan j'aimerais que tu puisses m'adresser un mot. - Pas maintenant. - Laisse moi t'expliquer au moins ce qui s'est passé. - Explique toi vite Nirvâna.
- Après ma rupture avec lui. Il ne voulait pas me rendre le collier que j'avais perdu offerte par ma grand mère et il ne voulait pas me la rendre tant que je refusais de venir le voir. - Pourquoi tu m'en as pas parlé ? - Parce que je savais que tu allais réagir comme ça Djihan.
Tu t'es allongé à côté de moi en m'entourant chaleureusement tout en prenant soin de poser ta tête sur mon torse. Je ressentais ton cœur battre contre moi.
- Je suis vraiment désolé. La prochaine fois tu seras le premier au courant. Mais crois moi cela n'arrivera plus. - Dit moi si ce bâtard a déjà levé la main sur toi. -Jamais.
Rassuré. Je t'avais tout simplement répondu en t'embrassant sur le front.
