Passé~Futur

Confinée

Le sablier s'écoule, maintenant plus lentement...
Et dans ma prison, se crée un monde sans frontières, paradoxalement aucune barrière.

L'immensité est reine, et moi, je suis roi.
La princesse, elle, s'épanouit dans son petit coin de paradis.
Paisiblement, le prince, lui, n'assure plus sa chevalerie, à quoi bon subir des regards endormis tout au fond de leurs lits.

C'est ce royaume, mon monde, mon âme qui ne court plus après le temps, qui s'empare de cette chose si insignifiante.

Retour aux sources, se ressourcer dit-on ?
Dorénavant, cet apaisant silence est la clé de la paix, ma paix, notre paix.

Valet, ne perçois, quant à lui, seulement l'ombrage qui s'étend sur le majestueux château, ne voit-il pas la lueur du soleil traverser son désespoir, ne ressent-il pas la bonté de ce moment, valet, ne perçois, quant à lui, pas la beauté, à sa renaissance.
Vaguement compréhensible n'est ce pas ?

Présentement, tout est calme, mais une guerre ne cesse de persister, dans le corps sans joie des villageois, aussi cruellement qu'il le soit, certains vaillants, ont ce besoin. Certains vaillants, aimeraient courir, s'enfuir, certains vaillants se sentent aussi périr.

Puis l'horloger, le fameux horloger réputé dans tout le pays, l'horloger lui, aime être loin de tout, voyez-vous, l'horloger ne répare plus d'horloges, depuis, toutes sont arrêtées, le temps avec s'est figé, l'horloger fatigué de travailler, l'horloger peut se reposer.

C'est là, la contradiction qui oppose le grand travailleur à ces vaillants paysans, ici même, l'équilibre de la nature, la joie, la tristesse, être coupé du monde peut parfois être dépaysant pour nos malheureux paysans.

Que dis-je, l'un ne peut fonctionner sans l'autre, alors les ouvriers tentent de réparer nos tristes âmes, les infirmiers soignent nos pauvres corps, sous mon empire, la reconnaissance est la royauté, l'entraide nos puissants guerriers.

@-TEDDYSAD