Paradoxe

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Amour, amitié de passage.
Ils se ressemblent et s'attachent.
Ils t'aiment, ils te détestent.
Te retrouves et t'abandonnes.
Je les haïs d'amour.
Et je les aime d'haine.

Mon cœur est un gouffre dans lequel s'engouffre la peine.
Tu t'epuises à m'en sortir mais tu pousses au lieu de tirer.
Je brûle et devient de glace.
Rire de mes pleurs est vu comme pleurer de rire.
La tristesse est confondu avec la joie.
Et mon sourire dis "je vais bien".
Plonge dans mes yeux tu décrypteras "aide moi".

Ne parles pas en mon nom, car on ne salit pas ce qui est déjà sale.
Je parle trop ou je ne parle pas assez.
Le silence se transforme en faiblesse.
De même que les "je t'aime" se transforme en "aime moi".
Je reçois trop je ne donne pas assez.
Mais je donne le peu de bonheur qui me reste et reçois les insultes des autres.

Parler ne veut pas dire connaître.
Et connaître ne veut pas dire aimer.
Connaîs-moi, brise la glace et déteste moi.
Seule mais entourée, inscrite dans la société.
Sans identité mais reconnue.
Morte intérieurement mais pleine de vie de l'extérieur.

Tu ne connais de moi que mes formes détestable.
Mais mon cœur reste plus petit qu'une molécule : infiniment petite et impossible à briser.
Tel une mature je me fait gamine.
Je vois le monde avec des yeux d'enfant dans un corps trois fois trop grand.

Je veux voler vers le sol.
Et descendre vers l'horizon.
Être normal est special et être différent est normal.
La logique est complexe, le complexe est logique.

Je calcule tout sauf mes problèmes, protége sa vie avant la mienne.
Je t'aime plus que je m'aime.
Mais ton ego ne dépassera jamais ma peine.

@-TEDDYSAD

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