Jeux d'ombres

Chapitre 39

Jeudi 10 juillet

9h30

《 MIA ! ON DOIT ALLER À LA TOUR EIFFEL ! Cria Nath encore en pyjama en sautant sur mon lit. 》

J'ouvris un œil et regardais l'heure.

《 Mais il est neuf heures et demi. Grognais-je.

- ALLEZ ! 》

Il tenta de me pousser du lit. Je finis par me lever et nous descendîmes prendre notre petit-déjeuner devant les dessins animés.

13h

Nous venions à peine de finir de manger que Nath était déjà prêt dans l'entrée. Il sautait partout d'impatience. Ça avait été dur de le faire patienter. Je pris mes affaires et nous partîmes tous les deux en direction du métro.

13h20

J'arrivais sur le Champs-de-Mars avec un Nathaniel surexcité. Je pris quelques photos pour les envoyer à nos parents plus tard et nous partîmes en direction de la Dame de Fer.

15h30

《 C'EST TROP BEAU ! S'émerveilla mon frère alors que nous venions d'arriver au premier étage. 》

Nous fîmes le tour de l'étage avant de monter au deuxième par les escaliers, bien évidemment. Je pris le temps de montrer les autres monuments parisiens à mon petit frère.

17h

《 J'en ai marre des escaliers. Se plaignit Nath.

- Allez mon petit cœur, on est bientôt arrivé. L'encourageais-je. Tu es un Evans ou tu n'en es pas un ?

- J'en suis un. Marmonna-t-il.

- Alors tu es un Warrior ! Regarde on voit la fin des escaliers ! 》

Il leva la tête et ses yeux se mirent à briller. Une fois en haut, il admira la vue et je pris des photos pour garder des souvenirs de sa première montée en haut de la Tour Eiffel. Nous redescendîmes par l'ascenseur. Nath était fatigué mais semblait avoir passé une bonne journée.

Vendredi 11 juillet

15h

Nath et moi déambulions dans les salles du musée Grévin. Il était aux anges. Nous prîmes beaucoup de photos avec ses stars préférées.

《 Mia, regarde ! Il y a un Marsupilami ! On peut aller le voir ? 》

Nath me tira par la main et nous partîmes faire des photos. Nous enchaînâmes les personnages jusqu'à la sortie. Mon frère avait adoré et tentait déjà de négocier pour y retourner quand il reviendrait à Paris.

Nous partîmes ensuite manger une glace en terrasse avant de rentrer.

Vendredi 1er Aout

8h

《 ALLEZ ON SE RÉVEILLE ! 》

Gaby se mit à me secouer dans tous les sens.

《 Quoi ? Marmonnais-je.

- Tu te lèves, tu fais ta valise et tu te tiens prête pour dix heures.

- Euh... quoi ?

- Lève-toi ! 》

Gaby me poussa jusqu'à ce que je tombe du lit.

《 ARGH, GABY QU'EST-CE QUE TU FOUS ? Râlais-je.

- Moi aussi je t'aime grande sœur. Maintenant tu vas te lever et faire ce que je te dis. C'est mon cadeau d'anniversaire.

- Me pousser du lit ? Bonjour le cadeau et puis c'est demain mon anniv' donc on se calme. Pestais-je.

- Je sais donc fais ce que je te demande sinon on va être en retard. 》

Il se retourna et partit en direction de la porte.

《 Dit-il ! Répliquais-je. On va où ?

- Mystère.

- Dis-moi au moins ce que je dois mettre dans ma valise. 》

Gaby revint sur ses pas.

《 Prends des trucs pour quand il fait chaud. Répondit-il. 》

Mais où avait-il prévu de m'emmener ? Je me levais et commençais à me préparer. Je fis ma valise et courus dans tout l'appartement pour ne rien oublier.

10h

J'étais prête, devant la porte en train d'attendre Gaby. Étonnant n'est-ce pas ? Et dire que c'était lui qui m'avait mis la pression pour que je sois à l'heure.

Il descendit les escaliers en courant, sa valise dans une main et son sac à dos dans l'autre.

Nous descendîmes jusqu'au parking et montâmes dans ma voiture.

《 Bon, on va où ? Lui demandais-je.

- Aéroport Charles de Gaulle.

- Tu veux me kidnapper ou quoi ? 》

Il rit.

Je démarrais et partis en direction de l'aéroport. Nous chantâmes tout le trajet sur l'album de l'Entourage. Je pris conscience à ce moment-là que je n'avais pas prévenu Ken que je partais.

Je me garais et alors que j'allais envoyer un message à Ken et à Mo, Gaby me confisqua mon téléphone sous mes protestations. Nous sortîmes nos valises du coffre et nous nous dirigeâmes jusqu'au hall du bâtiment.

《 Maintenant tu vas me dire où on part comme ça ? On dirait des fugitifs.

- Regarde le panneau. La troisième ligne. M'indiqua-t-il.

- Non ? Sérieux ? 》

Je me mis à sauter sur place et pris mon frère dans mes bras. Je me détachais de lui et le tirais de toutes mes forces jusqu'aux comptoirs. Je n'avais qu'une hâte : arriver à destination.