Chapitre 8: Plus qu'un joli visage

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Coucou !

J'espère que vous allez bien ! Merci pour tous vos gentils commentaires, j'y réponds juste après ! :D

Voilà la suite, bonne lecture !


Chapitre 8: Plus qu'un joli visage

 - Tu savais qu'il existait des araignées géantes qui pouvaient atteindre la taille d'un cheval d'attelage ?

Minerva leva le nez de son livre de sortilèges. En face d'elle, Alan lisait Les Animaux Fantastiques et où les trouver par Norbert Dragonneau.

- Les Acromentules ? devina-t-elle. Oui je sais, il parait qu'il y en a dans la Forêt Interdite.

- Tu plaisantes ?

Les deux amis reçurent des regards courroucés de la part des autres élèves autour d'eux et Madame Pince, la récente bibliothécaire les fusilla des yeux en plaçant un doigt devant sa bouche. Alan ne leur prêta pas attention et se pencha sur Minerva.

- Tu veux dire que ces choses là vivent à côté ?

Minerva haussa les épaules.

- Pas forcément à côté. La forêt est immense, elles pourraient être à des kilomètres du château.

- Et si elles nous attaquaient ?

Minerva lui jeta un regard bizarre.

- Pourquoi elles le feraient ?

- Je sais pas, le château pourrait être plus accueillant que leur forêt sombre et glauque. Les araignées sont naturellement attirées par les espaces secs et chauds.

- Tu regardes trop de films, Alan.

Alan sourit et revint à son livre.

- Et puis, continua Minerva, ce ne sont que des rumeurs, rien n'a été prouvé quant à leur présence dans la Forêt Interdite.

Alan secoua la tête tout en lisant la description de l'araignée géante.

- Quand même ... Je ne me ferais jamais à ce monde.

Minerva abandonna son étude du sortilège de confusion et porta son regard sur son ami. Celui ci s'en rendit compte et lui jeta un air interrogateur.

- Comment est-ce qu'ils ont réagi tes parents en apprenant que t'étais un sorcier ?

Alan réfléchit un instant.

- Ils étaient surpris évidemment. Au début, personne n'y croyait à part ma petite sœur, mais bon, j'imagine qu'à cinq ans tu acceptes plus facilement l'existence de la magie. En vérité, il se passait beaucoup de choses étranges autour de moi alors je pense que mes parents ont été soulagés de trouver une explication.

- Et ils ont cru à tout ça ? s'étonna Minerva, ce qui fit rire Alan.

- Fermez là vous deux ! siffla un Serdaigle non loin d'eux.

Alan baissa la voix.

- Ils étaient très suspicieux, ils avaient besoin de preuves. Tu vois, pour les nés-moldus, c'est Dumbledore qui vient en personne nous informer de la nouvelle... arrête de sourire comme une débile !

Minerva lui frappa le bras en fronçant les sourcils.

- Je ne souris pas comme une débile, nia-t-elle.

Alan haussa un sourcil mais continua son récit.

- Donc Dumbledore a débarqué chez nous un matin de juillet. Mon père a failli lui claquer la porte au nez parce qu'il croyait avoir à faire à un charlatan. Dumbledore ne s'était pas embarrassé à s'habiller comme un moldu, alors il était vêtu de sa longue robe violette et d'une cape de voyage. Après être entré et nous avoir tout expliqué, il nous a fait une démonstration de lévitation. Mes parents ont fini par le croire mais je pense qu'ils doutaient un peu jusqu'à qu'on se rende au chemin de Traverse.

Minerva McGonagallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant