Chapitre 64 : L'étau se resserre

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HELLO

Comment allez-vous ?

Voilà enfin la suite de Minerva ! J'ai eu pas mal de choses à faire cette semaine (genre des trucs d'immigration coucou) donc j'ai littéralement passé 9h dans un café pour ce chapitre voilà voilà

Heureusement que y a le décalage horaire, ça me donne l'impression d'être large au niveau du timing alors qu'en Corée c'est la fin de la soirée

Merci à tout le monde pour vos commentaires, vos retours, vos votes, votre présence tout simplement ! Merci de lire cette histoire <3

Je vous souhaite une très bonne lecture !

Chapitre 64 : L'étau se resserre

Elle se demandait si elle n'avait pas agi de manière impulsive. Etna allait-elle avoir des problèmes à la suite de sa venue ? Ou, au contraire, son copain allait-il être méfiant et faire profil bas durant quelques temps ? Il avait été prompt à refermer sa porte d'entrée au nez de Minerva. En outre, si elle songeait à ses dernières rencontres avec son amie, certains détails ne jouaient pas en la faveur du copain. Comment expliquer qu'Etna préfère se rendre en journée devant l'appartement de Minerva au lieu d'envoyer un hibou ? Comment appréhender les mensonges prononcés, ce bleu sur la pommette ? Quid des départs de la jeune fille précipités, de son malaise et de son refus de revoir Alfie, pourtant un ami ? Était-ce à cause de son statut de policier ? Enfin, Minerva se souvenait de la remarque du copain sur la prétendue démarche bancale d'Etna, sans compter l'attention que portait la jeune fille sur son poids. Était-il responsable de cette détresse psychologique ? Était-il celui qui avait donné cette bague, prétendument pour éloigner les sorciers insistants ? N'était-ce pas là juste un moyen de la garder dans son giron, dans son cercle de surveillance ?

- Vous allez bien ?

Minerva sursauta et retourna dans son bureau du Ministère. Marchbank et Elphinston la regardaient d'un air mi-inquiet, mi-intrigué alors que cela faisait plusieurs minutes qu'elle tenait en l'air sa plume sans rien écrire. Elle se racla la gorge et se pencha sur son dossier sans rien dire.

Etna était-elle en danger immédiat ? Ce bleu sur la pommette, était-il un réel accident ou un coup porté sciemment ? Était-ce le premier, une habitude ? Minerva devait-elle craindre une pire scène dans un futur proche ? Devait-elle prévenir la police ? Alfie n'avait pas le pouvoir d'intervenir, mais très certainement sa hiérarchie supérieure l'avait, non ?

***

- Non, ils ne feront rien.

Minerva cligna des yeux.

- Comment ça ?

Alfie soupira et fit tourner son jus dans son verre pendant quelques secondes de silence. A nouveau, ils s'étaient retrouvés tous les deux afin d'échanger sur leur amie commune. Minerva lui avait fait le récit de sa rencontre avec le copain et comme elle, il avait très rapidement choisi le même fil de pensée. Mais sa dernière demande se retrouvait face à un mur.

- Si j'étais assuré d'une action de leur part, j'aurais déjà commencé à leur en parler. Mais nous ne disposons que de soupçons, rien de ce que nous avons ne consiste en des preuves.

- Tout me semble clair pourtant, répliqua vertement Minerva. Une fille réapparaît soudainement semblant avoir besoin d'aide, un bleu sur la pommette dont la raison reste encore floue car elle ment sur sa provenance, elle vit avec un copain qui pour une raison ou une autre refuse qu'elle utilise des hiboux pour communiquer.

- Je sais Minerva, ce n'est pas moi qu'il faut convaincre, je suis de ton côté mais... si tu réfléchis bien, tu viens d'utiliser des mots qui eux-mêmes sont peu clairs, paradoxalement. Tout cela, ce sont des soupçons.

Minerva McGonagallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant