Chapitre 12

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Je n'y comprend rien. Je devais me douter qu'elle était la mère de Thomas...ils avaient le même nom de famille...mais je n'ai fait aucun lien entre eux, jusqu'à maintenant.

Thomas: Attendez vous vous connaissez?

Mais oui pauvre taré!

Clara: Oui je...Eva tu ne m'a pas dis que tu t'étais fais des amis? Et mon fils en plus

Moi: Un ami et je ne savais pas que c'étais votre fils..! Vous ne lui avez rien dis n'est-ce pas?!

Clara: Mais non jamais Eva!

Thomas: Attendez je ne comprend plus rien! D'où vous vous connaissez?!

Moi: T'as mère est psychologue Thomas fait le lien

Thomas: Tu vois un psy, genre un psy qui est ma mère?

Moi: Je ne savais pas que c'étais ta mère...

Thomas: Mais pourquoi tu vois un psy?

Moi: Je...je dois y aller

Clara: Eva attends! Tu me parlera la prochaine fois qu'on se voit

Moi: Je ne crois pas que voir un psy qui se trouve être la mère de mon seul et unique ami soit extrêmement bon...

Clara: D'accord alors on en reparlera mais viens me voir cette semaine s'il-te-plaît

Moi: Oui oui...

Il fallait que je sorte d'ici. S'en était trop... Mes pieds se mirent a avancer l'un après l'autre en mouvement saccadé. J'entendais Thomas crier mon nom derrière pour me supplier d'attendre et de revenir mais la seule chose dont j'avais besoin était de partir.

Apres m'être faufilé entre trop de personne a mon gout Thomas finit par me rattraper et emprisonna mon bras pour m'empêcher de fuir.

Thomas: Eva! Je ne sais pas pourquoi tu te mets dans cet état

Moi: Moi non plus...mais j'ai juste besoin de partir s'il-te-plaît

Thomas: D'accord alors laisse-moi te raccompagner

Moi: Non sa va aller reste ici je crois que ta mère n'aimerais pas que tu partes comme sa à sa soirée

Thomas: Ne fait pas ta difficile Eva et viens, il se trouve que j'ai une voiture et une mère extraordinaire pour comprendre que ta sécurité m'est plus importante qu'une soirée un peu trop chiante auquel je devrais me trouver.

Moi: Okay

Le chemin fut long et calme. Un silence se fut entendre tout le long du trajet mais pas un silence bizarre, un silence comme quand on a trop de question en tête mais qu'on ne pose pas.

Arrivé devant ma porte de maison Thomas me prit par la main. Ses mains chaudes et réconfortante m'apaisait et pour je ne sais quelle raison un frisson me parcourra laissant mon être entier se figer.

Thomas: Je ne sais pas ce qu'il s'est passer entre toi et ma mère mais si tu veux m'en parler tu peux... Je trouve sa juste un peu bizarre que tu connaissais ma mère avant même de me connaître

Moi: Si j'aurais su que c'étais ta mère et qu'on finirait par devenir ami je n'aurais jamais accepter la fréquenter

Thomas: Pourquoi?

Moi: Thomas je parle a ta mère de mon passé et de presque tout mes problèmes, dit-le moi si je me trompe mais savoir que ta mère en sait plus sur moi que toi ne te fais pas bizarre? Parce que moi oui.

Thomas: Sa fait combien de temps que tu la vois?

Moi: Depuis que je suis arrivée ici

Thomas: Mais pourquoi?

Moi: Je vais rentrer on se vois bientôt merci pour la soirée

Je me désempara de sa main et ouvrit la portière pour enduite poser mes talons sur un sol rocailleux qu'était le seuil de ma maison.

Thomas: Eva...

Moi: Bye Thomas

Thomas: Okay...

J'ouvris ma porte et y entris sans regarder derrière moi. Les autres regardaient un film au salon.

Sasha: Eva? Ma chérie tu rentre déja? Tout va bien tu as aimer ta soirée?

Moi: Oui je vais me coucher je suis fatiguée.

La seule chose dont j'avais envie était de prendre une bonne douche chaude et de dormir. Je ne pouvais croire que la mère de Thomas sache une partie de ma vie. Ce n'est pas grand chose mais c'est tout de même assez pour que je m'inquiète de savoir si elle va tout raconter à Thomas...

La douche que j'avais prise ne m'avais pas aider a me détendre. L'eau chaude était supposer relaxer mes muscles mais elle n'avait pas répondu a mes attentes. J'étais dans mon lit sur le dos à fixer le plafond et à me poser des milliards de questions. En prime, mon passé refaisait surface et me donnait une claque dans le visage chaque minutes ou je revivais chaque instants de mon lourd et malheureux vécu.

Peu à peu, les larmes montaient dans mes yeux et un océan de larmes salé me noya. J'entendais des coups dans ma porte mais j'avais fermer la porte a clé pour ne pas qu'on me dérange dans ma dérive, je ne voulais tout simplement pas qu'on me demande pourquoi je pleurais, même si cela se faisait régulièrement.

Au bout de ce qui fut quelques heures ou plutôt une éternité et une panoplie de mouchoir le sommeil m'emporta.

-ILT

FABOù les histoires vivent. Découvrez maintenant