Nous sommes en Mars 2020 et le covid-19 a obligé la population française à se confiner. Adèle (16 ans), Holliday (18 ans), Havana (19 ans), Hanna (2 ans), Camille (17 ans), Eve (12 ans) et Nour (12 ans) sont confinés, chacun chez soi. Leur existenc...
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— Havana, je prends ton cheval, je vais aller rejoindre Camille, il a besoin de moi !
— Tu fais super gaffe, Holliday ! me lance Havana.
Je fais une mimique pour lui faire comprendre que je suis véxée.
— Ok !
Je prends mon fusil, et mon sac à dos, j'ai des trucs dedans qui peuvent peuvent se révéler bien utiles. Je grimpe sur le cheval et je galope comme un saumon dans la rivière. Oui, j'aime bien l'image.
Je vois Camille de loin qui me fait de grands signes. Je le rejoins, je descend du cheval et je l'attache à un arbre.
Quand j'arrive vers la voiture, je comprends que la situation est critique. Adèle est pâle comme un linge. Je m'approche et me penche sur elle pour regarder la plaie. C'est pas beau à voir. Alors je sors une seringue et un flacon de morphine de mon sac à dos et je la pique.
Camille me regarde, les yeux écarquillés.
— T'es sûr de savoir ce que tu fais ?
— T'inquiète, mec, je fais ça tous les dimanches matins avant le petit dej.
— Ah ah, très drôle. Tâche de bien le faire, je tiens à ce qu'elle reste en vie.
— Alors aide-moi plutôt !
Camille m'aide à me désinfecter les mains, puis il me passe un écarteur et une pince.
Tout en retenant mon souffle, (je lui dis que c'est la première fois que je fais ça ?) je plonge la pince à l'intérieur et j'en ressors la balle.
— Aiguille.... fil.
Camille s'exécute. Au bout de quelques minutes, Adèle est sortie d'affaire. Enfin, du moins, elle a résisté à mes soins, on verra pour la suite.
Camille a les yeux tout rouges et me remercie. J'aime pas ce genre de situation, alors je préfère noyer le poisson.
— Suis-moi avec la voiture, je vais t'emmener jusqu'à notre camp de fortune. Il faut qu'elle se repose.
Adèle
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