PDV MARY-ANN DAVIES
Je rentre dans la maison en essuyant mon front. Je ne m'étais toujours pas habituée à la chaleur de Pylos. Harley me salue, torse nu devant l'écran de son ordinateur.
Harley- Alors ?
Moi- Quoi ?
Il lève les yeux au ciel.
Moi- Tu fais quoi ?
Harley- Je bosse. Mais tu sais que c'est compliqué, je parle pas très bien la langue.
Moi- Y'a le dico si tu veux sur l'étagère. Je ferme le volet en ouvrant la fenêtre.
Harley- Je meurs de chaud. Il fait 38°C.
Moi- Je sais. Je vais aller prendre une douche.
Harley- T'a vu Louka ?
Moi- Oui.
Harley- T'a dit oui.
Moi- Non.
Harley- Roh mais pourquoi ?!
Moi- C'est un gentil gars, c'est pas ça le problème. C'est moi le problème.
Il plisse les lèvres.
Harley- T'a jamais embrassé un garçon, t'a jamais rien fait. J'vais t'envoyer dans un couvent. Tu vas finir none ma grande.
Moi- Qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ?
Harley- On a fuit pour avoir une vie normale, et tu fais tout sauf ça.
Moi- Okay, tu sais quoi ? Ce soir on sort.
Il sourit.
***
Je danse, collée à Harley, en souriant. C'est vrai que je m'amusais. On était en ville, et c'était la fête tous les soirs. La musique retentissait dans les rues et tout le monde venait s'amuser.
Harley- Tu vois, c'est pas si compliqué de décompresser !
J'hoche la tête puis je sens des mains se poser sur mes hanches et je me retourne voyant Louka, j'imagine que c'est Harley qui l'a fait venir. Je lui souris.
Louka- Tu t'amuses ?
Moi- Ouais, je sais le faire tu vois !
Il rigole alors qu'on danse un peu. Je chantais les paroles en essayant de profiter du moment à fond. Parce que je sais qu'une fois que ce sera fini, tout me retombera dessus encore une fois. J'ai appris qu'il faut profiter, parce qu'on se sait jamais ce qu'il peut arriver.
Parce que la vie, c'est maintenant.
VOUS LISEZ
Mary-Ann II // [CAPTAIN AMERICA]
FanfictionAprès deux longues années, Mary-Ann n'allait pas mieux. "These nights are long, you've lost the will to fight" Elle vivait cachée du reste du monde avec Harley. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser au passé. Trop de personnes lui manquait et e...