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Précédemment:
Pourquoi suis je comme cela ? Pourquoi moi et pourquoi lui ? Je ne peux plus faire marche arrière, je suis devenue dépendante de cet homme. En un regard, en un geste ou en un mot il peut me briser comme il peut tout aussi bien me faire renaître. Raviver la flamme qui n'est désormais plus qu'une simple braise en moi.

Sans même le savoir, il as pris contrôle de mon être.

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J'ai l'impression que le bonheur n'est qu'un mythe qui frôle nos vies par moments.

J'ai l'impression que la vie passera et qu'on n'aura rien fait. Qu'on se présentera à la fin de sa vie comme à la fin d'une journée basique, les mains dans les poches et le regard dans le vide mais surtout avec l'impression que la jeunesse est finie et qu'on n'as pas fait se qu'on aurait dû faire. Parfois même, on éprouve le besoin de fuir, de s'échapper, de se perdre. Mais parfois on se perd au détour d'un chemin, au hasard d'un excés.

Peut-être que ça a toujours été gris et triste. Peut-être que les enfants avec leurs imagination mettent des sourires sur des malheurs et des soleils sur leurs nuages.

Je m'égare un peu.

Je n'ai jamais su être autre chose qu'un ensemble de sentiments mal rangés, de peine un peu trop accumulé et de beaucoup de larmes versées. On dirait que j'existe de deux manières. Entre ce que je suis pour moi et se que je suis pour les autres, il n'y a aucun rapport. Au fond, je ne suis pas la fille agressive et sans coeur pour qui je me fait passer, j'ai juste besoin d'amour, le problème c'est que la personne qui me le proccureras n'est pas encore né. Ou peut-être qu'elle est bien plus proche que ce que je ne crois. Mais peut-être que des malentendus nous empêche d'être heureux.

Je suis, disons-le, mécaniquement vivante, puisque mes doigts bougent et que mes yeux clignent. Mais je suis remplie de vide. Comme si j'avais bu la tasse, qu'elle s'était fracassé dans ma gorge et tordait tout les points sensibles de mon corps en épargnant les organes vitaux, histoire que je reste en vie. Derrière toute ces phrases négatives, je tiens à préciser que je crois dur comme fer aux fou-rire qui vous tordent l'estomac, aux jours heureux, aux moments de folies. Mais je crois aussi aux pleurs qui te déchire l'abdomen tellement tu souffres, aux sentiments de vide, de solitude, de déprime. Je crois aux personnes qui s'endorment en pleurant tellement c'est fatiguant. Parfois j'ai juste envie de courir et de ne jamais m'arrêter. J'ai envie de partir loin d'où je vis, loin de ma vie. Juste partir à l'aventure avec un sac, de l'argent et mon passeport. Ce genre de pensées m'arrive tout le temps, tout les jours, toutes les nuits. J'en ai marre de cette routine accablante et meurtrière.

Et si je partais?

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"Les passagers du vol 26-S51 en direction de Sydney, Australie, sont priés de se présenter aux portiques d'embarquement."

Je hais les aéroports.

On y trouve trop d'enfants qui gesticulent, trop d'hommes d'affaires qui se hâtent, trop de couples ou de familles qui se retrouvent, trop d'affluence tout simplement.

Il y a huit ans, j'ai été touchée par une socio-phobie. C'est là que mon esprit est devenu complètement pollué. Il y a des périodes où je retombe dans ma dépression et mes obsessions malsaines. Parfois je me fais peur à cause de toute cette haine que j'éprouve pour moi et aussi à cause de cette dépression qui revient jouer avec moi. Ça fait un bout de temps que mon quotidien est de me vouer à mes études et de me comparé aux autres. En plus, je suis devenue asocial. Si ce n'est pas Joshua, je ne veux pas m'attacher. Il a était mon premier et mon dernier amour. La première et la dernière personne à qui j'ai donné ma confiance.
L'angoisse m'as rongé l'esprit tant de fois. Je crois que j'ai compris, je suis, et je serais pour toujours, la personnification de la solitude.
Je veux m'égarer le temps d'un instant. Mais voilà que déjà le passé me rattrape.

Je l'entends m'appelait, me supplié de rester.

Je me retourne et le fixe.

Non.

Non, c'est trop tard.

Je le vois s'effondrer devant moi. Il pleure toute les larmes de son corps. C'est une hyperbole. Je veux dire c'est un peu exagéré non? Et puis si il y a bien quelqu'un qui doit verser un torent, ce serait moi pas lui. Je le regarde assis à genoux à mes pieds, entrain de me supplier de rester, entrain de s'excuser de tout ce qu'il a fait.

Ho non mon Coco, ne crois pas que tu vas t'en sortir comme ça. Je te déteste, tu peux le comprendre ?

Je pivote à nouveau sur moi même et continue mon chemin jusqu'au portique d'embarquement.

C'est finit, je vais t'oublier.

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826 mots-

Je vous préviens je ne sais pas écrire des fins heureuses :')

(bitter)sweetness || hong.joshua FR.versionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant