Chapitre 8 : Hostilités

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Je parcours les longs couloirs du Cercle en suivant Lizy de près, elle me demande en souriant, après un petit silence.

-Tu arrives à te repérer ?

-Non, pas vraiment, j'ai l'impression que tout les couloirs sont les mêmes.

Lui dis-je, avec un peu de honte.

-C'est normal, ne sois pas trop dure avec toi-même. Il m'a fallu un mois entier pour connaître le bâtiment sur le bout des doigts ! Si tu en as envie je te ferais un plan magique, ta position y sera toujours affichée dessus. Il te sera donc impossible de te perdre ! Me dit-elle, en lâchant un grand sourire.

Cette fille est vraiment géniale. Heureusement qu'il y a quelqu'un d'aussi gentil dans le groupe.

-Merci beaucoup, Lizy.

Je la remercie d'un léger sourire et rajoute.

-Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

-Tu galèrerais à trouver ta chambre, je suppose.

S'esclaffe t-elle, je ne tarde pas à la suivre dans son rire.

-Oui, tu as sûrement raison.

Nous arrivons dans un couloir avec beaucoup de portes, sur celles étant les plus proches de là où je me trouve sont écrits les noms de chaque personne du Cercle. Il y a ensuite d'autre portes sans noms d'inscrits, sûrement pour les prochains membres. Ou pour les anciens. Lizy m'incite à rentrer dans une des chambres sans noms, celle située juste à côté de la sienne bien évidemment, ce qui n'est pas pour me déplaire. Elle m'explique ensuite, avec un sourire, que j'ai d'ailleurs déjà l'impression de connaître par coeur.

-Si jamais quelque chose ne va pas, frappe dans le mur contre ton lit, c'est le mur qui donne sur ma chambre. Je te rejoindrais aussitôt que je t'entendrais frapper. Pour l'instant, profites-en pour te reposer, ta magie est puissante mais elle te fatigue énormément.

-D'accord, merci encore.

Elle me gratifie d'un autre sourire et repart en direction de la salle d'entraînement. Je suis si heureuse de l'avoir rencontrée.

Je pénètre dans ma chambre assignée, quand soudain mes yeux n'en reviennent pas. Cette chambre, c'est celle qui est dans ma maison, sur terre, je la reconnaîtrais entre mille. Ce papier peint de couleur bleue que j'ai demandé de changer à mes 10 ans, car j'ai toujours détesté le rose que mes parents avaient mis pour ma naissance. Les murs qui sont remplis d'affiches de films que j'adore. Le bureau où je passais mon temps à dessiner avant de devenir aveugle, mes photos sont toujours posées sur ce dernier, je ne préfère pas les regarder. L'armoire dans laquelle je range mes vêtements et mon lit, où est posé la chose la plus précieuse à mes yeux.

La peluche que mes parents m'ont offert à ma naissance. Un des derniers souvenirs qu'il me reste d'eux, avec le bracelet aue j'ai à mon poignet droit. Je m'approche lentement du lit et me laisse tomber dedans, c'est bien mon lit. Peu importe comment ma chambre est arrivée ici, je suis juste heureuse de pouvoir y dormir. Je me met sous la couverture et me blottie contre mon ourson en peluche. Je suis épuisée par le court entraînement d'Aksel, peu importe comment je peux être si fatiguée. Le sommeil risque de venir m'attraper très rapidement.

***

Je suis réveillée par des voix lointaines, je crois reconnaître les parents d'Élodie. Ils sont sûrement furieux pour la fête qui s'est déroulé hier soir sans leurs autorisations. J'avais dis à ma meilleure amie que c'était une mauvaise idée, mais elle a répondu comme toujours que tout allait bien se passer. Et comme toujours, c'était moi qui avais raison.

La Malédiction Des Immortels (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant