Il enchaînait cigarette sur cigarette et je voyais sa vie partir en fumée. Chicha, boîtes de nuit, jamais une occasion ratée.C'était le genre de mec qui savait les charmer, s'il réunissait tous les cœurs brisés, il en aurait fait une armée.
J'étais son gars sûr, je l'ai fréquenté.
Une erreur du passé.Un ami, mais lorsque nous ne sommes pas liés par Allah, comment peut-on appeler cela une amitié ?
Par les plaisirs mondains, j'étais aveuglé. Mais un jour, Allah a décidé de m'ouvrir les yeux, de me réveiller. Finies les soirées, les femmes et les billets. Je suis parti, je m'en suis éloigné.
Pourtant, chaque soir, j'y pensais. Je pensais à cet ami délaissé.
Lorsqu'on allait à la mosquée, il allait en soirée . Lorsqu'on priait, il dansait.
Lorsqu'on rompait notre jeûne, il était ivre mort, sur un lit, étalé.J'y pensais et des du'aas, j'en faisais par milliers.
Un jour, à la prière de l'Asr, sur le rang, je me plaçais. Lorsqu'une main vint me toucher ; je me retournai... C'était lui avec un qamis dont une odeur de musc émanait.
Dans le haram, une fausse amitié ; dans le halal, une fraternité